28 février 2011 : INTELUDE COMIQUE 
J’ai écouter hier l’allocution présidentielle. Quel merveilleuse tranche de comique, je n’avais pas autant ri depuis « le Grand restaurant ». Après la démission obligatoire de MAM, qui aura eu la palme de la gaffe sur la politique étrangère ; notre pantin présidentiel essayait de nous faire croire à un nouvel élan. Il faut dire que les scandales sont légions dans ce gouvernement sans épaisseur, les acteurs sont mauvais et la farce bien grosse. Alors une de plus au fond ??? Tout passe à travers les miasmes de l’information et l’opinion publique est gavée. Remaniement donc, juste un de plus. Quant on a plus d’idées on change les têtes pour faire durer l’illusion. En fait, il n’y a rien, juste la continuité d’un vide au milieu de nulle part. En tout cas au niveau international, une chose s’est brisée. Comment a-t-on osé prêcher une voix favorable à la tyrannie au moment où celle-ci se montre la plus abominable. La voix de la France ne compte désormais plus. La politique étrangère s’étrangle dans ses contradictions. Mr’ le Petit’ saluait, l’élan de ces Libyens qui se battaient pour la liberté. Dommage alors, qu’ayant fait un voyage sur place, puis reçu leur dictateur en grande pompe, ce sont les entreprises françaises qui ont signé des contrats juteux pour vendre les armes de la répression. Mais saluer l’élan démocratique ne coûte rien. Notre ‘minuscule timonier’ nous affirmait que cette voix de la rue et cet élan de liberté partie de Tunisie ne devait pas être ignorée. L’avantage d’un peuple indigent qu’on opprime est qu’il n’a rien à perdre sauf sa vie qui lui est à charge, et ça le rend fort. Belle leçon de démagogie appliquée, car son gouvernement a-t-il seulement écouté les millions de français qui manifestaient pour le droit de survivre à la retraite. Non. La voix de la rue a été ignorée, il faudrait qu’elle revienne plus pugnace et peut être les oreilles s’ouvriront. Les guerres civiles sont horribles en cela qu’il y a les assassins armés d’un part et les victimes sans défense de l’autre. Et notre vieille démocratie n’a aucune légitimité ni leçon a donner à quiconque. Les malheureux sont les puissances de la terre, ils ont le droit de s’élever contre les gouvernements qui les maltraitent.

 23 février 2011 : A LA VOTRE 

Encore une autre journée. Faire ou défaire ce tissu abjecte des lambeaux de la vie. Non, je n’arriverai pas à être positif aujourd’hui. Il y a des jours comme ca, bien trop nombreux d’ailleurs par rapport aux maigres jours heureux. Je me lève et la funeste pantomime démarre. Survivre est aussi naturel que le chagrin. Où puiser la force de s’accrocher, et d’ailleurs à quoi sert le courage quand la bataille est déjà perdue ? Les dernières cartouches sont déjà brulées, une écriture du bout du rouleau où je suis. Je stagne en ruminant, j’implore le miroir sans vouloir de réponse, la tête brulante déchirée par les doutes. Rongé par les hésitations, les remises en question perpétuelles. Rien n’y fait ; tout paraît absurde : soi même, les autres, les tentations consuméristes, les plaisirs ressassés, l’amour, l’amitié... Quoi que je fasse ou défasse, il n’y aura rien qui embellisse cette journée. L’âme est restée au vestiaire. Je suis une carcasse vide sans envie et sans émotion. Je ne suis victime que de ma lâcheté, celle qui m’enjoint de continuer.

Non, aujourd’hui je peux croire qu’ il n’y aura plus de jours meilleurs, rien que des plaisirs fugaces et limités. Il y a un âge où l’on fait la bascule et que l’on se rend compte que son existence appartient déjà au passé. On ne fait plus qu’errer à côté de la vie. Attendre que la masse de mes erreurs ne trouve plus une seule excuse en moi, pour me conforter dans l’idée d’accepter cette mort journalière graduée sur les calculs et la cupidité de cette vie imposée. Memento Mori – que ces deux petits mots sont plein de sens. En vérité, rien ne tient devant eux ! Cette écriture maladroite maquillée d’aventures où l’on cherche un sens a des actions qui n’en ont pas. Les tentations d’un dernier jeux, d’une ultime pirouette. Car au fond rien n’a d’importance. Sur ce, je m’enfuis dans ma bouteille car même ma propre conscience ne me supporte plus. A la votre !



 22 février 2011 : MON EXISTENCE.... LA CELLULE DE MON ENNUI. (par Tortue) 
Des mois,ou il ne se passe rien,et des mois,ou il ne se passe...Rien...L’ennui est palpable,pourtant,on s’occupe,mais toujours,une vaste impression de ne rien faire de nos vies.On s’emmerde,et mème en essayant de faire des choses,elles ont un gout amère,aigre comme un plat préparé,périmé,et en plus,ça pue... Les occupations courantes nous déplaisent,car,elles sont monotones,elles sont malheureusement notre quotidien,alors,blasés,nous effectuons,tel des marionnettes,ces taches funestes.Pas de regard en arrière,notre passé est déplaisant,plus de désagréable que de joyeux.Pas de regard en avant,notre futur aura forcèment une odeur de toilettes chimiques,alors,il faut mieux s’auto-constiper,plutot que d’aller affronter cette déferlante nauséabonde.Fermer les yeux sur notre présent,chaque instant est décevant,au point de vouloir ouvrir la porte du meuble,ou est rangé le 9 millimètres,parfois des envies de le charger et me faire exploser la boite à idées... Manque de courage ?Ou tout simplement s’obstiner à vivre,le pessimisme,la dépression et le ras l’bol comme alliés,certainement ça,puisque j’allonge les mots,sans trop réflèchir,le stylo grave,inlassablement,les lignes de cette feuille.J’aime ça,se contenter du peu,toujours,tout en sachant qu’on n’aura pas le plus... Mes rèves se sont envolés,avec ma jeunesse.L’espèrance m’a quitté,le jour ou j’ai flirté avec la mort,celle-ci n’a pas voulu de moi,allez savoir pourquoi ?!!J’aurai su l’aimer... Ce matin,encore le reflet de ma négation,pas triste,non,ça,jamais,uniquement perdu et blasé,tous les jours se ressemblent,monotonie morbide ou les idées macabres prennent le dessus sur l’espoir...La vie est un enfer et c’est moi qui allume les flammes avec ce maudit briquet...Unique responsable d’un malheur omniprésent,d’une déception grandissante...Je suis prisonnier,conscient,enfermé,enclavé dans une camisole,prétée par cette société.Elle nous a fait croire au Père Noèl,mais,il a oublié de nous faire des cadeaux... "Mon existence...La cellule de mon ennui..."

 1er février 2011 : UNE GALETTE DE TROP 
On n’arrête pas le progrès ni le commerce. Maintenant pour égayer la fête des rois, les fèves ont même des têtes de politiciens. Quel ne fut pas ma surprise lorsqu’une collègue me montra la fève à l’effigie de la porcine Marine le Pen. Un truc à vomir rapidement ou à exiger un remboursement de la dite galette. Pour moi c’est un cauchemar, mais il doit y en avoir pas mal pour qui c’est un rêve. La banalisation de tout, même du pire. Il faut dire que certains médias insistent pour nous rabâcher que les idées du FN sont les idées qui touchent le plus de français. Les fameuses « pures souches » qui n’existent que dans l’idéal totalitaire et raciste. Certains aimeraient même croire que le FN est devenu un parti républicain comme tant d’autres. Que finalement notre pays étant habitué a surfé du mauvais côté de la politique, qu’un pas de plus dans le mauvais sens ne changerait pas grand chose. Mais il faut bien stopper cette dérive réactionnaire avant qu’elle ne nous entraine tous dans l’irréparable. N’oublions pas que certains dictateurs ont été élus par le peuple. On apprivoise la nature, cela fait un parc. On apprivoise le peuple cela fait une dictature. Tout démarre comme toujours par l’alibi de la sécurité pour tous. On vote des lois donnant toujours plus de pouvoir arbitraire aux policiers, on resserre tout, étouffant la liberté petit à petit avec l’assentiment du plus grand nombre qui ne voit pas plus loin que le bout de sa télécommande. Si l’on n’a rien à dire on est parfaitement libre. Puis comme la France n’a pas vraiment d’ennemi puisque nous ne sommes pas en guerre on s’invente celui de l’intérieur. Cela permet de durcir encore d’un ton, et de donner une cible ou plutôt un bouc émissaire à la vindicte générale. Il y a le choix : immigrés en tête, groupuscule gauchiste, artistes, minorité de toute sorte. Ensuite la machine d’état frappe les minorités. Le classement est souvent le même avec les totalitarismes. Il suffit de sortir un peu du moule. Depuis ces dernières années le gouvernement actuel a mis les bouchées doubles pour combler le retard qu’il avait avec la « sensibilité » du FN. Expulsions massives et honteuses, délogement des sdf, exclusion des rom, une société régie par l’insensée auquel nous devrions nous conformer. Un bel exemple de république où tout le monde a le droit d’être libre… oui, mais libre de quoi ? Devenir un paria devient un honneur dans ce monde de régression. Si notre avenir est cette banale acceptation de l’exclusion avec l’abjecte Jane-Marine à sa tête cela veut dire que nous n’avons pas retenu les enseignements du passé. Mes grands parents auraient été écœurés de voir que Vichy n’a pas suffit et que l’on en redemande encore. Je vous laisse cette vision de demain avec vos stupides gamins qui défileront dans un monde informe en uniforme brun, tout en étouffant nos murmures.

 25 janvier 2011 : Les rèves ou la soumission - (par TORTUE) 
Mi janvier,fin des politesses,les gens ont déja oublié leur fameux "Bonne année",retour aux coups bas et autres crachats dans le dos... L’étre humain continue à jouer dans la cour de la bassesse,suivant aveuglèment les démarches dictatoriales de notre cher gouvernement... Cette année n’annonce rien de bon,Sarko 1er et sa meute nous ont pondu de beaux textes de lois,charognards,pour 2011, http://tempsreel.nouvelobs.com/actualite/societe/20101214.OBS4687/les-principales-dispositions-du-texte-loppsi-2.html (désolé de donner un lien d’une feuille de chou,mais,bon,c’est explicite...),pour exemple,encore une fois,cette démocratie nous prouve ses faiblesses,ses penchants pour un régime totalitaire. La boite de maquereaux ministérielle pue la vieille carpe,a des relans de vase polluée,en cette nouvelle année,allons-nous encore subir ça longtemps ??? Nos réves,nos espoirs sont-ils définitivement enfouis dans notre subconscient ??? Sommes-nous totalement annihilés ??? Aliènés,au point de n’avoir plus aucune réaction ??? Je suis souvent déçu,trop souvent déçu... Je sais pertinemment que nos luttes ne sont pas vaines,mais les masses populaires nous prennent pour des allumés,j’ai espoir qu’en ce début de décennie,les briquets allument les chiffons imbibés d’essence,des cocktails Molotov,au lieu de stagner dans les poches,poches de pantalon,poches sous les yeux,poches à excréments,une poche remplie d’envie et l’autre remplie de désillusion... N’attendons pas que toutes les armes soient dans les mains des services d’ordre,pour nous jeter dans les affres de l’insurrection,tourmente libératrice,explosions et vermines ministérielles au pilori... Les rèves ou la soumission...

 19 janvier 2011 : L’ESPOIR ??? 
Pendant que notre président se pavane aux Etats Unis, sous l’aile bienveillante d’Obama, ventant l’amitié des démocraties et la lutte contre le terrorisme, certains otages meurent. Ceux qui sont sans doute jugés sans importance ou qui n’entrent pas dans les dépenses de la défense nationale. N’est pas Ingrid Betancourt qui veut. « On ne va pas céder au terrorisme » pérore le nabot, de même qu’on ne doit pas céder aux mouvements sociaux. Pas céder à la voix du peuple. Plus simplement ne pas céder à la raison. Bref ! Céder à rien. La dictature du silence, voila ce qui nous attend pour 2011. Ce doit être confortable vu du prisme de l’Elysée. Le monde n’est sans doute pas le même. La perversité gouverne et la sottise parle haut. La réalité elle nous étouffe. De plus en plus de Français sont mal logés, les salaires deviennent à peine suffisant pour éponger les découverts. Les emplois deviennent aussi rares que les retraites. La grogne monte, tant le cortège des malheureux grandit. Et puis tout en ventant les droits de l’homme, on continue à parquer les exclus, à stigmatiser ceux qui ne veulent pas vivre selon les codes de l’éthique capitaliste. A chaque problème, les mêmes réponses. Des solutions médicamenteuses ou policières. J’en profitte donc pour saluer au passage le courage du peuple tunisien qui a su se débarasser vivement de son principal problème. Alors que notre héxagone continue de sombrer dans le poussiéreux et la répréssions docile.. 2011 est déjà bien parti pour nous le rappeler : La société n’est pas là pour qu’on en jouisse, mais pour qu’on la subisse.

 9 décembre 2010 : LA CITATION DU JOUR 
Mort, verse-nous ton poison pour qu’il nous réconforte ! Nous voulons, tant ce feu nous brûle le cerveau, Plonger au fond du gouffre, Enfer ou Ciel, qu’importe ? Au fond de l’Inconnu pour trouver du nouveau !
- CHARLES BEAUDELAIRE -


 23 novembre 2010 : MERCI LA VIE (par TORTUE) 
J’ai ignoré volontairement, la "période vieilesse", d’une part parceque j’espère ne pas y être encore, et d’autre part car je ne suis vraiment pas sur de l’atteindre. Ma vie est déja figée, comme un vieillard avec sa canne et cela suffit. Au bord d’une grande avenue, le regard vide, fixant le petit bonhomme du feu rouge, patientant qu’il passe au vert, mais ce bonhomme n’est malheureusement pas préssé. Tout stagne dans cette vie, des toiles d’araignées ont le temps d’être tissées au sein des caveaux, c’est l’attente, l’ennui et on s’en contente.. l’épanouissement des consciences..pff !.. On en est bien loin, tellement habitué à subir et tenter de survivre dans cette existence. On pelure dans bos cabanes modernes, on vit avec notre temps ou les deux mots clefs sont : confort et dépression. On se persuade de notre bonheur alors qu’il n’est qu’artificiel. De la poudre aux yeux.. euh ! non.. des pélletées de sable au visage ..oui ! Au lieu de restaurer nos vies on s’entête à les détruires et c’est malheureusement cette même vie qui nous incite à continuer notre triste démarche. Ignorant le chemin, on s’est trompé de route, optant pour un trajet chaotique et remplis d’embuches. On m’a donné un fouet et je m’autoflagelle... Certains poissons remonteront des cours d’eau à contre courant pour se reproduire. Certains canidés ou félins feront des centaines de Km pour retrouver leurs femelles.. L’homme, lui, soit disant civilisé se sédentarise et certains n’hésiteront pas à satisfaire leurs instinct les plus bas sur des personnes de leur espèce : le viol, la pédophilie, la torture.... Encore une fois, je m’insurge. Heureusement, nous, nous faisons partie de la tribue des loups, nous respectons nos congénères, nous respectons la vie, la nature. Nous sommes solidaires, nous sommes égalitaires, nous sommes libertaires.. Merci la vie .

 16 novembre 2010 : REVE LACERE 
A quoi bon discuter l’indiscutable ? La puissance malfaisante de la vie me traine inexorablement vers un chemin que je ne veux pas prendre. Les pieds dans la fange, les yeux encore vers les cieux. Un éclopés de la vie, le cœur brisé et les rêves avortés. Je reste planté comme un arbre sec, attendant le déluge ou l’orage. Toutes les fins sont belles quant on ne veux plus rien. Je dépose à tes pieds ce qui reste de moi. Je n’ose plus esperer, surtout plus a une quelconque idée du bonheur. L’amour m’a brulé, tu as été l’ultime rayonnement, maintenant, je n’ai plus besoin d’aucune clarté. Je ne veux rien de plus.... par lâcheté je vais respirer les vapeurs corruptrice du monde, le sang brulé d’alcool, étouffer dans la fastidieuse horreur des jours. Longue et lente descente vers le néant..

 26 octobre 2010 : LE JARDIN DES DELICES 
La grogne monte, la colère éclate. Mais le gouvernement trouve plus aisé d’étouffer les voix au lieu de fournir des réponses. Quel que soit le problème, les remèdes sont uniques : la répression ou le mépris. Les dirigeants multiplient les murs entre eux et le peuple, pour rester dans l’immobilisme de leur tour de Cristal. Aucune réponse n’est donnée pour résoudre le malaise social. Sauf la force. A envoyer des flics aux quatre coins de l’hexagone, cela ne changera rien. Plus de compromis, pour rester dans le jardin des délices... Nous vivons une époque de lente et longue agonie d’un système qui n’a plus rien à offrir que des mirages. Ou qui ne fait que jongler avec les peurs les plus ancrées en chacun de ces électeurs pour arriver à se maintenir sans aucune réponse, ni programme valable. Nous somme les enfants fichés d’un système paternaliste, raciste et injuste qui ne fait qu’accroitre la misère au fil de années. On s’appauvrit, on s’endette pour survire, les exclus grossissent les rangs d’un peuple qui gronde. Et derrière ça, ce pays est 3ème au classement des plus grosses fortunes. Non, les privilèges ne sont pas morts, bien au contraire. Toutes le libertés et droits ont été foulés par l’abjecte vulgarité de ce gouvernement de parvenus. Aujourd’hui l’anti-Sarkozisme est à la mode. C’est bien, mais est-ce suffisant ? Car il ne faudrait se contenter de remplacer le tyran par un autre de ses visages sortis de la même filière des grandes écoles. Au delà des retraites, du chômage, de l’exclusion et de l’avenir .. s’il reste une chance.. C’est la société qui est à remodeler

 21 octobre 2010 : AUX SANS AVENIRS (par Mac Yavell) 
On veut nous persuader de rester tranquilles, de désavouer les actes de rébellion qui, depuis quelques jours, éclatent partout dans le pays – et de souffrir patiemment, au nom de la logique de l’argent, toutes les humiliations. On menace, si nous ne rentrons pas dans le rang, de nous interdire la rue, de nous tabasser, de faire couler notre sang. Les dirigeants de toute obédience, qui ne songent qu’à nous voir croupir à jamais dans la servitude et la misère, prétendent encore et toujours nous priver des richesses immenses que notre classe, et elle seule, a produites. Comme un bétail trop prolifique, nous sommes voués par des technocrates et des rentiers à la précarité et au dénuement, aux maladies et à la décimation. Si nous avions à trancher maintenant s’il faut ou non se soulever, la prudence nous imposerait d’y réfléchir à deux fois, tant les moyens que consacrent les hautes castes au maintien de l’ordre sont immenses, tant les liens communautaires qui faisaient autrefois notre force se sont distendus – et tant la confusion des idées est savamment entretenue par les médias. Mais dès lors que le combat s’est déjà engagé, et qu’il s’est engagé à l’initiative d’un adversaire qui rêve de nous clouer le bec pour des générations, nous n’avons d’autre choix que de nous résoudre à la plus piteuse, à la plus douloureuse des défaites ou de nous apprêter à redoubler d’audaces et d’exigences. Nous pouvons être certains qu’on fait déjà contre nous de nouveaux préparatifs d’enfermement et d’exclusion. Mais ce n’est que par le péril que l’on échappe au péril. Il faut donc employer la force quand l’occasion s’en présente, comme ne manquent jamais de le faire les puissants qui nous traitent comme du purin – car, face aux dangers qui nous menacent, il est plus dangereux de rester courbés et muets que d’essayer d’en venir à bout. Cette occasion, amenée par les vents capricieux de l’histoire, ne la laissons pas s’envoler, si nous voulons enfin nous assurer une existence plus libre et plus heureuse. Les êtres qui désirent mais n’agissent pas engendrent la peste. Nous savons tous, au fond, que si le bien-être et les plaisirs nous sont à jamais interdits, que si l’ennui et la précarité façonnent notre destin, nous le devons à notre acceptation trop docile de l’ordre des choses. Seuls d’entre nous s’en « sortiront » les serviteurs les plus zélés : tant qu’il y aura du salariat, il n’y en aura jamais assez pour tout le monde, et la vie continuera d’être ce périple angoissé à travers un espace dûment surveillé, clos et bétonné, où s’entre-déchirent les pauvres sous l’œil amusé des maîtres. Les employés fidèles ont le droit de subir la tyrannie des horaires et la tristesse des tâches morcelées, en échange de revenus toujours plus maigres. Les autres, chômeurs et précaires, sont plongés dans un dénuement plus grand encore, accablés d’injures, vivant d’aumônes et d’expédients, guettés par l’enfermement et le désespoir absolu. Nous le sentons tous, une telle société ne mérite pas d’exister, et ceux que l’appât du gain ou le goût de la servitude incitent à la défendre doivent être balayés. Ceux qui fondent leur pouvoir sur la peur vivent eux-mêmes dans la crainte des populations qu’ils dominent et exploitent. Les forces de répression dont ils se sont dotés peuvent se disloquer aussi vite que, naguère, celles des dictatures bureaucratiques, – pourvu que la rue fasse pleinement sentir sa propre force. Nous devons donc éviter de les affronter là où l’ennemi nous attend avec toute la puissance de ses armes : ces cortèges-pièges, organisés par les syndicats cogestionnaires et les récupérateurs politiques, dont la connivence avec les prédateurs de l’économie n’est plus à démontrer. Occupons plutôt nos quartiers, nos entreprises, nos écoles. Assiégeons les gens de pouvoir et d’argent en leurs bastions. Refusons de dialoguer avec ces experts en fourberies et entamons sans tarder, entre nous, les vrais débats, ceux qui naissent des passions impatientes. La route des excès mène au palais de la sagesse.

 29 septembre 2010 : CHAT ALORS !! 
Lu dans la presse / Trois policiers parisiens attaqués par "une cohorte" de ... chats. Trois policiers parisiens ont été attaqués et blessés par une "cohorte" d’une trentaine de chats alors qu’ils intervenaient dans un appartement après un signalement de mauvais traitements, a annoncé la Préfecture de Police de Paris (PP) dans sa lettre hebdomadaire, PPrama. Alertée par l’association Brigitte Bardot signalant de mauvais traitements envers des animaux domestiques dans un appartement du XVIIIe arrondissement, une unité de policiers spécialisés s’est rendue sur place le 5 août. Une fois sur les lieux, les policiers ont du faire face à une "cohorte de chats" qui s’est alors déchaînée, blessant trois policiers de l’unité, une "situation assez paradoxale pour des policiers aguerris à la capture de chiens dangereux", écrit la PP. Les policiers s’en sont sortis avec "quelques égratignures" et les chats ont été recueillis par l’association Brigitte Bardot, a précisé la PP.En fait nos amis les chats nous donne l’exemple a suivre.. Je crois qu’en rentrant ce soir je donnerais aux miens une double ration de croquettes.

 15 septembre 2010 : LA CITATION DU JOUR 
Le niveau de la masse dépend de la conscience de l’individu. - FRANZ KAFKA

 6 septembre 2010 : AU BORD DU GOUFFRE - (par Tortue) 
Seul... Inutile ... Seentiments humains, mais au combien destructeurs. On essaye a chaque instant de se persuadr d’être un rouage vital, être une pièce maitresse au sein de notre microcosme.On aime se donner un peu d’importance pour flatter notre narcissisme, se dire que l’on manquera ne serait-ce qu’un peu à certaines personnes, mais malheureusement pour beaucoup nous ne sommes que des mots, des hurlements sans décibels, un grognement sourd. Un loup muet. J’ai beau hrrlé ma rage sur cet écran, le bruit de mon dégoût est étouffé sasn son. Je me sens frustré qu’on ne puisse entendre ces appels, ces alertes ou tout simplement mon agonie. Je suis la en étant absent. Présent mais égaré dans ma tête. Le vide est la, il m’a pris, je donne des phrases en espèrant qu’elles aient un sens, ou tout simplement donnes un sens à ma vie. Bribes d’espoir, mais cela ne reste que des bribes, d’infimes particules, j’ai peur, j’ai mal, mais la solution n’est pas dans ce monde contemporain. A croire que je l’ai toujours su, je continueà vouloir malgrès cela... Au bord du gouffre, oui, mais perché sur la falaise. Cela m’attire, un pas et tout est fini. Faire un geste pour défaire son existence. des mots, des actions, arreter de réfléchir pour une fois, se laisser aller... Se laisser aller... Se laisser aller...

 2 septembre 2010 : LA CITATION DU JOUR 
L’avenir n’est point encore, le présent n’est bientôt plus, le seul instant de la vie est l’instant de la jouissance. - Anthelme BRILLAT SAVARIN

 1er septembre 2010 : UN FILM DE TROP 

Lorsque les minables ont des rêves de démesure. Ils veulent a tout prix passer a la postérité. Leur existence est si pitoyable, et la faucheuse les éffraie. Humana vana.. Ils se sentent donc comme obligés de laisser une trace de leur inutile passage sur cette vieille terre raboteuse. Même sans talent, puisque aujourd’hui seul compte le compte en banque et pas le génie. On peux donc, chanter, danser ou faire du cinéma. C’est une question de connaissance, de pouvoir ou d’argent. Seul importe le nom, la reconnaissance sociale qui se mesure à l’aune des magazines. Le pays n’échappe pas à la règle et je vous ajoutte ces 3 liens qui sont du plus haut comique ... http://www.allocine.fr/article/fichearticle_gen_carticle=18596382.html

http://www.midilibre.com/articles/2010/08/24/A-LA-UNE-La-conquete-de-Nicolas-Sarkozy-sur-grand-ecran-1357296.php5

http://www.france-amerique.com/articles/2010/08/24/la_conquete_de_nicolas_sarkozy_au_cinema.html



 25 août 2010 : LA CITATION DU JOUR 
Je represente un monde accablant, corrompu. L’eau de mes jours n’a pas toujours été changée. - PAUL ELUARD

 18 août 2010 : "UN TROU BEANT ..." (Tortue et Vérole) 

Une vie a se complaindre de son destin, Un présent bien trop lourd pour nos deux mains, Majeure partie des gens subissent placides, Un quotidien rongé par les pluies acides, Le regard perdu dans des illusions, Attitude nombriliste de notre civilisation.

Je te regarde et j’ai mal pour toi, Ton manque d’opposition annonce ton trépas, L’habitude de l’oubli de nombreuses générations, A annihilé toutes formes de réaction, Est-ce ancré dans le caractère de l’être humain, De pouvoir avoir plus, mais de se contenter du moins.

REF : Un siècle mis en danger, Pour l’Humanité, une chute fatale annoncée, Un système comme un trou béant, On y fonce, tète baissée, dés maintenant...

Continuité, suite logique dans la négation, Tu aimes ton malheur, agréable position, Masochisme poussé, tu te régales de tes souffrances, Tu aimes ta Démocratie, la Liberté, tu as l’enivrance, Peut-être te faudra-t-il un passage de menottes, Pour réagir face a ce gouvernement et son despote.

Tu survies sans vouloir, ton cerveau aseptisé, Les placebos, en place, te maintiennent aliéné, Messages subliminaux affichés de toutes parts, Te traquent même chez toi, jusque tard le soir, Nombreux, vous avez renoncé aux forme de création, Laissant, malheureusement la place a leur domination.

Osez espérer, liés par les compromissions Une lutte annoncé, perdu dans la procrastination. Tants d’espoirs piétiné dans les caniveaux. Nos rêves ne survivent que comme des idéaux. Prendre le vertige pour une bouffée d’infini, D’une survie programmée pour rester en vie

Une existence indexée par l’argent, Dernière torture des agonisants. L’humanité féconde la désolation, La mort en batterie et l’annihilation. Même nos âme commencent a puer le vice et la pourriture, qui nous ont contaminé.

REF : Melius est mori quam vivere , Une pierre tombale est déjà gravé. Des compositions de décompositions Prégnant de notre destruction…..

L’empire du rentable, de la misère sociale L’esprit délavé par le clientélisme électoral. Unis par l’esclavage de la consommation, Des faux semblants et de la répression. Le système nous aliène, par la sécheresse de ses idées. Le système nous éduque pour un quotidien anémié.

On se bat, on se débat dans le fantasme du futur. Autotomiser pour s’enfuir avec ses blessures Pénurie de vie au cœur de l’abondance Sans espérance , sans échéance, sans doléances Un destin réduit au calcul des possibilités, Un avenir dont l’agonie a déjà commencé…



 12 août 2010 : TEMPS PLUVIEUX,MORAL EN BERNE (par Tortue Bonanno.) 
Ca pue déja la rentrée pour les masses prolétaires,la masse populaire sent encore le monoi,mais,le sable blanc des plages touristiques n’a laissé que des traces au fond des espadrilles... Le gouvernement va bientot en faire de méme,septembre qui approche,le peuple redescend doucement de son séjour a la chaleur des UV,offert gracieusement par votre démocratie...Et la...Et hop !!!Attaque frontal de l’UMP !!! Non !!!Pas un souvenir de ta destination ou régnent la débauche et les seins nus,non,juste,une petite augmentation des taxes,une petite baisse des pensions,une nouvelle loi au code de la route ou un concert de Johnny d’annulé !!!(Euh,oui,bon,le dernier,en méme temps,c’est pas trés grave...) A peine rentré,des souvenirs de luxure,dans les dunes des plages nudistes,des souvenirs de soirées décadentes ou l’ivresse a fait de toi,le pire des Marquis de Sade,des souvenirs de buffet de fruits de mer,a en faire palir Poseidon... La,ca va te gratter sérieux dans le fond du calecon,tu vas avoir des nausées,dés le matin et ca va puer la crevette pas fraiche,au passage du camion benne de la République !!! Le temps annonce déja la couleur de ton retour a la civilisation et a la monotonie,il pleut dans les rues,il va pleuvoir dans ta vie,comme un éternel recommencement...Ton moral est en berne,maussade,mais,je n’arrive décidément pas a te plaindre,notre vie est telle que l’on l’a choisi,peut étre,n’as-tu pas fait le bon choix ?Remarques,il n’est jamais trop tard pour semer les graines de l’espoir,dans le jardin,si triste,de cette société sordide,fais briller un soleil,méme si tu n’es plus en vacances !!!

 2 août 2010 : LA CITATION DU JOUR 
La finance et le pouvoir font leurs noces d’or à l’avènement de chaque nouveau gouvernement. C’est depuis toujours, tandis que , lourd et morne, les jours s’entassent comme le sable sur les foules, plus exploitées, plus misérables que les bêtes d’abattoir. - LOUISE MICHEL

 9 juillet 2010 : UN METIER A RISQUE 
Travailler tue, travailler crève. On plie notre corps a un sommeil trop court, on s’obstine à une vie rhytmé par la monotonie.pour arrver nule part. Mais ceci on le savait déja, et il y a aussi et surtout les métiers a risques. Travailler dans le batiment, sur un chantier dans une centrale nucléaire .. Mais on n’avait jamais songé que comptable était aussi un métier dangereux. Surtout si vous êtes en charge d’une grosse fortune. Avec l’affaire Woerth on se rends compte que comptable est bel et bien un métier dangereux. Comme au bon vieux temps de Staline , on peut subir des intérrogatioires prolongés, afin de corriger vos déclaration dans la ligne du gouvernement. Mais il ne faut pas s’inquieter, le porte parole de l’Union pour la Médiocrité Populiste nous l’affirme : On va rétablir la vérité". La propagande n’existe donc pas. Nos dirigeants seraient moins malin que Goebbels, ou alors ils nous prennent vraiment pour des cons. Bref la polémique s’étire dans stous les sens, car ce monde est régi par l’incensé auquel nous devons nous conformer. Quelle écoeurante paté, est servi par ce gouvernement véreux qui se débat dans les limbes de sa propre corruption. Nous voici arrivé à l’apogé du capitalisme despotique. Une époque historique probablement. Une dernière fois relisons l’histoire, comme disait Robespierre : "Gouverner, c’est l’art d’asservir le plus grand nombre au profit d’une minorité"..

 1er juillet 2010 : LA CITATION DU JOUR 
Puisque le riche est toujours aveuglément contre le pauvre, je suis, moi, aveuglément aussi, avec le pauvre contre le riche, avec l’assomé contre l’assomeur. - OCTAVE MIRBEAU

 28 juin 2010 : SCHOOL’S OUT FOR SUMMER, SCHOOL’S OUT FOR EVER ( par Ben Blissken) 
En ces estivités footballisantes, la ronde baudruche préoccupe davantage, et c’est bien légitime, que le report post-mortem de l’âge de la retraite, le sacrifice humain des derniers acquis sociaux sur l’autel d’un 21ème siècle finalement pas si spirituel que cela, la faillite du système financier virtuel, les marées plus noires que la nuit, les jeux de pouvoirs inévitablement douteux, et les habituels massacres et autres viols qui feraient hurler « Hélène et le sang » 24 heures sur 24… La défaite, que dis-je, l’élimination, voire même la lapidation, de l’équipe France - laminée assez tôt dans une compétition où, même si, on le sait bien, il ne doit en rester qu’un, on ne peut s’empêcher d’espérer que le couperet tombe le plus tard possible - est donc l’intarissable source d’une interrogation écrasant désormais tous les enjeux, et un seul mot d’ordre s’impose chez les mass médias : Qui faut-il montrer du doigt ? Chacun place donc sa balle au centre des débats avec sa petite théorie fumeuse sur la question de la délation et de la tondeuse, de sorte qu’une révolte de vuvuzélas semble d’ores et déjà gronder dans l’ombre.. Les sponsors offrant des ponts d’or à des divas qui, en mal de réussite, ne les méritent plus et se voit qualifiés d’imposteurs ? (car si la réussite était là, il va sans dire que la question des jackpots ne se poserait pas) Le joueur « expérimenté » qui insulte son entraîneur comme le ferai n’importe quelle tête à claques préadolescente ? L’entraîneur évoqué ci-dessus qui, à l’issue de son ultime match, refuse de serrer la main de son homologue, quand bien même ce dernier, une fois n’est pas coutume, n’a pas eu à recourir à la tricherie pour ramener la victoire en son camp ? La fédération, nébuleuse aussi tentaculaire qu’une conspiration de chez X-files, qui soutient un entraîneur que « d’aucuns » (et sachez qu’ils sont nombreux) jugent incompétent. Les politiques charognards, qui ont « oublié » de faire pression sur ladite fédé pour exiger comptes et résultats, mais qui dramatisent, s’insurgent, récupèrent, cherchent le symbole là où il n’y en a aucun, à grand renforts de raccourcis démagos comme le peuple, ce « piteux troupeaux de pèquenot », les aime… La presse, ou plutôt les torchons, que l’on croirait sorti des cuisines de McDonald’s tant ils suintent encore l’huile bon marché déversée sur les ultimes flammes bleues, et cela avec le plus grand mépris pour mangerbouger.com… Chacun se renvoyant la balle de la responsabilité pour offrir un spectacle médiatique au final aussi insignifiant que sur le terrain… Mais puisqu’on a le droit à trois remplaçants, pourquoi ne pas faire tourner un peu l’effectif ? Quid du benêt qui radote et proteste devant son poste ? Et de la sous-espèce qui tabasse, saccage et brûle d’innocents véhicules quel que soit le score du match ? Et le dernier, pour la fin, comment la gestapo a-t-elle pu l’oublier, « lui »… celui qui siffle plus vite que le gendarme Cruchot, qui a toujours tort, du fait de ses erreurs plus grossières les unes que les autres, et semble ainsi en permanence à la solde du plus sournois… en somme le caramentran du gazon maudit : l’arbitre ! Pour un échec, tant de responsables potentiels… que l’on en manquerait presque de doigts, pour tous les désigner… Pourtant, l’idée du « traître » semblait bien. Pas très originale, la diversion, mais sans risque. Désigner l’ennemi commun, de préférence fictif et non identifié, détourner l’attention pour ressouder le troupeau bêlant… Malheureusement, rien n’y a fait. Moteur noyé, trop d’huile dans la mayonnaise du collectif. Manque de maîtrise. Tant pis. Heureusement, la communication Sarkosiste, du haut de son efficace propagande juchée sur talonnettes, a bientôt pris le relais pour entonner l’air aseptisé et apaisant d’une inutile musique d’ascenseur pré lubrifiée… Et l’histoire de continuer… bien loin des enseignements de français, vocabulaire ou grammaire, ou d’histoire… des gamins heureux balle au pied sur les terrains de jeu… bien loin de l’école… là où le foot aurait toujours du rester.

 24 juin 2010 : LA CITATION DU JOUR 
N’importe quelle nouvelle jeune maman est convaincue d’avoir chié dans ce monde impie l’ange le plus digne d’adoration. Gazouillis,morve,bave,rot,vomi ou caca deviennent le pretextes à d’interminables tirades à la gloire des fonctions corporelles les plus infectes. - LYDIA LUNCH

 17 juin 2010 : C’EST LA CHUTE FINALE 

Pendant que la coupe du monde bat son plein, déchaînant les passions les plus vaines et les haines les plus stupides et cela a n’importe quelle heure du jour ou de la nuit. Le gouvernement trop content de ne plus attirer l’attention par son habituel vulgarité, en profite pour nous balancer son texte sur la réforme des retraites. Les gens gardent l’esprit braqué sur l’écran, tandis que la réalité les assassinera bientôt. On devra donc rester dans l’esclavage salarial jusqu’à au moins 62 ans. Cotiser davantage pour des retraites de plus en plus faible, tout cela pour en fait essayer de combler le déficit en 2018. Mais après ? Tous ceux des générations qui n’ont pas encore goûté à la joie du travail seront les prochains a trinquer, et sans commune mesure. Trouveront-ils d’ailleurs un emploi, puisque nous ne partirons plus. Sauf les pieds devant. IL reste une chance de partir à 60 ans après un examen médical, peut être qu’après les suicides chez France Télécom on va avoir une nouvelle mode de la mutilation. Vu que l’on doit travailler plus pour être usé davantage autant s’user complètement. Un cercle vicieux ça. Mais il faut récupérer des fonds pour montrer aux médias que tout va bien dans notre merveilleux pays qui prend de l’avance sur ses voisins européens en matière d’injustice et surtout prouver qu’il y a bien un plan. Pour financer on va commencer par faire payer plus d’impôts, et c’est à 80% les salariés qui vont financer cet avenir qu’ils n’auront même plus. Les banques et les grosses fortunes s’en sortent bien comme toujours ; que l’on soit rassuré. En tout cas je suis sans espérance pour l’échéance. Mais une chose est certaine, nous ne faisons que chuter et régresser socialement. Tous les acquis s’évanouissent les uns après les autres. Alors, tandis que les raisonnent les vuvzelas, une autre musique chante dans les bas fonds de la démocratie , orchestré par ce gouvernement d’injustices .

On devra payer le sacrifice de la vie pour une survie qui ne garantit rien.



 17 juin 2010 : la citation du jour 
Je ne veux pas briller de ce que je ne suis pas, je veux seulement la lumière de ce que je désire et de ce que je veux être. - RAOUL VANEIGEM

 16 juin 2010 : MIEUX VAUT EN RIRE 
Pas mal de gens fantasment sur le fait de faire un groupe. Vu de l’extérieur cela parait toujours magique. C’est sûr que si on a jamais participé on reste baigné par tous les clichés qui collent au rock. Généralement on pense que c’est facile, que ça rapporte plein de tunes et que la célébrité est au rendez vous. Ben oui, comme si le fait de plaquer quelques accord ou de gueuler dans un micro, ouvrait les portes d’un monde secret qui vous emmène directement à une vie rêvée, pleine de bruit, de filles (ou de garçons), de champagne, de drogues ou toutes les portes s’ouvrent a l’évocation de votre nom. « Oh, c’est machin des bidules choses » C’est vrai qu’on a rapidement un nom anobli par le nom de son groupe. De plus, il y a toujours des séries débiles pour faire fantasmer les ados sur le monde du rock. Un ramassis de lieux communs qui font forcément rire celui qui a fait au moins une date. Car la réalité est loin de la magie. D’abord il faut trouver les gens avec qui jouer. Important, vu que l’on va devoir vivre une aventure intense et de préférence longue. Apprendre à vivre isolé du monde et se voir plus que régulièrement. Mieux vaut des gens avec qui les affinités passent. Un groupe c’est comme une histoire de couple, mais sans l’amour. On doit se supporter du réveil sans sommeil, jusqu’à l’heure ou plus rien ne passe. Sans quoi, on rejoindra les groupes qui après un démarrage en fanfare, finissent silencieusement dans les égouts de l’oubli après une bonne série d’engueulades. Ensuite il faut savoir attendre. La règle numéro 1 du rock c’est attendre : attendre celui qui est en retard (n’est ce pas yann), attendre pour charger le matos, attendre le départ, attendre que le périf se fluidifie, attendre d’arriver, attendre de faire les balances, attendre l’heure de la bouffe, attendre l’heure de jouer, attendre pour ranger le matos, attendre d’aller à l’hébergement. Bref il y a toujours quelque chose qui manque. Deuxième chose, il faut garder la tête froide. A peine tu as fait un concert qu’une pluie de commérages va s’abattre sur ta tête. De préférence négative. C’est toujours plus facile. On a la grosse tête, on a un mauvais look. On est trop carré, pas assez carré, trop engagé, pas assez. Trop ceci ou trop cela mais jamais comme il faut. Il faut donc rester froid aux ragots et continuer de faire ce que l’on veut en se fichant bien de la température du monde. Ensuite, ne jamais trop espérer. Pour ça rien de tel qu’une bonne tournée. C’est là qu’après avoir ramassé des cachets qui défraient à peine du voyage, et encore quant on les touche. Jouer entre 2 et 3 heures du mat devant un public autant alcoolisé qu’un car de supporters. Avec l’estomac encore fragile d’avoir mangé et bu la gamme complète des produits Lidl.. On se dit qu’on est finalement peu de chose et certainement pas une star. Les illusions se remettent en place. Il reste la nuit sans groupie dans un matelas douteux pour y repenser. Au moins sommes nous avinés joyeusement d’un rêve qui nous embarque d’un présent versatile à un futur chimérique. Mieux vaut en rire.

 3 juin 2010 : LA CITATION DU JOUR 
Les grands ne nous paraissent grands que parce que nous sommes à genoux - ELYSEE LOUSTALOT

 31 mai 2010 : PLUS DE PAINS,MAIS DES JEUX 
Ce weekend au milieu de centaines de nouvelles si terribles qu’on ne les remarque même plus : marée noire, massacres, menace de guerre, appauvrissement. Il faut dire que l’horreur commence à faire son temps au niveau audimat, et les médias savent renouveler l’actualité en remodelant la continuité. Bref, notre monarque miniature a été poussé sous les feux de la rampe pour parler : non pas des retraites, ni de la dette du pays, ni des inégalités sociales. Sujet trop commun sans doute mais de football. Encore et toujours le football. A ce demander comment les sociétés on réussi à vivre avant l’invention de ce sport maudit. Donc, il faut qu’on se réjouisse puisque en 2016 nous aurons le privilège d’être envahis par des hordes d’abrutis, de nationalistes de tout poil et de hooligans dont le cerveau est aussi rempli d’air que ce ballon rond qu’ils admirent. Soyons heureux, car il y a déjà 150 millions d’euros débloqué pour cet événement. Une telle somme aurait pu être mal employée, par exemple pour aider les plus démunis, ou financer un projet humanitaire, ou pour les retraites plus simplement. Mais ceci prouverait que nous avons un gouvernement responsable, ce qui est loin d’être le cas. J’ai poussé un hoquet proche du vomissement lorsque j’ai entendu le monarque de poche s’exclamer : « En cas de crise, le sport c’est bon pour le moral » C’est sûr vu comme ça, c’est toujours mieux que d’apporter des réponses aux problèmes sociaux. Tans que les gens courent après un ballon et agitent leur drapeaux, au moins ils ne pensent pas. Ils ne se révoltent pas. Du pain et des jeux, comme dans la Rome antique. Et en prime, même plus besoin de sortir, la télé prend en charge l’évènement. On peut même gagner son téléviseur si les ‘bœufs’ l’emportent. C’est tellement fonctionnel, chacun chez soi et la rue aux policiers. On se prépare pour le monde de demain ou plutôt que de faire des barricades on restera barricadé chez soi !

 26 mai 2010 : LA DAMANATION NOUS GUETTE (par Tortue Ravachol) 

Nous sommes perdus,égarés dans la tourmente de l’ennui.On regarde l’aurore de notre déclin,la toison blanchatre prend le dessus sur la couleur de notre jeunesse... On a beau se rassurer de notre vivant,en ayant des sursauts juvéniles,lors de soirées,de sorties avec une raya d’amis qui pourrait étre nos enfants,nous n’en sommes pas moins les doyens,les vieilles croutes a spikes,l’avant garde vers le tombeau.On porte les traces de nos années et bientot,on aura autant de rides,qu’on a pris de cuites dans nos satanées existences... Parfois,je me surprends a me caresser le ventre,tel une femme enceinte,sauf que les gros punks a clous,ca n’enfantent pas,j’ai juste tellement bu de biberons,qu’un pack de 24 s’est placé a la hauteur de mon estomac !!! Devenir,ressembler a ce qu’on a aimé,adorer,taper dans la gourde,au point de se transformer en amphore,génèration Tchernobyl,mutant transgénique irradié,organisme génétiquement modifié,réalité appeurante a perpétuité,tellement inconscient qu’on fonce vers la fosse commune,en regardant nos congénéres survivrent,enfermés dans des cocons,larves se nourissant du malheur des autres,autodétermination a piétiner leurs voisins... Tu vas me bouffer a quelle sauce,si je t’octroie ma confiance ?Tu es le carnivore du Kapitalisme,tu ronges les os de tes semblables,aucun scrupule a dépouiller l’humanisme,a défoncé la solidarité...

a damnation nous guette,chaques instant passé dans ce monde,peut nous étre fatal...Faire,continuer,mais méfiance de rigueur,on en veut,mais on a peur...Peur de vivre...



 20 mai 2010 : PARIS NE S’EST PAS FAIT POUR TOUJOURS 
J’ai toujours habité Paris. J’y suis né. Cette ville me colle à la peau. Je suis marqué à jamais par son environnement, cette ville laisse des séquelles, on en porte les stigmates. ON y côtoie chaque jour le pire comme le meilleur. La misère le plus sombre qui frôle le luxe le plus répugnant. De toute façons on est citadin par résignation, Parisien par habitude avec tous ses avantages. Dès mon plus jeune âge j’ai été empoisonné. Les poumons élevés par une pollution ambiante et variée comme : l’incinérateur de Vitry, les pots d’échappements, les poubelles, les rue pissotières.. autant d’odeur qui familiarisent le nez à l’horreur des lieux. Ce n’est pas une clope de plus ou de moins qui changera grand-chose. J’ai fait également un passage dans des lycées plein d’amiante ou l’on croyais étudier de plus en plus nombreux a regarder la fenêtre ou le plafond. Car ici, tout est oppressant. A commencer par le célèbre métro. Il aurait pu inspirer Dante pour son enfer. Et pourtant, des millions que nous sommes à y descendre quotidiennement. Ecrasés, entassés, piétinés. Baston pour une place assise, course pour avoir sa rame, bousculade dans les escalators, compression dans les wagon. Autant de moment privilégié qui donnent un charme unique à ses voyages. Ah !,la joie d’être coincé entre les odeurs de transpiration de ceux qui ne se lavent pas et de ceux qui croient bien faire avec un déodorant impossible. Le tout mis en valeur par des néons implacables. Cette lumière crue, blafarde ou nous apparais sont comme des zombies vaincu pas l’existence. « La sève de la ville » dis-t-on…. Le poison des catacombes plutôt ! Fuyons donc ce métro. Il nous reste la voiture, ce glorieux produit de notre siècle. Chacun dans sa petite boite, en longue et sinistre file. Embouteillage permanent. 2 Plombes pour passer une porte du Périf. Surtout depuis les travaux envahissants du vélibiste maire de la ville. Lui il s’en fout, il n’y ai jamais dans les embouteillages. Comme un architecte. Il n’habite jamais la cité qu’il construit. Donc disais-je.. on est coincé, le moteur chauffe, s’use.. toujours moins que les nerfs. On met la radio, sans l’écouter. Le concert est ailleurs. Klaxon, hurlements... Car la voiture en ville est source de violence. Il faut forcer le passage, paralyser l’autre d’un regard. Se faufiler, éviter les piétons, les livreurs de pizzas, les bus. Si on regarde c’est pire que le métro.. On peut aussi marcher. Certes, mais les mêmes danger roulant sont toujours là et cette fois plus de carapace. On s’englue dans une marée humaine grouillante dont on a du mal a sortir. Il y a trop de monde dans cette ville. Et pourtant on nous envie « il y a toujours quelque chose a faire à paris » Oui, toujours plus qu’à Aurillac ou Gif s/Yvette.. Mais c’est tellement plus fatiguant, plus coûtant. Des files d’attentes, des places limitées. Pour un musé, un ciné, un concert. Des parcs qui se remplissent dès qu’il fait beau, et les magasins dès qu’il pleut. A croire que nous avons tous envie de la même chose au même moment. Paris emprisonne. Paris divise. On a jamais été aussi seul que dans les grande ville. ON ne se vois plus, on se croise. On parait, on s’expose sans entendre le cri de la misère ou des affamés. Pris en otage dans cette ville tentaculaire, pour le droit de survivre. Par lassitude, par dégoût. Le décor a pris le pli de notre mélancolie. Les quartiers sont défigurés les uns après les autres. On se rend sans combat aux bulldozers de la fonctionnalité. Tout devient délavé et sans âme. Plus de vie de pallier, de quartier, plus de vie d’ailleurs puisqu’il ne reste que l’ennui. Le monde s’urbanise. Nous vivrons tous des fausses aventures dans des villes semblables, avec les mêmes boutiques, habillés pareils, à manger la même merde fabriqué par les mêmes boites. Et en gardant des quartiers riches, sécurisés et propre. Et des quartiers pauvres de plus en plus laissés à l’abandon. Les exclus dans la rue et les nantis au balcons. Le Parisien n’est plus un conquérant. C’est un citadin qui couve lentement sa mort en spectateur passif d’un monde qui le dépasse. Il ne reste que la nostalgie d’un Paris glorieux, historique, communard et populaire que l’on retrouve dans les livres. C’est ces souvenirs que cherchent encore les nombreux touristes que l’on promène en troupeau dans les quartiers préservé. Dans la ville ds lumières, les feux sont cathodique.

 10 mai 2010 : LA CITATION DU JOUR 
Les images existantes ne prouvent que les mensonges existants. - GUY DEBORD

 4 mai 2010 : OUPS !. J’AI VOMI...par Tortue Ravachol 
Le 1er mai,les vieux cochons défilent a la gloire de la pucelle d’Orléans,nostalgie de la chair fraiche de la demoiselle,conquérante et guerrière,qui fume sur le bucher du malheur,des batailles...L’hallucinée de l’histoire de France,Jeanne d’Arc,a fait des émules,nostalgiques des croisades et autres Cathos frustrés,en manque de sensations corporelles,en quoi ces échappés,d’un passé peu glorieux,peuvent-ils s’éclater a agiter des chiffons tricolores en l’honneur d’une demoiselle qui connaissaient plus le maniement des armes,que celui du maniement de la pompe a plaisir d’un male dominant...Personnellement,j’ai plus de respect pour les travailleuses du sexe que pour une gamine,trancheuse de tétes,qui n’a jamais vu le loup... Oups !!!J’ai vomi... Le 1er mai 1961,l’autre extréme est bien en place a Cuba,et l’ex compagnon de lutte de Che Guevara,Fidel Castro se permet un coup d’éclat,aprés les coups d’état,la suppression des élections libres...Il est certain que "Si les élections pouvaient réellement changer les choses,elles seraient interdites depuis longtemps...".Et bien,ce cher Fidel nous a prouvé le réalisme de ce slogan,avant méme son existence... Oups !!!J’ai vomi... Le 1er mai 1975,les Khmers rouges sont au pouvoir au Cambodge,les massacres et autre génocide sont a l’ordre du jour,le monde assiste,les bras croisés,a l’ignominie.Ce gouvernement est membre de l’ONU,mais comme par hasard,les nations unies reconnaissent quatre types de génocide,mais les massacres du Cambodge n’en font pas partis,la question de l’ampleur n’est pas un critére fondamental... Oups !!!J’ai vomi... Le 1er mai 1907,Jacob Law,Anarchiste Russe est arrété pour avoir tiré sur les cuirassiers qui réprimaient les manifestations a Paris,il purgera dix-huit ans de bagne pour avoir attenté a la vie d’un officier de la garde républicaine...Il subira,a force d’insoumission,multiples vexations et de longs séjours au cachot... Oups !!!J’ai vomi... "Alors,tu me l’as acheté mon brin de muguet,le porte bonheur censé apporter chance et joie jusqu’a l’année prochaine... Ah !Tu as un vase,superbe... Euh,ne le mets surtout pas dedans !!! Oups !!!J’ai vomi..."

 3 mai 2010 : VAS TE FAITE MAI..tre 
C’est le doux mois de mai. En mai : fait ce qu’il te plait dit le dicton. On peux donc : fêter ses martyres, ou défiler avec les pourceaux du FN, offrir un brin de muguet, mais surtout faire la fête du travail. Fêter le travail ?... Quelle drôle d’idée, comme si on demandait à un mouton de célébrer la fête du méchoui. Cette fête a été totalement dénaturée. On devrait même arrêter. Surtout en cette période de libéralisme galopant. " Travailler plus, pour gagner plus" nous avait dit l’autre nain, c’était déjà une bien piètre idée, une truc pas enthousiasmant, une escroquerie mal camouflée. Car la traduction de cette belle formule c’est : travailler à n’importe quel prix pour crever encore plus vite.

 27 avril 2010 : DES PLAIES AU COEUR.. (par Tortue d’lutte) 
Nous assistons,placides,le regard vide,au déclin de cette civilisation,en sommes-nous vraiment tristes ?Ou au contraire,cela remplit-il nos ames d’un nuage de joie dévastatrice ? Nous sommes les génèrations Tchernobyl,pas vraiment mutantes,mais notre cerveau en porte les stygmates... La pollution a rongé nos neurones,nos sentiments,on s’accroche a notre infime bonheur,celui de la poudre aux yeux et nous respirons les particules radioactives d’un destin pollué a l’uranium... Tous les jours,on se sent un peu plus frustré de notre inexistence,d’étre transparent,si peu d’importance donnée a l’individu,nous sommes tous,autant que nous sommes des fantomes,camouflés derrière le drap blanc de l’indifférence. Alors,on essaye,tant bien que mal,de se réconforter au milieu de notre petite tribu,si on a la chance d’en posséder une,car méme les relations humaines,de nos jours,sont devenues une histoire de possession... A quand l’achat de famille et d’amis a la superette du coin ??? Certains privilégiés du système s’offrent déja des enfants en bas age,dans certains pays du tiers monde,a quand la génèralité ? Procédés ou l’humain n’est plus qu’une piéce de viande vendu aux kilos... Prétextant le bien étre d’une personne,ils se permettent,a grands coups de dons monétaires de soulager une famille,d’une bouche a nourrir... Priver les liens du sang,de subsister,au lieu de donner a manger a un clan,les "importants" de ce monde préférent amputer,dépouiller une filiation pour leur confort sentimental personnel... Les puissants,distributeurs de bonheur ?Ou encore et toujours des plaies au coeur...

 26 avril 2010 : LA CITATION DU JOUR 
Sur les décombres du pouvoir actuel, peux s’élever un pouvoir plus néfaste. En remplacant l’un par l’autre, le peuple ne pourra se délivrer de la honte et de l’esclavage du capital. Il lui faut conquérir une existence où il assumera tout le pouvoir lui-même et ne dépendra d’aucun appareil d’etat ni de parti. - NESTOR MAKHNO -

 19 avril 2010 : LA DICTATURE DU CHAGRIN 
C’était aussi amusant que pathétique que d’écouter les larmoyantes chroniques quotidiennes sur la « catastrophe » Polonaise. On ne peux s’empêcher de repenser à Stig Dagerman, et sa Dictature du chagrin si prophétique. En effet c’est le même schéma qui se répète. Le chagrin organisé et instrumentalisé avec comme unique fin : construire un mythe. Le recueillement et les larmes utilisé comme si elles étaient l’unique voix du peuple. A croire qu’en Pologne il n’y a que des milliers de repentants qui pleurent leur tyran. Ce président réactionnaire, homophobe, sorte de néo dictateur qui à conforté son trône par une répression soutenue. Qu’ils se consolent donc, il leur reste un double encore opérationnel.. Mais il suffit d’un crash d’avion pour justifier l’entrée au Panthéon, mis en musique par l’hypocrisie rythmée des médias. La mort décidément nettoie bien des chose pour les pensées des vivants. La dictature du chagrin exige les larme du plus grand nombre, et ne fait que nous rappelé que la liberté régresse devant le conformisme érigé en système

 12 avril 2010 : C’EST GLAUQUE ET CA PUE ! - (par Tortue Chaos) 
Eternel recommencement,toujours étre obligé de sortir de bon matin,pour croiser les agités de 8h00,les aliénés dopés a la caféine se ruent sur leurs voitures... Certains,pour participer a l’enrichissement de l’état,par le biais de prélévements mensuels des trésors publics,leur travail,source de tant de soucis,les rassurent,un salaire et la douce sensation indéniable de participer activement a une société,ou il fait bon vivre... Est-ce que la personne aliénée est persuadée que payer des impots,lui donnera un accés V.I.P a l’entrée du paradis ??? Est-ce qu’il aura le droit a un backstage,au concert de Jésus et ses apotres ??? Tous les matins,mon regard est subjugué par la valse insécente des morts vivants du Capital,la loi du pognon,de l’offre,de la demande,du profit,de l’envie,m’oblige a réagir comme une béte effrayée,traquée,je suis en proie a la terreur,le tango du prolétariat me refera-t-il danser dans la souffrance a nouveau ??? Bouger aux sons des machines,tel un pantin de coton aux mains du conseil d’administration de l’esclavagisme ? J’ai tellement peur de devoir,a nouveau,baisser mon pantalon et offrir mes jolies fesses au PDG sodomite,celui qui profite de mes faveurs,mais qui ne paye pas la passe,violer brutalement par un actionnaire de cette société...Cette image me laisse perplexe,tant de personnes doivent avoir du mal a s’asseoir... Nous sommes tous,un jour ou l’autre,victime d’un harcélement,qu’il soit moral ou sexuel,les puissants ont de l’imagination,et la perversité du commandeur n’a aucune limite !!! Je préconise donc,la prise de Prozac et de la ceinture de chasteté,pour tous les gens qui veulent se lancer sur le marché du travail... C’est glauque et ca pue !!!

 12 avril 2010 : LA CITATION DU JOUR 
L’essentiel n’est pas d’être utile aux dominés mais nuisibles aux dominants - FRANCK LEPAGE

 25 mars 2010 : LA CITATION DU JOUR 
Le monde moderne n’a pas le temps d’espérer, ni d’aimer, ni de rêver. - GEORGES BERNANOS.

 18 mars 2010 : SANS CIEL, NI ATTACHE, NI RIEN 
Il semblerait que l’abstention ait triomphé, lors de la dernière élection. Nous voici vraiment devenus des orphelins, nous, pauvres européens. Si seuls dans notre mode de vie égoïste. Nous vivons sur les ruines d’un système qui n’en finit pas de mourir, avec plus rien pour se raccrocher, sauf nos gadgets prêts à consommer. Cela prouve au moins une chose : que dans notre majorité, nous ne croyons plus à la politique ni à ses chantres, pas plus que nous ne croyons en Dieu ou en ses ministres. Pas davantage dans les valeurs familiales ou la morale. Nous refoulons aussi l’éducation, telle qu’elle nous est actuellement proposée. Nous voulons encore moins de l’héroïsme, du prestige de l’uniforme, de l’armée et de la patrie. Et même la culture a remplacé l’art. Bref nous voici complètement nus avec nos possessions. Moralement dépossédés de tout mais riches d’objets de substitution à la vie. Beaucoup se consolent dans des univers virtuels où ils peuvent choisir des vies factices plus agréables que la réalité. Il serait temps d’inventer ou de bâtir un système qui nous permette de renouer avec la vie, les autres. . Choisir l’esprit contre la matière.

 10 mars 2010 : LA PESTE EN CHEMISE DE NUIT BRUNE 

Lorsqu’arrivent les élections on voit immanquablement ressurgir les mêmes débats et les mêmes fantômes. La sécurité, le pouvoir d’achat, la violence, l’immigration. Il faut bien brosser le mouton dans le sens du poil. C’est lui qui vote. Il y a bon nombre d’électeurs que je qualifierais de « chemises de nuits brunes ». C’est cette majorité silencieuse, anonyme, qui nettoie sa voiture chaque weekend, qui achète des écrans plasma géants, des I-phone, qui consacre 13% seulement de son budget à l’alimentation, et pire encore qui se reproduit. Ils ne sont même pas fasciste, au mieux ils ont vu un reportage sur 1942 et se disent que c’est une triste période, terrible comme le séisme en Haïti ou la misère en France qu’ils ne veulent pas voir même en bas de chez eux. Ceci n’est pas leurs soucis : chacun pour soi et Dieu pour tous. Ils ne s’intéressent qu’à leurs biens et leur troupeau. Jolie famille toute en couleur qui ne veut pas être dérangée, ni inquiétée. Les malheurs restent derrière la porte blindée. C’est donc ces gens que courtisent tour à tour le FN ou l’UMP. Ils jouent sur la corde sensible des enfants, sur la peur qui déterminera leur vote. Que d’images violentes alimentent la propagande des médias, que de fait divers on monte en épingle pour entretenir les craintes. Peur d’avoir sa voiture brulée, peur que sa fille sorte avec un arabe, peur d’être cambriolé ou volé. Ils tombent dans le piège de l’insécurité et du racisme. On leur donne un ennemi à haïr. Le bouc émissaire qui revient à toutes les périodes de l’histoire de l’homme. Vu que nous n’avons plus de guerre pour trouver des ennemis à l’extérieur, il faut bien en inventer à l’intérieur. Car l’état a besoin d’avoir des ennemis pour pouvoir resserrer les libertés. Et cela avec l’assentiment du plus grand nombre, c’est ça la démocratie. C’est cette foule silencieuse, victime de la propagande qui en mettant son bulletin dans l’urne ne fait que resserrer le joug. Sans se rendre compte que de vote en vote on perd de plus en plus nos libertés fondamentales. Il n’y a pas de pire criminel que l’homme ordinaire, pour sa tranquillité il détruirait l’univers.



 3 mars 2010 : LA CITATION DU JOUR 
Le bonheur de tous ne s’obtient qu’en désindividualisant chacun. Le bonheur de tous ne s’obtient qu’aux dépends de chacun. Pour être heureux, soyez conformes. - Andre gide

 24 février 2010 : LA MORT A VENDRE 
C’est en passant devant l’étal d’une boucherie, que m’est apparue dans sa nudité la plus crue toute la misère du genre humain. Tous ces gens dans la boutique avec leurs mioches accrochés au cabas. Les yeux fixés sur ces cadavres dépecés, encore sanguinolents. Pire qu’une toile de Francis Bacon. Ca pisse encore rouge, on entend presque le cri de la bête qu’on égorge mais cela ne suffit à distraire l’homme qui guette au milieu de ce sordide étalage le meilleur morceau pour satisfaire sa panse. Peu importe le prix, peu importe qu’un être vivant soit arraché à la vie. Ils ne voient rien, ne veulent rien savoir des souffrances, du carnage. Ils se contentent de se bâfrer et de déposer de leurs lèvres humides et grasses un baiser sur le front de leurs progénitures. Comme quoi on donne des gestes d’amour n’importe où. Bref au milieu de ce présentoir sordide, on s’affaire, on se donne des airs importants. Comme toujours l’égoïsme des vivants piétine la mémoire des morts. Sauf qu’ici on se fiche des morts, ce ne sont que des animaux ! On trouve que tout va bien dans le meilleur des mondes, que les choses sont en ordre. Ils ne sentent même pas la mort présente derrière les vitrines réfrigérés. Au milieu trône une tête tranchée, avec le fameux persil. Je lui trouve plus de noblesse que dans cette triste agitation des clients qui, imperturbables continuent leurs courses. L’homme aurait dû s’élever vers la nature au lieu de la ramener à sa misérable existence. Cela lui aurait évité de se croire un être supérieur et d’infliger ainsi au monde sa cruelle mégalomanie. Qu’importe les carcasses, les souffrances des animaux de laboratoire pour les besoins de la cosmétique, les cris des bêtes qu’on ose dépecer de leur fourrure pour que l’homme puisse exhiber sa richesse. La faune meurt et bientôt ils ne pourront même plus montrer ce qu’étaient ces animaux si rigolos à leurs stupides enfants. A ce moment il sera déjà trop tard. Mais Vanitas, vanitatis et omnia vanitas.

 18 février 2010 : LA CITATION DU JOUR 
L’homme a beau parcourir les mers, le ciel change, jamais son âme. - Quintus HORACE

 8 février 2010 : DECOMPRESSE DES CONS PRESSES 
Les prochaines élections se rapprochent. Entre ceux qui font trop de bruits, ceux qui s’embourbent dans leurs mensonges et ceux qui ne sont la que comme faire valoir des nantis.. On se demande vraiment pourquoi perdre son temps à aller faire la queue avec son petit papier. Certes, on peux voir ca comme un devoir de voter anti gouvernement actuel. Il faut bien avouer que nous avons toucher le fond. Mais la véritable sanction est d’arrêter de voter tout simplement. Tant qu’il y aura la queue aux urnes, le spectacle continuera. Piétinant les derniers droits qu’il nous reste, écrasant toutes les libertés les plus élémentaires au nom de la sacro sainte démocratie. Car les droits sont fait pour ceux qui les écrivent. Voter c’est se résigner à ce que les choses ne changent pas. A vouloir sauvegarder cette fade tiédeur par peur d’autre chose. On est libre de voter parmi un choix imposé, libre aussi de continuer à courir après des chimères inutiles comme le pouvoir d’achat, ou ce confort qui ne sera jamais assez confortable. Libre de tout choisir si l’on reste à sa place.

 28 janvier 2010 : UN JOUR SI ORDINAIRE 
On est le 28 janvier. Je viens d’apprendre a grands bruits de radio que c’est l’anniversaire du président. La seule chose qui me fasse plaisir, c’est que cela lui fait encore une année de moins à vivre. Humana vana….

 20 janvier 2010 : LA CITATION DU JOUR 
Les libertés dont nous avons besoin, personne ne nous les donne, il Faut que nous les prenions. - ALFRED DÖBLIN

 14 janvier 2010 : UN FROID DE CONNARD 
Le froid, la neige le verglas.. On ne parle que de ça, que l’on soit à un concert ou au bar du coin. La conversation météorologique a pris le dessus. Le reste n’as plus d’importance, balayé les véritable problèmes. Froid moi ?, jamais, je porte Thermolactyl de Damart. Dans les rues blanches, les gens avancent en souffletant, l’équilibre hésitant, les vitrines racolent : soldes intégrales, la vie moins chère : la vie Auchan. Ils respirent de l’oxygène gelé, soufflent, ils regardent les yeux vides, souffrent, ne souffrent pas. Malheureux, pas malheureux. Un Coca Cola pour un sourire. Et la ville s’ennui, s’endort dans son tapis blanc. Les télés chauffent tellement elle marche. Il ont Free, ils ont tout compris. Après tout on serait mieux dans sa prison doré au loyer démesuré. Pour l’ameublement, l’électro ménager : choisissez bien , choisissez But. Il faut se réchauffer. On bois, et on trinque encore, un alcool à dégouter un cadavre d’y être conservé. Lampé au radiateur liquide. En hivers je prends Actimel, ca agit comme un fortifiant des défenses naturelles. On se presse, a travers les gens, des ménagères qui font leurs courses, les sacs plein de Findus car c’est plein de protéines, , de la nouvelle Pizza Buitoni à pate encore plus fine, de purée Vico le roi de la pomme de terre. La course pour les courses devant les étalages.. S’il ya des mômes c’est encore pire. Ils ont toujours faim, surtout l’hiver. Les radiateurs a fond. L’assurance est payé : merci Cerise. Ici on peux payer en 6 mensualités. Vie à crédit, en débit continue. J’aurai du mettre une écharpe. Ca caille, ben oui, c’est l’hiver.. On ne s’en rends pas compte mais il peut encore ya avoir des saisons. L’homme n’a pas encore tout détruit, ca viendra. Chaque chose en son temps, les réserves de la planète sont presque épuisées. Il n’y aura bientôt plus rien. L’humanité c’est dépassé. Mais depuis qu’il fait froid, je trouve la ville plus digeste. La vie passe mieux, comme avec un Aspro 1000 géant.

 4 janvier 2010 : 2010.... l’ODYSSEE DE l’IMPASSE 
Ca y est encore une de passée, « ça, c’est fait » comme on dit. Pour une fois je ne vais pas jouer le corbeau, car 2010 s’annonce vraiment bien. Les conditions sont enfin réunies pour que la révolte qui sommeille en nous et devant nos télés, puisse enfin se concrétiser. Nous avons le gouvernement le plus honteux depuis la fin de la dernière guerre. Incapable, hautain, raciste et écœurant, une pléthore de marionnettes sordides agitées par les ficelles du capital. Et puis la fameuse crise. Je la bénie : la fête est finie. L’opulence et la dictature des caddies est morte. Cette crise qui va peut être faire éclater ce vieux monde essoufflé. On y est presque. Un dernier galop avant l’abîme. Notre société est basée sur le travail et le profit, et malheureusement la croissance n’existe plus. ON fait semblant d’y croire avec des enquêtes commandées. Mais comment croire à une croissance infinie dans un monde finie. Même un gamin le comprendrait. Tout n’est que factice, la relance comme l’argent qui sort des banque et donc de nos dettes. La planète se tarie, la planète se meure à cause de nous. On aura beau avoir recours aux technologies les plus pointues, la science ne résout pas tout. Car, sans énergie, ces innovations ne valent rien. L’homme est un gamin qui a cassé son jouet et qui ne sait plus le remonter. Nous avons trop gaspillé, nous avons trop produit et nous nous sommes trop reproduits.. Plus de pétrole, et bientôt plus de nourriture ou pire : plus d’air ou d’eau. Et on se félicite des Grenelles de l’environnement. Comme si cela nous donnait un ultime sursis. Des réunions d’experts, d’industriels et de politiques votant des taux de pollution alloués auxpays riches, ou annonçant des chiffres qui se veulent rassurant et sont déjà obsolète. Car le désastre est déjà là, et bientôt l’humanité ne sera plus qu’un mauvais souvenir digéré par la planète. Bon 2010 !

 17 décembre 2009 : LA CITATION DU JOUR 
L’économie en est venue à faire ouvertement la guerre aux humains ; non plus seulment aux possibilités de leurs vie, mais aussi à celles de leur survie. - GUY DEBORD

 14 décembre 2009 : EN ROUTE POUR LA JOIE 
Pour une fois, je vais devoir changer de ton.. Il n’y a que des bonnes nouvelles qui tombent. Je vais finir par devenir optimiste, voir même joyeux. Du coup les textes vont s’en ressentir.. Enfin la fin de 2009, nous emporte vers les rivages de la bonne humeur, c’est tout de même mieux que les gags lourdaud de Danny Boon.. 1* Barak Obama prix Nobel de la paix.. Il y a de quoi s’étouffer en riant. L’homme qui est à la tête de la plus puissante armée du monde, celui qui vote des budgets militaires colossaux, celui qui envois 30000 nouveaux soldats pour une guerre injuste. Celui qui est à la direction du pays qui fait le plus pour détruire la planète par son industrie.. Quel dommage que Pol Pot, Hitler, Pinochet ou Staline ne soient plus la pour la compétition. 2* Johnny Halliday est en train de crever. Enfin ! Il chante depuis que je suis né, je n’en peux plus de cet icône pour beauf. Ce crétin qui n’a jamais rien composer, qui en interview est aussi abruti qu’un sportif. Et dire que les médias s’acharne à nous faire croire qu’il fait parti de la culture. Avec le gouvernement actuel, le drame c’est qu’ il risque même de finir au Panthéon. 3* La grève continue sur le RER A. Voila une bonne nouvelle, qui bousculent la routine sans failles de millions de salariés. Enfin une réaction au milieu de l’apathie glaciale qui nous endors. N’oublions jamais que le droit de grève est le recours nécessaire pour ceux qui sont exploités quotidiennement. Vivement l’extension du mouvement. 4* Silvio Berlusconi frappé par une statuette. Comme quoi l’art est bien une arme. Le beau Silvio n’a perdu que deux dents mais est sans doute redescendue de sa superbe. La vanité à un prix. Et puis c’est toujours mieux que les tartes à la crème.. Pour conclure, si en 2010 il n’y a que des nouvelles comme ça.. On va peut être passé une année interessante.

 8 décembre 2009 : LES BOULES ET LES NEONS 
Paris s’illumine, Paris clignote. Les fêtes se font racoleuses. Vitrines de toutes les convoitises, et aussi de toutes les frustrations. Des lumières presque indécentes quant on connais le nombre de gens qui restent dans les rues et qui meurent de froid. Tribu de l’époque vendu au mercantilisme, déguisement sordide un peu comme ces vieilles courtisanes qui pour cacher leur peau fanée et vérolée se cachent sous des tonnes de poudre et de fard pour masquer leur misère..

 2 décembre 2009 : MISERE ET CORDES 
Ca faisait longtemps que nous n’avions pas parler de nous.. Faut dire que l’actualité va tellement vite qu’on a à peine le temps d’ingurgiter une mauvaise nouvelle, que déja 10 autres se profilent. Tout passe et se ressemble au pays des grands ensembles. Alors, ou en sommes nous ? Sous la pluie bien sur.. De retour de 2 dates dans l’Est avec nos amis d’EXOGENE.. L’ambiance était la.. Maintenant il faut faire face au retour dans le mur de la réalité. Le hic, c’est que le synthé de Vérole bug.. Et de nos jours, un synthé c’est comme un portable ca ne se répare pas. on jette. C’est la logique du monde de la consommation. Ca va nous mettre un coup de frein dans nos projets.. D’abord un split Cd avec un groupe d’amis (surprise) .. Puis la préparaton d’une tournée pour 2010.. et le nouvel album.. Bref. de quoi faire.. Pour le reste, après cette note presque optimiste je vous rends à France Intox (105.5) pour un plongeon direct et sans retour dans le monde impitoyable de la réalité..

 16 novembre 2009 : LE MUR..TOUJOURS LE MUR.. 

On a fêté l’anniversaire de la chute du mur de Berlin. Chacun saluant cet événement comme un formidable élan de liberté. Une cérémonie bien orchestrée qui a du coûter bien cher pour bien peu de chose, sauf mettre en valeurs les dirigeants de ce triste monde. Ces pathétiques marionnettes avec leurs parapluies n’étaient pourtant pas les participants idéaux pour célébrer cette date. La cérémonie comme toujours empestait le convenu et le discours empathique. A quoi bon saluer la liberté, lorsqu’on la piétine chaque jour ? Entre les russes qui veulent revenir à la peine de mort, ou la France qui évacue les réfugiés plus vite que les déchets nucléaires, on rigole bien. Mais le despotisme amène la corruption, et la corruption soutient le despotisme. Rien n’arrête la folie de l’homme dont les yeux sont crevés par l’habitude. Car des murs il y en a !! Il en reste encore à abattre. Les mille kilomètres entre le Mexique et le Texas, les 670 kilomètres entre Israël et la Palestine, le mur et son no man’s lande entre les deux Corée, les mus religieux a Belfast pour ne citer que les tristement plus célèbres. Chaque mur est une arme contre les minorités, un instrument de répression. Mais il est aussi des murs sans brique encore plus difficile à abattre, l’exclusion, l’enfermement, la ghettoïsation. La leçon de l’histoire. On aurait du se souvenir du mur d’Hadrien, de la muraille de Chine ou même la ligne Maginot. Il n’en esti rien. Les murs fleurissent de façon anodine dans le paysage sécuritaire. Le futur sera-t-il celui du cloisonnement ? Entre les élus, nantis d’un côté et ceux dont on ne veut pas de l’autre ? Car si briques sont facile à casser, les barrières mentales ne tomberont pas seule.



 4 novembre 2009 : LA CITATION DU JOUR 
Quand on ne croit à rien, les sens deviennent religion. Et l’estomac une finalité. Les aliments remplacent les idées. Les Français depuis plus d’un siècle savent qu’ils mangent. Du dernier paysan à l’intellectuel le plus raffiné, l’heure du repas esl la litjurgie quotidienne du vide spirituel. - EMIL CIORAN

 29 octobre 2009 : POUR LE PLUS BEAU SOURIRE. 
Actuellement 33 millions de Francais sont fichés. Qu’importe le nom du ficxhier ou le lieu ou il est conservé. Les fiches fleurissent. Même relaxé, ou après une procédure judiciaire donnant un non lieu les fiches continuent d’éxister. Un beau travail, puisque cela fait la moitié de la population. c’est un grand pas pour l’égalité sans doute ? De même les prise d’ADN, mise en place au début uniquement pour les délinquants sexuels, on commencé à se démocratiser. Aujourd’hui, du syndicaliste au manifestant jusqu’au petit déliquant environ 1 million de prélèvement on été fait. Cette dérive de la pratique tend maintenant à devenir obligatoire. Coment refuser lorsqu’on y est inviter avec toute la diplomatie policière ? Lorsque l’avenir est l’agence Européenne du fichage et la mise en commun des dossiers de toutes les polices d’Europe.. Le monde va devenir bien petit.

 15 octobre 2009 : VOL AU DESSUS D’UN NID DE RELOUS 
On savait déjà que la démocratie se trainait dans le caniveau. Mais il manquait encore le coup d’éclat de ces derniers jours, pour mieux sentir notre retour à la monarchie de droit divin. En politique c’est toujours ce qui se passe sous nos yeux qui est le plus dur à comprendre et digérer. Mais cette fois nous n’aurons pas besoins de bicarbonate !! Ce qu’on reproche souvent au système démocratique c’est qu’il tend davantage vers l’égalité, plus que vers la liberté. Comme une « moyennisation » de la société, qui engendre les mêmes besoins de consommer, les mœurs conforme à la culture actuelle. La force du nombre par le vote mais un seul pouvoir en place, qui est la garantie de la sécurité et de l’atonie ambiante. C’est aussi pour cela que les discours sécuritaire sont plébiscité par une population qui n’aspire qu’à la tranquillité et aux choix des programmes. Cette égalité, donc devrait donner des chances identiques à chacun puisque nous sommes censés être tous égaux en droit. Qui est dupe ? Notre ancien président, en adoubant le prince Jean à la tête d’un grande puissance commerciale, viens de renouer avec les privilèges de l’ancien régime. Arrivistes, courtisans et laquais vont pouvoir à nouveaux se pavaner plus librement, puisque chacun sera juger selon son rang et non ses mérites. Une fois de plus ce pays reviens à la monarchie de droit divin. Les élus au balcon saluant de leurs Rollex, et le peuple de plus en plus démunis. Reste a attendre un nouveau souffle révolutionnaire. Après tout Paris à bruler plus d’une fois.

 12 octobre 2009 : LA CITATION DU JOUR 
L’époque et le monde, l’argent et le pouvoir, appartiennent aux êtres médiocres et fades. Quant aux autres, aux êtres véritables, ils ne possèdent rien, si ce n’est la liberté de mourir.
- HERMANN HESSE-


 7 octobre 2009 : BEAUCOUP DE PLUIE POUR RIEN 
Ouf ! La pluie est de retour. Fini l’été. Oubliées les vacances et les 3000 photos numérisées. La pluie revient, c’est tellement agréable, si seulement toute cette eau pouvait laver nos maux. Les yeux fixés vers les nuages, à la recherche d’un peu de fraîcheur, on se prend à espérer. Mais pour nettoyer la misère actuelle, c’est le déluge qu’il faudrait appeler. Car les tristes derniers mois de l’année sont toujours sans pitié. Il pleut des cordes, comme il pleut des suicides chez France-télécom. Ah, si la pluie pouvait noyer Besson et ses expulsions dégradantes, si la pluie pouvait emporter Hortefeux et ses dérapages racistes. Plus simplement même qu’un tsunami raye de la carte ce gouvernement de parvenus qui nous écrase du haut de sa suffisance. Nous n’étions jamais tombés si bas, dans la vulgarité et la mesquinerie. Dictature de la vanité et de l’exclusion, pour l’oublier, on regarde le ciel comme si un secours pouvait venir. Mais en vain, le ciel est vide. Ainsi, retour au ciel gris, gris comme la ville, gris comme nos âmes. « La tristesse durera » comme disait Van Gogh. Que la pluie balaie tout, dans un grand raz de marée salvateur. J’espère que nous pourrons simplement encore payer ce toit qui nous abrite. Car après la taxe Carbonne, l’augmentation du forfait hospitalier, de l’électricité, des impôts locaux, après la future hausse des cigarettes, de l’essence, et même après toutes les hausses que l’on a pas encore votées ni inventées... Avec quoi paierons-nous ces loyers qui ne cessent eux aussi de monter ? En travaillant le dimanche me direz vous, ou même tous les week-ends, et les jours fériées, ou encore la nuit. On n’est plus à une compromission prêt. Retour à l’esclavage volontaire, dans une civilisation cloisonnée ou la seule liberté est sur le net. Le choix de zapper sur des images ou des films qui deviennent le reflet d’une vie que l’on ne contrôle plus. Nous ne faisons que régresser socialement. Descendre dans cette spirale sans fin, de moins en moins humaine. Ah ! Que la pluie de ce matin faisait du bien…

 22 septembre 2009 : PENSE AVEC DES COUPS 
C’est aujourd’hui le 1er Vendémiaire 218. Bonne année à ceux qui croient encore que le mot révolte à un sens, que Liberté n’est pas juste un slogan à écrire sur un mur et qu’il y a toujours un tyran à abattre. Car nous n’avons de républicain que le nom. L’autocratie proclamée de Nicolas le petit ; nous a fait régressé jusqu’à de séculaires débris, d’aristocratique décombres, ou fleurissent l’exclusion le racisme et l’injustice. Ces amas de déchets ont besoin d’un bon coup de balai si on ne veux pas obstruer la place où devrait s’élever l’édifice de l’avenir..

 21 septembre 2009 : LA CITATION DU JOUR 
S’il faut toujours beaucoup pour soulever le peuple, il faut quelquefois bien peu pour l’appaiser - JEAN-PAUL MARAT

 15 septembre 2009 : REPRODUCTION & DESTRUCTION 

Entassés dans le métro, cul à cul en bagnole, empilés en vacances, obligés de faire la queue dans n’importe quelle boutique, agglutinés au bar pour commander. Trop de monde partout. Vive le mois d’août. La surpopulation est un fléau. Il est des jours où si on avait un lance flamme on serait heureux de s’en servir. Il n’y a même pas besoin de haine pour avoir envie de supprimer son voisin. La multitude m’oppresse. Nous vivons dans une fourmilière désolée et désolante. Nous sommes déjà trop nombreux pour vivre convenablement sur cette planète, qui meure à force de supporter le poids des milliards d’humains qui l’infectent. Et les chiffres augmentent toujours, inexorablement, presque 7 milliards en 2009.. La multitude est notre arrêt de mort. Ite missa est. Notre condamnation n’attend plus qu’une poignée d’années. Nous augmentons les déserts à force d’assécher les sols, nos fleuves ne font que charrier vers la mer des déchets trop nombreux, le sous-sol regorge des rebuts atomiques, et l’air se raréfie. Et pourtant ce tocsin, n’inquiète personne..

Nous nous multiplions sans fin, comme si nous avions peur de mourir seul. Nous voici donc condamnés à la peuplade. Partout pullulent ces intrus inesthétiques et braillards que sont les enfants. La famille, pillier inexorable et intemporel de l’ordre établie. Car il faut toujours des enfants, en nombre de plus en plus conséquent. Penser donc, il faut plus de fidèles aux religions, il faut plus de militaires pour les guerres, il faut plus de consommateurs pour les industriels, il faut plus d’électeurs pour les nations, il faut plus de flic pour garder le troupeau.. BREF, il faut des enfants pour tout le monde. C’est bien pour cela qu’à n’importe quelle époque, religions et états se sont toujours entendus pour favoriser les natalités. Quoi qu’il en soit, les ressources naturelles seront bientôt épuisées, et nous ne pourrons plus nourrir tous ces chiards qui naissent en surnombre chaque année. Il n’y a pas d’autres solutions que d’arrêter de mettre bas des mômes si nous voulons un avenir. Les parents irresponsable, prépare le génocide de demain.



 9 septembre 2009 : MISERE DES TEMPS PRESENTS 
Voici un fait divers récolté dans la presse. Ces fameux entrefilets de quelques lignes auxquels nous sommes condamnés dans ce monde qui n’offre plus de vraies perspectives. Une histoire sordide perdue au milieu de milliers d’autres. Un épisode qui transposé au cinéma serait taxé d’excessif, ou d’exagéré. Et pourtant, ce n’est que la réalité ! Chaque jour apporte son lot de malheur, de mort, de suicide. Une vie partit de rien pour arriver à la misère. C’est pour cela que je ris doucement quand on me dit que nos paroles sont pessimistes, ou déprimantes. Nous n’avons pas choisi le monde dans lequel nous sommes nés. Nous ne faisons qu’y dépérir lentement, comme dans un long et douloureux supplice. Et chaque matin s’étalent ces tranches de vie, qui révèlent la pire misère humaine. La barbarie de l’homme s’y décline sur les facettes de sa démesure. Voici l’affaire : L’autopsie pratiquée mercredi sur le nouveau né retrouvé mort dans les bras de sa mère de 13 ans lundi à Chennevières (Val-de-Marne) a confirmé la thèse de l’infanticide. L’adolescente aurait tué ce jour-là sa petite fille de 70 coups de ciseaux, juste après avoir accouché dans la salle de bain chez ses parents qui, pourtant présents à ce moment, ne s’étaient aperçus de rien et n’avaient pas remarqué sa grossesse. Pas besoin d’analyse, la violence est le fruit d’une société malade. Ces affaires fleurissent chaque jours, mais intéressent mois que la dernière tenue de Paris Hilton, ou le prochain match de l’équipe de France. Jusqu’où cela ira-t-il ? Le cinéma nous ouvre la voie. Alors …. Le monde est-il absurde parce que l’on s’ennuie ? Ou s’ennui-t-on car le monde est absurde ?

 31 août 2009 : LA CITATION DU JOUR 
L’art de gouverner n’est que l’art de dépouiller et d’asservir le plus grand nombre au profit du petit nombre, et la législation, le moyen de réduire ces attentats en système. - MAXIMILIEN ROBESPIERRE

 25 août 2009 : IL N’Y A QUE LA VERITE QUI BLESSE 
Les temps sont durs pour tout le monde, les délocalisations se font à tour de bras. Les sociétés effrayées par cette crise cherchent une croissance en mettant sur la paille des milliers de salariés. L’écologie est déréglée, et la pollution frappe. Certaines plages deviennent abandonnées en pleine période estivale. On s’intoxique jovialement en tenue de congés payés. La rentrée s’annonce dure, très dure. Car tout s’emballe. Le gouvernement ne sait que générer des haines. Créant un fossé de plus en plus grand entre les parvenus et les plus démunis. Incitant les Français à la dénonciation, pour légitimer ses monstrueuses expulsions. Rien ne va, le pire est à venir. Il faut bien en finir avec l’agonie de ce système. La violence semble être la seule réponse plausible au mépris qu’affiche les dirigeants. La colère gronde, on tente d’étouffer sa voix. Et comme il n’y a aucune réponse tangible, une nouvelle parade arrive. La grippe porcine, plus élégamment rebaptisé : grippe A (h1n1) c’est tout de même plus scientifique. Grâce à cette grippe, tout disparaît. C’est le cache misère idéal à la tristesse du moment. Les manipulations, les restrictions, la répression ; plus rien n’a d’importance. Elle est tellement portée en exergue qu’elle occupe l’actualité, toute l’actualité. Nul ne sait vraiment ce qu’il en est, mais tous participent à cette panique contrôlée. On prévoit les masques, on tremble pour les gamins, on se lave les mains. On se lave les mains de tout c’est le cas de le dire !! Et pourtant la grippe, non porcine tue aussi et depuis des années et des années. Comme d’autres maladies qui ravagent le globe et dont on ne parle pas. Elle tombe donc bien cette épidémie, pandémie. C’est la réponse idéale à tous nos maux. La star du moment. Bienheureux le premier qui vendra son vaccin, sa fortune sera faite, même si dans un an ou deux, on trouvera que le vaccin a apporté d’autres maladies. Tant pis, on ne fait pas d’omelette sans voler un bœuf !!. Si ce fléaux est mortel, je souhaite qu’il sache trouver la route de l’Elysée et de Matignon entre mauvaise souche, cela promet un heureux mariage.

 17 août 2009 : LA CITATION DU JOUR 
Jusqu’à ce jour rien de ce qui donne de la couleur à l’existence n’a encore eu son histoire. - FRIEDRICH NIETZSCHE

 12 août 2009 : PLUS ON EST DE FOUS, MOINS ON RIT. 
Je n’en peux plus. J’ai parfois l’impression d’habiter dans un stade. Il y en a des légions, des myriades, des pléthores.. tous sortis du même moule, comme si on créait les individus à la chaîne. Partout des jeunes avec ces affligeants survêtements comme uniforme. Et de toutes les couleurs, les plus moches de préférence. Avant c’était généralement le beauf, qu’on reconnaissait justement à ce fameux survêtement, et puis aussi à sa moustache et à son chien. Il semble qu’aujourd’hui ce qui était ridicule, soit devenu un signe extérieur de bon goût. Tous les attributs de la beaufitude ont été récupérés, chien compris. Symbole d’une fausse révolte, pour une jeunesse qui n’aspire qu’à la reconnaissance sociale et à la consommation. Des marques + des marques et encore des marques. Ils arborent donc, comme des hommes sandwich, tous les signes de la société marchande. Le dernier I-phone, les lunettes Gucci, baskets en série limitée, chemise à crocodile… A l’image du président, Les « jeunes sportifs » se complaisent dans ce monde tape à l’œil, reniant et condamnant tout autre forme de pensée ou bribe d’originalité. Ils s’excluent ainsi eux mêmes de toutes les collectivités, s’enfermant dans une caste qui ne vit que pour les valeurs les plus minables de la société. Ce que la jeunesse des années 60/70 avait combattu par son engagement, revient au premier plan grâce au « jeune sportif » des années 2000. Ce dernier est conservateur et réactionnaire. Il impose ses nouvelles valeurs qui sont autant de régressions pour la liberté. C’est avec lui qu’on retrouve : l’esprit de clan, les notions de territoire, le sexisme, la violence gratuite, l’homophobie, le langage limité, le rejet de l’art.. Bref, ils nous apportent l’uniformité vestimentaire et idéologique. Tout pour le paraître et la consommation. Il aide sans le vouloir le gouvernement à imposer ses mesures sécuritaires. Sans doute attend-t-il un régime dictatorial pour lui éviter son ultime soucis : penser à sa vie.

 6 août 2009 : LA CITATION DU JOUR 
Ceux qui font les révolutions à moitié, ne font que creuser leur tombeau. - Louis Antoine SAINT JUST

 17 juillet 2009 : UNE TREVE DANS LA TEMPETE 
En cette période ou chacun se soucie de son bronzage et de son estomac.. €urOshima s’en va maquetter ses nouveaux titres.. en prévisions du nouvel album. Des nouveaux titres comme ’requiem animalis’, ’a bout de soufre’, ’le jour le plus con’, ’compulsion de mort’.. Certains ont déja été testés en concert, d’autres sont à peine murs. C’est pourquoi évitter d’essayer de nous contacter en ce moment, ou soyez un peu patient si vous allez sur la boutique en ligne...

 13 juillet 2009 : LA CITATION DU JOUR 
Autoriser est la façon la plus hypocrite d’interdire. Interdire est la façon la plus efficace d’inciter - Yvan AUDOUARD

 6 juillet 2009 : L’AVENTURIER DE L’ARCHE JAUNE 
Arborant, non sans fierté, l’idée qu’avant de critiquer, il faut savoir de quoi l’on parle, j’ai été faire une « dégustation » au Mcdo. C’est ainsi, que ne reculant devant rien, pas même devant la compromission et les maladies de l’estomac, je suis rentré dans ce palais de la cuisine rapide pour y engloutir cette chose suspecte que l’on nomme un Mcdo. La clientèle, était surtout composée de familles ou de jeunes. Qu’on ne s’étonne pas alors de l’obésité des futures générations. Et il y aurait plus de 42000 étables Mcdo à travers le monde. C’est dire si on peut facilement s’intoxiquer à une échelle planétaire. Ce qui choque ensuite, c’est le manque de choix. Des sandwichs avec des tas de noms différents mais tous quasiment identiques. Une alimentation sans surprises et uniforme à l’image du monde qui nous entoure. Dans le restaurant, il y avait la télé, en même temps qu’un fond musical et en prime le bruit constant et strident de la friteuse qui donnait l’impression de manger sur un chantier. Ambiance bruyante donc, et avec des chaises bien dures pour mon dos sensible. Cela partait mal ! L’adition, contrairement aux idées reçues était salée. Un menu a 6,55€ avec une pochette de frites d’à peine 100gr, un sandwich double mais minuscule et une boisson. Les frites sont de tailles bien fines pour donner l’illusion qu’il y en a beaucoup dans le misérable sachet. Si on compare avec les brasseries ou autres, le rapport qualité prix est démesurément cher. Ce qui choque ensuite c’est le goût. Il n’y en a pas. En tout cas on cherche la pomme de terre, et on ne trouve qu’une nuance entre le sucre et le sel. Les frites sont tièdes, voire froides, molles, et grasses. La boisson, généralement le célèbre soda, est coupé à l’eau et servi avec tellement de glace qu’on a l’impression d’avoir un grand verre. Un verre en carton d’une sorte d’au pétillante aromatisé et sucrée. Mais le clou du menu est le sandwich lui-même. Les ingrédients sont coupés fin comme du papier, même la viande, qui fait à peine 100gr. C’est justement ça le pire, cette sorte de viande plate, d’une couleur entre le gris et le maronnasse, sèche et à laquelle des additifs ont été ajoutés pour lui donner un semblant de saveur. Si on enlève la sauce et que l’on en goûte un morceau : impossible de savoir ce que c’est. Car la seule chose qui ait du goût dans le hamburger : c’est la sauce. Chaque élément pris séparément est infecte. Pour conclure, il faut aussi ajouter que ce n’est pas pratique à manger. On mange avec les doigts par économie de vaisselle. Et si l’on est pas habitué, on a de forte chance de se tâcher, car ça coule et tombe de tout côté. On ressort finalement avec les mains grasses et les fringues avec une odeur de graillon, sans être callé mais juste écœuré. Si l’on ajoute à cela que les gens employés dans ces mangeoires sont exploités, sans engagement durable et se doivent de tout faire de la cuisine au ménage. Car le personnel Mcdo se doit d’être aussi homogène que les aliments servis. Je reste donc abasourdi par cette expérience, mais convaincu plus que jamais qu’être végétarien est la seule voie possible dans ce monde où le consommateur et la consommation deviennent des déchets recyclables et sans saveur .

 6 juillet 2009 : LA CITATION DU JOUR. 
Le cynique est celui qui connaît le prix de tout et la valeur de rien - Oscar WILDE

 26 juin 2009 : LE RETOUR DES MORTS VIVANTS 
Mr Jackson est mort. Les profits et les civilités pleuvent. Il y en a tellement qu’on a plus le temps d’être écoeuré. La planète est en deuil il parait. Si on doit se morfondre pour chaque pédophile ou monstre de foire.. Combien de larmes doit-on garder pour les véritables artistes ? En tout cas je suis sur que s’il était vivant avec sa tête de mutant radioactif..il aurait surement acheter l’album d’€urOshima... Faites comme lui !!

 22 juin 2009 : LA HAINE AU BOUT DES DOIGTS 
Les blogs fleurissent sur le net. C’est la nouvelle forme d’expression qui a remplacé nos fanzines d’antan en photocopie et collage savants. Le seul problème c’est que ces blogs se multiplient sans fin. A l’image de la télé qui décuple les chaînes. La pire vulgarité côtoie le sans intérêt, ou l’étalage de la vie privée… Il faut faire un véritable travail d’archéologue pour trouver des blogs intéressants. Il en existe heureusement. Mais il y a pire, c’est toute cette génération de petits cons mesquins, qui passent le plus clair de leur temps enfermés derrière leur écran à pourrir les autres, juger, critiquer et médire dans des babillages stériles. Des chroniques pleines de fiel et de haine gratuite, sans aucune retenue, sauf la volonté manifeste de nuire. Ces accusateurs publiques auraient sans doute aimé les années 40 ou la dénonciation anonyme était de rigueur. Qu’ils se rassurent, ils sont les parfaits crétins dont a besoin la société actuelle pour asseoir son autorité. Quand chacun reste cloitré devant son abonnement à baver sur ses voisins, il n’y a plus besoin de couvre feu, et la police peux dormir tranquille.

 15 juin 2009 : R.I.P PLANETE TERRE 
Une nouvelle mode est apparue. C’est la communication récurrente qui alimente la bonne conscience des médias. Il faut que l’on apprenne les gestes utiles pour sauver la planète. Des gestes simples comme : le trie sélectif, les économies d’eau, éviter sa voiture, le gaspillage.. Si cette démarche est pleinement justifiée, et devrait déjà faire partie de nos mœurs depuis longtemps. Elle n’est pas la réponse au désastre écologique et alimentaire, qui attend les futures générations pour les accompagner au tombeau. Car en parallèle, les industriels continuent de polluer en payant des taxes. Nous voulons une croissance infinie dans un monde fini. Et surtout la chose la plus destructrice : alors que nous sommes déjà des milliards de bipèdes sur cette stupide boule. Les gens continuent à se reproduire.

 10 juin 2009 : TRANSPARENT SUR LES ECRANS 
Ayant lu « 1984 » et ayant vu l’installation des premières caméras dans les rues, on aurait dû se sentir inquiet. Bien trop souvent l’avenir n’est que la répétition du présent en pire. Faisons donc un constat aujourd’hui.. Même en ayant une imagination galopante on n’aurait pas pu prévoir l’ignominie ou la folie de l’époque. Nous sommes devenus transparents, invisibles, sans secrets. Des êtres débarrassés de toute individualité ou personnalité. Nous sommes au stade de l’auto surveillance volontaire. L’époque du paraître, du factice. A force de croiser les mêmes boutiques partout et de voyager pour retrouver le même décor répété inlassablement nous sombrons dans l’anonymat. Inconsciemment, nous finissons par épouser le look d’une classe sociale, d’un groupe ou d’une fonction. Dis moi comment tu t’habille je te dirais qui tu es. Ainsi cette quête du paraître est le premier classement des individus. Mais ce n’est que la partie la plus amusante. Car il faut aussi exhiber sa vie, sans retenue ni pudeur. Tous le monde veut sa minute de célébrité, assouvir ses fantasmes devant le Dieu caméra. Les émissions de déballages intimes se sont multipliées. On se regarde, on se critique, on se juge. La vie privée devient publique. Les livres de confession fleurissent, et la ‘press-pipole’ nous inonde de ses immondices. Tout se déballe, tout se vend. Ce phénomène trouve son aboutissement dans les FaceBook, où chacun se livre pieds et poings liés, multiplie ses images pour flatter son égo. Des photos avec sa nouvelle coupe de cheveux, son nouveau blouson, ses potes. Tout y passe, plus rien n’est secret. C’est comme si l’on offrait un fichier au service de police. Au travail également les choses on changées, spécialement dans les bureaux. Les ‘open-space’ incitent les salariés à l’auto surveillance. Ben oui, plus besoin de chien de garde, chacun s’épie minutieusement, écoute les conversations de l’autre et au besoin assure une bonne petite délation. C’est une tradition en France. Mais on ne peut pas mettre de côté les formidables moyens techniques qui suppléent à cet asservissement. Les fameuses caméras du passé se sont reproduites sous le prétexte fallacieux de la sécurité. Il y en a partout. Transport en commun, rues, supermarchés, entrées d’immeuble. Souriez vous êtes filmés. Mais qui nous regarde ?? Puis tous les ‘cookies’, qui permettent une traçabilité des opérations bancaires, des visites internet. Fiche sur les goûts, la fortune, la vie privée. Tout est transparent. Et surtout les puces, présentes partout. Autrefois un numéro, aujourd’hui une puce. De la carte bleue au ‘pass navigo’, toujours localisable, repérable. Plus d’aventure ou d’isolement. Pire encore, le téléphone portable qui est une vraie laisse. Une laisse qui coûte cher. C’est le bracelet électronique de Mr tout le monde. On croit être libre… Nous n’avons jamais été aussi peu autonome. Que dire alors du reste.. Les satellites espions, les écoutes, les fichiers comme Edvige, les greffes de puces.. Toute cette panoplie de gadgets que l’on découvre avec plaisir dans les films qu’on croit être de la science fiction et qui pourtant fait partie de notre quotidien. Alors si le niveau de la masse dépend de la conscience de l’individu... Nous sommes perdus.

 2 juin 2009 : LA CITATION DU JOUR 
"Nombre d’individus utilisent l’argent qu’ils n’ont pas ; pour l’achat de biens dont ils n’ont pas besoin, pour impressionner des gens qu’ils n’aiment pas" - WALTER SLEZAK

 25 mai 2009 : le temps passe... les soupirs restent 
METRO-BOULOT-DODO …. Il y a encore une paire d’années, cette trilogie représentait tout ce que l’on voulait combattre ou au moins éviter. Un schéma aliénant et qui nous enfermait dans une routine sans évasion possible, si ce n’est la retraite ou la mort. Etre soi-même, un besoin impérieux sans calquer les modèles de la résignation. Malheureusement la situation actuelle a bousculé le terrain de la lutte sur d’autres fronts. C’est ainsi qu’il y a des manifestations spontanées pour protester contre la grève des transports. On parle d’otages, de « stop la grève » eh oui ! On tient à son train-train sur pneu. Entassement, piétinement, bousculade, chaque centimètre se gagne au prix d’un lourd combat. Mais coûte que coûte le métro doit délivrer ses pelletées de travailleurs consentant. Il en va de même pour le travail. Plus question de dénoncer l’exploitation ou l’écrasement d’une majorité pour le profit d’une minorité. La lutte des classes c’est dépassé. La soif du travail, la peur du chômage, a rendu le troupeau bien docile et prêt aux compromissions les plus graves pour sauver le pouvoir d’achat. Les jeunes se piétinent pour la réussite professionnelle et les anciens se résignent à la misère. Plus d’alternative, C’est l’emploi ou la rue. Et après cette fade journée gaspillée, le repos, pour remettre ça le lendemain, le jour d’après, la semaine, le mois, l’année.. tic tac tic tac etc… Repos obligatoire au cœur des nuits tristes et vides de gens qui s’amusent. Les solutions médicamenteuses sont là pour nous aider, les ventes de calmants ont fait un bond prodigieux. Entre l’image lénifiante de la télé et la douceur des cachets : on dort à poings fermés, sans songer à utiliser ses poings à autre chose.. En résumé, l’époque agonise sans se rendre compte qu’elle est déjà morte.Ce sera un enterrement sans cadavre.

 11 mai 2009 : LA MUSIQUE N’ADOUCIT PLUS LES MOEURS 
On s’est amusé avec des collègues d’autres groupes à énumérer toutes les idées reçues qu’ont certains bien pensant sur les musiciens en tournée. Il y en a qui vont encore dire que c’est nos chevilles qui gonflent.. mais même pas. C’est en se racontant des anecdotes de tournées qu’on s’est rendu compte que c’est toujours les mêmes conneries qui arrivent, les mêmes qui fatiguent, lassent et font que pas mal de groupes arrêtent trop vite, déjà épuisés avant l’âge.. 1) Le musicien ne mange pas : c’est pour cela qu’on le nourrit souvent d’un sandwich au pâté ou de nouilles mal cuites et sans sauce. Il faut qu’il garde sa ligne. 2) Le musicien n’aime pas boire : inutile de chercher des vins de régions ou des alcools choisis, un pack de bière de luxe suffit à étancher sa soif. S’il fait une première parie, 2 tickets boissons par personne sont recommandés. 3) Le musicien ne dort pas : Après des centaines de kilomètres et un concert qui finit au petit matin, tout en sachant que le lendemain 500 autres kilomètres l’attendent, il saura se contenter d’un vieux matelas sale de préférence qu’on lui aura mis dans un coin et si possible dans une pièces pleines de gens relous, cela va de soi. 4) Le musicien n’aime pas la musique : Ainsi, il n’est pas utile de lui fournir une sono adapté à la salle, ni même des retours. Un son pourri que personne ne peut comprendre est toujours du plus bel effet. 5) Le musicien est toujours riche : C’est pour cela que même s’il ne demande qu’un défraiement, il reste un salaud de capitaliste qu’il vaut mieux arnaquer. Un cachet de 50€ pour un concert à 600 bornes est suffisant. Qu’il apprenne à payer pour jouer, c’est ça l’avenir. 6) Le musicien est une ordure égoïste : il est inconcevable qu’il ne puisse pas offrir, une clope, une bière un t-shirt et un pass à tous les mecs bourrés qui lui demandent. 7) Le musicien n’aime pas les horaires : C’est donc avec entrain qu’il jouera à 3h du matin au lieu de l’heure de passage initialement prévue à 23h. Il sera d’autant plus jovial, qu’il était la à 13h pour faire une balance qui n’a pas eu lieu. Bref.. vous l’aurez compris, des images fausses nous accompagnent partout. Certains pensent même naïvement que la musique nourrit son homme. En fait, il faut garder la foi, la tête froide et l’envie de continuer sans baisser les bras à la première galère. Alors à bientôt sur la route et ayez pitié de nous pauvre musiciens.

 22 avril 2009 : LA CITATION DU JOUR 
"Si un peuple a les seuls gouvernements qu’il mérite, quand mériterons nous de n’en avoir pas ?"
- Paul-Jean TOULET


 15 avril 2009 : LE SOLEIL LUIT POUR..PRESQUE TOUT LE MONDE 
Il est des gens qui ne poussent qu’à moitié mais dont la célébrité ne peut que faire de l’ombre à la crème des mécréants. Il en est un spécialement, qui exulte et gesticule avec des tics nerveux et ridicules à la simple idée d’étaler ses dividendes aux yeux médusés d’une foule d’envieux. Le simple pitre qu’il avait été jusque là, a su faire place à une importante baudruche qui se pavoise en tenant les rennes d’un pouvoir à bout de souffle. Il ne lui suffit plus d’être implanté parmi nous comme un arbre sec dans un paysage apocalyptique, il lui faut aussi les hommages des industriels, et surtout l’oraison sinistre du grattin du show-business. Détenteurs abjecte de la sous culture dont ose encore se gausser notre pays. Il règne en despote, abhorré de tous mais pour l’instant inexpulsable. Contrairement aux miséreux menottés qui contribuent à faire fléchir les sondages, pour le repos des lâches. La démesure l’a pris sous son aile, et il se fait attribuer des faramineux subsides, accumulant les insultes aux plus démunis ou des erreurs politiques qui rappellent les farces les plus grossières d’une comédie de boulevard. Rien n’égale la morgue insolente de ce ragoutant despote qui peut se flatter de se passer de réclame tant on parle trop de lui à tort ou à raison. Et pourtant, s’il pouvait nous venir une seule minute d’énergie et de généreuse révolte contre cette effroyable vermine qui nous dévore, il me semble qu’on devrait l’employer à l’expulsion immédiate de ce Hongrois de malheur, qui nous empoisonne, nous souille, nous conchie tout en se permettant de nous moraliser et de nous juger. Qu’il arrive donc ce dégoût sauveur, qu’on en prenne les balais, les pelles, les râteaux ou tout objet propre à l’extirpation de ce vénéneux champignon.

 26 mars 2009 : DE LA MEUTE A L’EMEUTE 
C’est la crise. Je ne peux que m’en réjouir, La fourmilière grouille en tout sens, le mugissement et les haleines des capitalistes se mêlent aux bellement des exploités. On pleure le paradis de la consommation perdu.. L’Eden de hypermarché. L’opulence et la graisse. L’argent.. Que ce mot à la bouche, qui détruit tout ceux qu’il touche. J’applaudis de toutes mes mains, j’appelle la période historique qui va suivre. Les usines grognent, les rues se remplissent de gens poussé par la peur de la précarité. Les actionnaires pleurent la tiédeur illusoire de leur confort. Les patrons tremblent dans leur bureau capitonné. Le nombre des chômeurs ne cesse d’augmenter et même les chiffres tronqués de la propagande d’état n’arrivent plus à être rassurant. L’ordre mondial basé sur le capital doit être détruit. C’est une question de survie. Ce n’est que sur ses décombres que pourra peut être naitre un monde meilleur. Ce fameux monde meilleur sans cesse rangé au placard des rêves, au fil des révoltes et des émeutes qui ne dure qu’un temps. Car il faut bien sortir de l’impasse du système actuel qui se meurt et veux nous entrainer dans sa longue et lente agonie. Ou bien continuer d’accepter le médicament lénifiant et le lubrifiant qui fait passer toutes les bassesses de boutiquier et d’épargnant de tout poils, en se consolant devant un divertissement qui se prétend culturel. Je dit : vive la crise. Surtout quand je pense à Madame Parisot et à ses interventions. A son mépris, sa suffisance. A son ton de mercanti si nauséeux, et sa grossièreté cossue tellement assise dans la graisse d’une prospérité de verrat que son image et sa voix suffisent à réclamer le retour rapide de la guillotine pour voir sa tête roulé dans les immondices qu’elle a semés.

 12 mars 2009 : CITATION DU JOUR 
Brûle soigneusement les actions passées, et écrase les cendres ; car le phénix qui en renaîtrait serait le même. - Marcel Schwob

 10 mars 2009 : UN VERRE A SOI.. 
Ca y est ! un nouveau couperet viens de tomber sur les plus jeunes têtes. Il est désormais interdit de vendre de l’alcool aux moins de 18 ans.. Il est parfois doux d’être vieux en ce monde de plus en plus absurde. C’est une mesure stupide qui ne résoudra rien. Au contraire bravant les interdits, je pense que la vente d’alcool va augmenter, ca va simplement emmerder les commerçants. Mais comme d’habitude, pour faire passer une loi injuste et inutile, on se sert du prétexte de la protection des enfants ou des mineurs. Ca émeut l’opinion publique, et ca booste les sondages. On ferait mieux de s’occuper des abrutis qui trainent sur les rails et qui s’étonnent de rencontrer un train. Mais ceux-là ont le droit de boire.. Ensuite viendront assurément des lois plus répressives mais qui feront moins de remous médiatique. Par exemple l’interdiction de boire dans la rue, ou dans les lieux publics. Ca, c’est notre avenir. Ceci donnera plus de pouvoir aux flics d’embarquer un peu tout ce qui traine de Sdf ou de sortie de concerts..Population prise au hasard, cela va de soi. A terme, dans la société utopique vers laquelle nous conduisent les politiciens : on ne boira plus, on ne fumera plus, on ne sortira plus de toute façons.. On aura la liberté de rester enfermé chez soi à consommer sur internet.

 2 mars 2009 : ENCORE UNE AUTRE JOURNEE 

Chaque jour, chaque matin … dans les wagons sordides du métro.. Face à face imposés.. Entassement malsain. Les visages livides portants les stigmates de la vie.. s’agglutinent..se bousculent.. Chacun porte son soucis lugubre et pas une seule pensée commune, dans ce wagon qui pourtant nous rassemble tous.. Je suis là , anonyme et déprimé à me réfugier dans mon cahier et écrire.. Ecrire ce qui peut m’extirper de cette implacable réalité qui est si fade qu’elle parait plus fausse que la télé. Même les pires fictions sont plus réelles que la vie, ou ce qu’on nous en laisse. Une suite d’enchainement programmée et répétitive. La tête écrasée contre la vitre.. l’esprit ailleurs, loin .. si loin dans des rêves qui sont des cauchemars.. On a pas encore inventé les mots pour décrire cette succession de moments dégueulasses, ce sentiment de marcher toujours au bord d’un gouffre. Le crayon trace des mots, des maux.. Comme ceux-ci qui serviront peut être pour une chanson… Un jour..

S’échouer aux abords d’une ville Attendre la chaleur fétide de la nuit Son cortège de corps humides Abreuvés à la source du vice

Rues colorés de néons où s’abîment des chairs abimées Gorgés de mort et d’immoralité Dévastées par l’antique pêché Quand l’homme lèche la face hideuse de son reflet

La ville transpire ses immondices Et chaque matin, les bêtes se réveillent Piétinant leurs victimes de leurs tristes carcasses Restées prisonnières d’une vitrine sordide

Il n’y a de beauté que dépasser le vulgaire Le vulgaire, c’est l’homme dans sa splendeur infâme Auréolé d’une puanteur abjecte, il passe et trépasse Laissant après lui une descendance déjà condamnée.

Le cycle est infernal et la roue tourne toujours La vie donne à la mort et la mort succède à la vie Mais il y aura toujours un homme pour éventrer la beauté Et lui préférer l’ignoble reflet de sa propre stature..



 23 février 2009 : LA CITATION DU JOUR 
"La vie sociale ne comprime pas les vices et les crimes, elle les crée" - Mikhaïl Bakounine

 17 février 2009 : UN SOUS MARIN PEUT EN CACHER UN AUTRE 
Je pensais sans doute bien naïvement que l’océan était vaste. Une sorte de monde inexploré et vide. Eh bien c’est faux, ce doit être un endroit aussi encombré que la A13 un soir de départ en week-end puisqu’il y a des collisions. Un sous marin anglais et le Triomphant, fleuron de notre flotte submersible.. On réussi l’exploit invraisemblable de se rentrer dedans dans l’immensité marine. Les sardines ont du se fendre la gueule. Sans doute les Anglais devaient naviguer à gauche et les Français à droite ? En tout cas il fallait y arriver .. Une chance sur 1000. les militaires sont décidément bien maladroit. Moi qui me plaint lorsque je loupe un créneau j’aurais du m’engager dans l’armée. Mais qu’on se rassure, une fois encore il n’y aucun risque de pollution, ni de danger radioactif quelconque. Nous sommes vraiment bénis des dieux, qui nous ont déjà sauvé de Tchernobyl, la Hague et Tricastin. Cette fois avec une trentaine de missile nucléaire sur les 2 bâtiments, je m’étonne sur le fait que cette affaire ne fasse qu’un entrefilet dans les médias. On peut se dire pourtant que l’on vient de frôler une véritable catastrophe. Comme quoi, on est habitué à côtoyer le pire comme n’importe quel fait divers. C’est sur que c’est moins alléchant que les cuisses d’une pétasse quelconque, ou la page sportive. Mais le jour ou l’on verra des poissons géants dans l’atlantique, ou que l’on comptera les morts sur les plages. Eh bien il sera peut être trop tard.

 10 février 2009 : LE TRAIN ECRASERA, CROIS MOI. 
Bien souvent on nous reproche le manque d’enthousiasme ou d’optimisme dans nos paroles. Fort heureusement ou plutôt malheureusement, l’actualité colle à nos textes. En ce moment par exemple la presse nous présente son étude alarmante sur l’augmentation des suicides dans le train. Du bout du rouleau jusqu’au bout du rail, il n’y a qu’un pas. Selon les sources, il y aurait donc une augmentation de 22 à 25% des suicides par le rail en 2008 avec une préférence très net pour les heures de pointes. Tant qu’à faire, si on a une vie inintéressante autant faire un spectacle de sa mort. C’est ce que l’on appelle poliment : un incident voyageur. Ainsi donc près de 5000 trains ont été retardés ou perturbés, poussant la grogne des usagers si pressés de retrouver leurs cuisines ou leur canapés dans l’indifférence habituelle du reste du monde. Avec la crise qui s’installe, 2009 promet bien du mouvement sur le réseau ferroviaire. Et nos têtes pensantes s’activent à trouver une solution pour endiguer la tendance. Amendes pour la famille ? Barrières de sécurité ? En tout cas la SNCF a réussi son pari : A nous de vous faire préférer le train »

 5 février 2009 : CRISE DE L’ÄME 
La crise, la crise.. Un instant éclipsé par les soldes revient sur le devant de la scène. On nous la brandit comme une formidable muselière. Le gouvernement fait des pieds et des mains pour satisfaire les banques et les actionnaires des plus florissantes entreprises. Un effort de plus pour préserver la monotonie et la survie du capitalisme. On invente des faux remèdes plutôt que de soigner le mal. Pendant ce temps, la grogne monte, les gorges se serrent le dégoût devient un état permanent pour nombre de nos contemporains. Des plaintes.. du matin au soir.. Dans le métro, dans la rue chez soi. Et pourtant le véritable choc ne vient pas. On espère la tempête mais il n’y a qu’une légère brise. Le fatalisme du "y’a pire ailleurs" ou " de toute façons ca ne changera rien". Vaincu avant d’avoir entamé la lutte. Le jeux des partenaires sociaux, des médias et de l’omniprésence de la dictature actuelle nous contraint à un immobilisme de rigueur. Nous sommes destitués de véritables raisons de vivre pour nous enterrer dans des dilemmes insolubles. Kohlanta intéresse davantage que la liberté. L’aventure par procuration. Chacun pour soi et même plus dieu pour tous. Et c’est ainsi que dans l’indifférence la plus complète continue la valse des réformes toutes plus répressive et injustes les unes que les autres. La misère progresse, les inégalités se creusent tandis que les nantis végètent dans le bonheur de l’électro ménager. Pourquoi les choses changeraient-elles, le gouvernement à beau jeux puisqu’il n’essuie que des critiques sans réaction véritable.. De toutes façons si quelqu’un venait à planter un arbre dans ce désert que devient la planète, la majorité ne saurait plus que rire de lui. Alors où est l’espoir ?

 27 janvier 2009 : LA CITATION DU JOUR 
"Le salaire ce n’est que l’esclavage prolongé" - Francois René De Chateaubriand

 20 janvier 2009 : OBAMA ON THE PLATE 
Alléluia, un sauveur est né.. Aujourd’hui Barak Obama prend la maison blanche. De par le monde, la nouvelle est saluée avec un enthousiasme sans précédent. La politique est-elle redevenue le premier centre d’intérêt ? En tout cas on peut le croire quant on voit les myriades de produits dérivés à l’effigie du président américain.. casquettes, bretelles, godes, robes, slips, puzzle. Un tour sur le net ne suffit même pas. Le profit passe avant l’idéologie. Les radios crépitent de témoignages.. Obama va ramener la paix au proche orient, sauver l’Amérique de la crise, aider l’Europe, influer sur l’écologie, aider l’Afrique et même marcher sur l’eau ou multiplier les pains.. Au delà du symbole de la réussite d’un homme de couleur dans un pays ou laségrégation régnait encore il y a une poignée d’année, on peut se demander quelle va être vraiment sa politique. L’Amérique est un des pays les plus conservateurs et ses élites en place ne partiront pas aussi facilement. Le changement, on peut l’espérer mais la politique reste toujours l’apprentissage du pire. Le capitalisme néolibéral dispose de ressources idéologiques qui occultent les individus et imposent une conception du monde figée et aliénante. Et malheureusement les américains sont la tête de file de cette industrie de mort..

 16 janvier 2009 : GENERATION PROMOTION 
Comment trouver la force d’être motivé à vivre cette existence sans relief que l’on nous impose. Maladie palingénésique et régularité de la souffrance. En 2009 : aggravation sans vacation et sans vocation de ce qui nous pourrissais déjà avant. Sur une journée de 24 heures, il n’y a qu’a peine 2 ou 3 heures d’intéressantes. Le reste c’est : dormir et subir. Un boulot de merde, ou de plus en plus les tâches sont coupées et redistribuer pour ne laisser à personne la consolation de se sentir utile ou valorisé. De toutes façons les salaries sont pieds et poings liés devant la menace du chômage qui fait un retour en force. Des salaires de misère, qui font que les gens font la queue pour engraisser le hard discount. La misère gagne et les inégalités restent. Des loisirs minables qui sont le reflet de la politique mené tambour battant dans ce pays. Triste perspective..Abdication idéologique sous l’étendard des faux combats. Quel secousse viendra enfin ouvrir les yeux de la majorité silencieuse qui meure petit à petit en se reproduisant malgré tout.. Les yeux rouges à force de supposer.. les rêves lacérés dans la boue de la normalité..Il faut s’armer de la barbarie du monde pour être à la démesure de son incohérence.

 3 janvier 2009 : DE SINIT IN PISCEM 
Une fois de plus une nouvelle année.. Les digestions gargouillent encore et les voitures finissent de bruler. Tant de fric et d’hypocrisie pour juste avaler un malheureux jour..Et derriere les eternelles voeux présidentiel, il ne reste rien.. Sauf l’assurance qu’on est décidement condamné à en chier. Il n’y a aucune issue, parce qu’il n’y a aucun sens à ce qu’il y ait une issue.. D’année en année, au fil fragile de la vie.. L’ennui est un vertige, comme la révelation de l’insignifiance universelle. On peut compter les annés qui nous rapprochent inéxorablement de la fin....Nous vivons un présent éternel et sans but.

 22 décembre 2008 : LA CITATION DU JOUR 
La jeunesse est une courte erreur, et la vieillesse un long regret.
- HENRI DUVERNOIS


 16 décembre 2008 : LES HOMMES MORT SONT DANGEREUX. 
Ainsi donc l’année termine mal... Oui, Derrick est mort. C’est une partie de mon inactivité qui s’en va avec lui. Buller devant Derrick, un plaisir sans fin. Retrouver ces ambiances vertes et kaki, cette voix grinçante qui comme l’Ankou annonçait toujours : « votre fils est mort ». Le seul feuilleton éducatif qui aurait du être obligatoire dans les écoles de cinéma pour apprendre aux élèves à savoir éviter les plans les plus lourds, et les séquences inutiles. Cela peux nous épargner bien des navets au budget mirobolant. Je n’ai hélas pas pu tenir le pari de voir les 281 épisodes enchainés bout à bout.. Environ 2600 heures. J’aurais eu droit à ma place d’honneur dans le livre des records. Et pourtant qu’il en reste des mauvais, qui n’arrive même pas à la chaussette tyrolienne de Horst. Ils sont toujours en vie eux en plus. Les Navarro, Marie-Pervenche, Starsky & Hutch, Julie Lescaut, Chips, Rick Hunter..la liste est longue.. Si longue.. Et aussi triste que nos ministres qui se sont succédés place Bauveau. Si au moins Derrick avait pu inspirer les flics par sa modération et sa vitesse calculée, il y aurait sans doute moins de bavures.

 12 décembre 2008 : DES BOULES ET DES RENVOIS 
Les fêtes de fin d’année arrivent… Paris comme une courtisane, se pare de tous ses atours lumineux pour cacher sa misère. Il faut bien conforter les ménages dans l’idée que nous vivons une époque merveilleuse. Entretenir l’illusion que tout va s’arranger et que l’on peut encore être désinvolte. Les portes monnaies doivent se délier, les cartes bleues doivent fumer. La fameuse relance que les industriels espèrent pour sauver les miettes d’un système qui s’autodétruit. Ainsi, les sourires se greffent sur les visages si facilement marqués par le quotidien. Tous unis dans les plaisirs du gaspillage et du consumérisme. Un triomphe sur les cadavres des oies, des saumons et des huîtres. Il faut oublier les impôts, la crise. Jouer à faire semblant, une habitude dans une époque d’apparence. Et pourtant loin des lumières clignotantes et des traîneaux, on meurt toujours de misère.. mais loin des vitrines décorées pour les fêtes. Il ne faut pas gâcher le plaisir des enfants. Eux aussi doivent faire leur apprentissage du mensonge et de l’argent. Le client est roi puisque personne ne gouverne. Dans les rues on se piétine, on se bouscule. La course au prix. Les hésitations entre l’appareil numérique ou le dernier I-pod, chaque époque crée ses faux besoins. Ce calvaire organisé est l’une de nos pires institutions. Rien de religieux dans tout cela. Une corvée à répétition d’où l’on ressort l’estomac plein et le foie éclaté. Il faut un prétexte aux débauches, une justification. Un cadre pour avoir le droit au plaisir.. Mais un plaisir factice et répétitif. Et on s’embrasse, on s’aime on se donne des vœux.. Derrière l’hypocrite masque pourtant rien ne change.. « Demain c’est aujourd’hui en pire »

 2 décembre 2008 : CITATION DU JOUR 
Quand j’étais jeune, on me disait : "vous verrez quand vous aurez cinquante ans". J’ai cinquante ans, je n’ai rien vu. Erik SATIE

 17 novembre 2008 : LA POLICE A L’ECOLE OU L’ECOLE DE LA POLICE. 
J’ai appris hier, grâce à France-Intox qu’une nouvelle initiative a été mise en place dans certains lycées. Une fois par mois, il y aura une permanence tenue par un policier pour faciliter le dialogue entre les jeunes et la police.. J’aimerais retourner en 6ème pour savourer pleinement cette grande idée démocratique. De quoi va-t-on parler ? Peut être sensibiliser les jeunes avec la délation, cette tradition qui fit les heures de gloire de la police Française en 1942 et qui reviens à la mode. Ou encore expliquer aux jeunes ce qu’est une rafle, une descente à l’aube. 6 heures du mat, la porte qui craque et l’appart qui est saccagé. Car loin d’être exemplaire la police outrepasse toujours ses attributions et ses droits, mais celle-ci est couverte par son ministère, et peu importe sa couleur politique. Le mieux encore serait de confronter les jeunes face à ce qu’ils risquent. Un simple citoyen, surtout s’il est jeune ou pire coloré est déjà suspect. Etre le héros d’un fait divers en page 10 du journal. Victime d’une bavure. Comme les milliers d’anonymes, pour qui un simple contrôle d’identité est devenu un drame.. Nous sommes menacés directement par ceux qui sont chargés de nous protéger. Même lorsque l’ordre semble régner les provocations et les brutalités policières ne cessent pas. Il y a des quotas à respecter. Dans ce cirque ce sont toujours les libertés publiques qui régressent. Sous couvert de civisme ; la police peut apprendre aux jeunes ce qu’est la xénophobie, la haine de l’autre, le sexisme, la violence gratuite et les humiliations. Car de Marcelin à nos jours la liste est longue et la route est pavée de sang. Les réflexes de cow-boys, la justice expéditive. Les dérapages. La peur. Après tout ce n’est pas si éloigné de l’univers de certains jeux vidéo, cela risque de plaire à certains ??….

 12 novembre 2008 : MJC : MOURIR JEUNE ET CON.. 
Plus personne ne veut vieillir. L’époque est au ‘jeunisme’..Une nouvelle maladie. Après avoir rongé jusqu’à la moelle tous les artifices et gadgets, notre merveilleux monde hédoniste nous offre en pâture un produit neuf qu’il n’a même pas besoin de fabriquer, ni labéliser : le jeune. Cette nouvelle épidémie a plusieurs aspects : Tout d’abord la peur de mourir, l’angoisse de l’asticot, le désespoir des rides, la tragédie du cheveux blanc ou de la calvitie.. ah ! quand la vanité nous brise nous devenons bien pathétique. Pouvoir affronter le miroir et se dire qu’on reste jeune. Avec les ruineuses crèmes lissantes, gommantes, exfoliantes, hydratantes, anticernes, antirides .. Il y en a à tous les prix, dans tous les rayonnages. Puis pour les plus audacieux il y a la chirurgie esthétique.. Un séjour en clinique pour ressortir en animal hybride comme Michael JACKSON ou Pamela Anderson..C’est au moins amusant pour les autres. L’époque a mis haut la barre du stéréotype parfait. L’image est reine et l’apparence est tout. A 15ans pas de graisses, ni de rides. Plus de places pour les patriarches sauf dans les hospices mouroir. Soyons à l’image du produit parfait. Beau et jeune, et le cerveau en sommeil. Ainsi le jeune s’affiche, le jeune se vend, le jeune fait vendre. La pub s’en empare, les industriels développent leurs futurs besoins. Un océan de désirs qui ne seront jamais assouvis. Et en prime le jeune aime ça. Nos braves ados ont besoin de reconnaissance sociale, de se sentir exister. On les voit dans tous les sitcoms, bloguer avec des mots ridicules pour ne finalement rien dire, ou se battre pour apparaître dans les réality shows. Les faces book fleurissent, chacun sa page pour la joie de paraître. Les mannequins ont à peu près 13 ans, et les nouveaux groupes qu’on lance ont encore les boutons de leur puberté. La machine à jeunes est en route, et en plus, vu qu’on les prend tôt ils sont rentables plus longtemps. Mal payé et exploité, le jeune est prêt pour l’avenir dans ce monde. Le jeune, dans sa triste majorité, est une proie idéale, qui ne demande qu’à consommer, avoir des tunes et des fringues de marque. On lui a inventé un océan de faux besoins, de gadgets High-tech qui changent chaque année. Pour être dans le coup il faut dépenser et ne pas penser. Et in fine, c’est le jeune lui-même qu’on vend. Il est passé du statut de consommateur, à celui de produit. Il faut s’adapter à ce monde où la vieillesse est une norme restrictive. Chacun bouffe du jeune par tous les orifices.. Et bientôt on finira par trouver des circonstances atténuantes aux pédophiles de tous poils.

 22 octobre 2008 : LA CITATION DU JOUR 
"On ne voit que le vide, on cherche dans tous les coins et l’on ne se trouve pas" - FRANZ KAFKA

 15 octobre 2008 : PACK DE KRO & COTILLONS.. 
Une fois de plus les journaux nous affichent leur habituel babillage : « la fête à été gâchée » toujours le même gros titre.. Déjà il fallait savoir que le football était une fête !.. drôle de fête ou les gens se tapent régulièrement sur la gueule, se soulent, et récitent en cœur des chansons qu’on aurait du mal à apprendre à un CAT en vacances. Mais bon, je retarde sans doute. Voici donc la conception de la fête à notre époque : 1 dose de vulgarité + un zeste de violence et 80% de nationalisme.. C’est bien dans l’air du temps, qui écrase tout ce qui tente de s’élever de la masse pour niveler vers le bas et la médiocrité régnante. Joli exemple à méditer et à rapprocher des stades des années 30 qui ont fait le succès de Nuremberg, ou de ceux sponsorisés par Pinochet.. Donc, la Marseillaise à été sifflée.. De quoi alimenter les conversations pour plusieurs jours et nous faire oublier les réalités les plus importantes comme la crise financière, les dérèglements écologiques, la misère, les bavures policières.. etc, etc.. La liste serait bien trop longue. En plus cette polémique qui n’en est pas une, rallume allègrement les phobies sécuritaires et racistes si chère à notre gouvernement actuel. En tout cas, je félicite les siffleurs. En effet cette interprétation de l’insupportable Laam était absolument sans âme. Laam.. pourquoi pas Lorie ou Jean Louis Aubert pendant qu’on y est ? Et comme dans un concert, je trouve tout à fait normal de siffler un artiste qui est mauvais. J’espère que la prochaine fois, les organisateurs veilleront à choisir mieux l’interprète pour épargner nos oreilles..

 10 octobre 2008 : QUOTIDIEN ANEMIE. 
L’aventure reviens, mieux que les pléthores de feuilletons qui pullulent et envahissent les conversations.. Nous allons vivre enfin une période historique ? La crise. La fameuse crise qui nous menaçait. Mieux qu’en 1929 sans doute. Faisons des réserves d’argent, d’eau de conserves chantons un dernier chant. Nous avons connus l’écroulement du système communiste.. Le meilleur arrive : l’écroulement du capitalisme. Par contre celui-ci ne s’effondrera pas tout seul. La catastrophe ne viens pas ; elle est déjà la. Qu’on se le dise : pour la planète comme pour l’homme, il est déjà trop tard. Tout à une fin, même le pire. Cependant, la bête immonde nous entraine avec elle dans sa chute. La fin du monde se prépare, déjà des avertissements transparaissent à travers la pub, les journaux, les films. Messages à caractère écologique, ou l’on voudrait nous faire croire que l’industrie est propre, la nourriture pas cancérigène et que les pays émergents vont renoncer à polluer, comme à leur part de progrès. Bref, il y a une tendance alarmiste mais feutrée. Il ne faut pas déprimer les portefeuilles. Comme toujours on a le droit de crier, mais à demi mot.. Rien ne dois venir troubler l’équilibre confortable, la normalité honteuse de cette vie de claustration derrière nos écrans ou nous pourrons assister en spectateurs passifs à notre annihilation. Quelle chaîne aura l’exclusivité ? La science et le profit ont eu raison de la vie. Comme disait Malraux » l’homme est un voyageur qui emporte ses valises vers la mort ».

 22 septembre 2008 : LA CITATION DU JOUR 
Un artiste est quelqu’un qui pose des questions,et un homme politique est quelqu’un qui prétend connaître les réponses - SARAH KANE

 19 septembre 2008 : MORT COMME DERRICK.. 
Le rock est mort, le rap est mort, le punk est mort, le disco est mort… Tout est condamné à mourir dans cette société agonisante. Il n’y a qu’une chose qui ne meurt pas : la connerie. Celle qui est nourrie grassement par la plume infecte des journalistes de rock. Ceux qui se croient les garants du bon goût, et qui faute de créer quelque chose se contentent de détruire ou d’inventer des réputations ou des modèles à imiter en piochant dans le catalogue lucratif du « déjà fait mais valeur sûre ». Ils décident de la tendance musicale qui sera donnée en pâture comme l’ultime raffinement et vendue à des milliers d’oreilles moutonnières. C’est eux les assassins de tous les rockers trop fragiles pour avoir cru au statut de star, et qui n’ont pas assumé leur chute. Il faut de tout pour faire un monde, ou pour le défaire. Mais les journaleux ont le don de sacrifier tout ce qui sort du lot pour ne garder que la merde. C’est rassurant l’uniformité musicale, plein de radios et de chaînes musicales pour entendre les mêmes chansons en boucle. Jamais dépaysé et toujours déçu. Qui sort des rangs récolte la tempête. Ce qui prévalait il y a un an est has been aujourd’hui, et ce qui est en vogue de nos jours sera oublié demain. Comme des marchandises interchangeables et uniquement vouées à la consommation. Ajoutons à cela la rapidité à diffuser qu’apporte internet et nous sommes noyés dans les informations et les tendances plus tendances que la tendance, elle-même inspirée par une autre tendance qui est déjà tendance outre manche ??.. Pourtant les groupes continuent et pour beaucoup avec sincérité, spontanéité sur des ‘secteurs pas porteurs pour le marché ciblé’. Il y a deux réalités : celle des concerts et celle de la presse. Pour plaire il faut vendre son âme et son cul, et surtout ne pas louper le train en marche attelé à la locomotive du profit. On peut également pour avoir sa chance, se référer aux éternelles valeurs popisantes et pas dérangeantes ou à notre si fameuse chanson française. Cela reste dans la ligne des marketeurs. Alors à quoi bon continuer de donner foi à ces torchons où écrivent ceux qui ont la prétention de faire mourir ou vivre un mouvement. Ce n’est pas devant son clavier ou en quadrichromie que l’on décide de cela. C’est dans la sueur, la camionnette, les vapeurs de clope et d’alcool, le bruit, l’engagement et les nuits blanches. Un mode de vie et pas une vie à la mode comme disait si justement OTH. Apres tout, même s’il ne reste qu’un ultime rocker le rock ne sera jamais mort.

 15 septembre 2008 : tra la li... tra la laaa 
Loins de l’agitation et des babillage répétitif et mollasson de Benoit 1664 qui prenait Paris en otage.. €urOshima plus souplement allait à l’Etreinte fêter la sortie anticipée de son album.. Merci encore à tous les amis qui sont venus.. et même de loin .. Bravo également à ceux qui ont su briller par leurs connaissances historiques et culturelles pour repartir avec l’un des lots qu’un Guy Lux de pacotille leurs faisait gagner..

 5 septembre 2008 : CLIENT SUIVANT 
Ca y est c’est officiel : l’album d’€urOshima sera en vente ou dans les bacs le 20 octobre... En attendant il est disponnible sur notre sîte à un prix défiant toute concurence..Mieux que le fameux pouvoir d’achat tant promis par le gouvernement et oublié dans le caniveau des illusions..

 1er septembre 2008 : MEURS UN AUTRE JOUR.. 
Comme pas mal de petit garçons.. gamin on jouait à la guéguerre.. Petits soldats, carabine plastique, maquettes.. Un engouement sans bornes pour les films ou l’acier se croisait et ou les canons tonnait.. Je te détruit, je suis mort, je suis le héro : mon sacrifice n’est pas vain. Aujourd’hui on ne jouerais plus comme ça.. Les règles ont changées. Car maintenant la mode est à la guerre propre. On n’envahit plus les territoires comme au Risk, on les libères de l’oppression. On est : les sauveurs de la démocratie. Il n’y a plus d’ennemi, mais des rebelles, des opposants et surtout des terroristes. Incroyable, on fait la guerre à un état qui n’existe pas. C’est ça la guerre au terrorisme. Comment peut-elle prendre fin ? Il faudrait savoir à partir de quoi on est terroriste, et à partir de quand un terroriste peut déposer les armes. Un ouragan de feu couteux et interminable. Le métier a bien changer, je croyais qu’être soldat c’était tuer ou être tuer. Les risque du métier en quelque sorte. eh non ! Aujourd’hui on doit faire la guerre sans se faire tuer, ce qui est mieux.. 10 soldats morts et c’est un deuil national. Heureusement que ce n’est pas Verdun ou Solferino. Ca en devient honteux surtout pour ceux qui meurt sans qu’on en parle d’un accident de travail. Travailleurs du bâtiment, élingueurs, chauffeurs, marins. Hélas pour eux il n’est pas questions de 10 personnes par an dans ces métiers la.. mais de centaines de morts. Ils n’ont pas d’uniforme. Ce ne sont que des travailleurs qui se battent pour survivre enterrés par des pelletés de quotidien. Chacun ses héros. Après tout comme disait Prévert : « L’étoffe des héros n’est qu’un tissus de mensonges ».

 26 août 2008 : LA CITATION DU JOUR 
"On ne meurt pas parce qu’il faut mourir, on meurt parce que c’est un pli auquel on a contraint la conscience". ANTONIN ARTAUD

 11 août 2008 : SOUS LE SOLEIL DE SATAN 
C’est la trêve, les vacances. Plus personne ne veut penser. Status quo complet des idées. Pendant ce temps comme chaque année la carte orange, pardon le pass navigo, augmente et le gouvernement s’active à passer ses lois les plus répressives, les variations se suivent dans l’indifférence, c’est le coma social, tandis que vers Tricastin les cancers commencent à fleurir en silence. Surtout ne pas déranger les estivants ! Pas gêner ceux qui essayent d’oublier la misère de leur condition du bout de leur carte bleue. Le touriste est roi. Que ce soit sous la pluie ou dans l’exotisme de la misère des autres, il se débat en allant à la recherche de quelque chose déjà mis à sa disposition. C’est ça la culture, avancer en territoire connu tout en feignant d’être surpris. Ne pas troubler le vacancier qui s’entasse pour griller sur son rectangle d’éponge. Paix à lui, il a le porte monnaie facile en ce qui concerne l’inutile, il consomme, et c’est ce qui compte. Il lèche des glaces et ne pose pas de questions. Il a enfin l’impression de vivre, en faisant bronzer ses gambettes en short. Il faut être au zénith de l’idéologie hédoniste de la consommation. Se gaver des nouvelles valeurs du superflu, qui rendent pourtant superflues et donc désespérée nos vies. Le cortège en tong passe, appareil photo autour du cou. Pauvre touriste, désormais esclave de l’orbite du bien être, corrompu et détruit par les 100€ de plus qu’une société développée veut bien glisser dans ta poche. Ce droit à déambuler lascivement n’est dû qu’à une décision économique que tu as déjà achetée. Va sous ton parasol unir ta conscience au troupeau des consciences. Le charme du troupeau, la beauté grégaire de la multitude. Les loisirs obligatoires et formatés. Feuillette ‘Closer’, ne cherche pas plus loin. Garde ta place de subalterne. Sous ton masque de circonstance, je retrouve ton vrai visage. Marqué profondément dans ton lard, ou repus par le menu gastronomique des tracas de la vie. Comme les autres, ils resteront intact avec leurs souvenirs figés aux lèvres et leur éphémère bronzage. Qu’ils profitent sans freins, c’est l’alibi des vacances les portes monnaies s’ouvrent et les jambes s’écartent… Pendant que tu es vivant, soit un homme mort…

 18 juillet 2008 : BIENTOT LA RENTRE 

L’enfer que nous portons en nous répond à celui du monde dont nous sommes héritiers. L’ennui, la passivité et la mort dominent sur la volonté de vivre. Notre univers n’est qu’un vaste dépotoir ou des milliards de bipèdes se piétinent et besognent jusqu’à en perdre haleine pour l’illusion du pouvoir d’achat. La démence et la démesure font tourner le globe sous le joug d’un système qui s’écroule en nous attirant dans sa chute. Seul le médicament dérisoire des médias tente de sauver les apparences en nous maintenant dans l’illusion d’un rêve programmé. Le divertissement comme ressort ultime à l’inévitable catastrophe. Nous voici les affligeants pantins embarrassés par, nos écrans plasmas, nos portables, nos légumes surgelés, notre démocratie fasciste, nos fringues de marque, nos GPS.. Notre suffisance.… €urOshima lance sa bombe sonore sur les prétentieux étages de la sous culture actuelle. 13 titres qui ne sont plus des alertes mais autant de procès froids contre le conformisme et l’anéantissement calculés que nous imposent les derniers possesseurs du pouvoir. Une tournée démarrera simultanément pour enterrer l’année dignement. N’hésitez pas à nous contacter… « Tant qu’il y a de la vie, il y a du désespoir » Disponible à partir du 11 septembre 2008 chez Crash Disque… Dans les bacs ou sur notre site : euroshimaaa.free.fr Ou même télécharger les morceaux depuis : http://www.cd1d.com/



 11 juillet 2008 : CITATION DU JOUR 
L’homme est une espèce jetable, à l’image de la civilisation qu’il a inventée et dont il est si fier. YVES PACCALET

 10 juillet 2008 : INGRID SAUVEE DES EAUX 
On s’était habitué à voir sa tête affichée sur l’hôtel de ville. On la pensait maigre et malade, et pourtant ! Ingrid Betancourt revient, bien dodue et bien rose avec un look digne de madame Figaro.. Moi qui adore Kate Moss c’est une déception. Sans doute la cuisine des Farc a du s’améliorer, car quel changement, et quelle énergie. On la voit partout qui babille à tout va, un vrai moulin à parole. C’est l’événement du moment, mieux que les J.O, ou le désastre nucléaire de Tricastin bien vite passé sous silence. Le jet présidentiel à été affrété, une couverture médiatique hors du commun. Visite à l’Elysée, au Vatican. On se l’arrache. Bientôt le livre ou pourquoi pas le single ? Bref, sainte Ingrid est de retour. Comme Jeanne d’Arc elle fait sa croisade pour bouter les mécontents hors de France. C’est Dieu qui l’a libérée, et Nicolas.. Mais en ce moment c’est un peu la même chose. Non ? Cette brave Ingrid n’as pas du lire Nietzche, car dieu lui a parlé, il a trouvé la voix de son cœur. Peut être as-telle trouvé du peyotl pour satisfaire ses hallucinations. Pour sa libération par contre, la brave Ingrid est assez confuse et vague. « On a vu arrivé un hélicoptère(..), des gens en civils nous ont emmenés menottés(..) un de nos bourreau se faisait tabassé(..) ce n’est qu’après le décollage qu’on a compris qu’on nous libérait » Il est ensuite question d’un commando Colombien, d’agents infiltrés, mais c’est à la France qu’elle doit tout. Comme quoi l’armée Française à été plus efficace et discrète qu’à Carcassonne. En tout cas, en femme libéré, elle se pavane partout avec ses amis de l’UMP, bise à Chirac, déjeuner avec Villepin. Une véritable campagne électorale à elle seule. « C’est un symbole de liberté » confiait un député à la presse.. Drôle de symbole, qui nous guide droit dans le giron de l’état et de la religion. En cette époque de vide, Mesdames Betancourt et Bruni deviennent les icônes insipides d’un régime qui cherchent des repères au milieu du marasme culturel dans lequel il s’enfonce.

 8 juillet 2008 : L’AVENIR N’AS PAS DE FUTURE 
Je fais sans doute partie de l’ultime génération qui aura eu le privilège de manger quelques produits frais, de connaître la télé en noir et blanc avec deux chaines qui nous endormais avec Nounours, à prendre des ticket de quai pour accompagner quelqu’un au train, voir La Défense sans les tours.. Bref, cette époque patriarcale qui est morte vers la fin des années soixante. Je n’en éprouve d’ailleurs aucun regret ni nostalgie. Il n’y a jamais d’âge d’or, c’est un truc de vieux con que de parler du ‘bon vieux temps’. Chaque génération s’aveugle à sa manière. Maintenant nous sommes sous la coupe du progrès, le décor change mais l’aliénation reste. La campagne n’existe plus, la banlieue à grossi, perpétuant le pire de la vie citadine et tissant son irrespirable filet. En même temps que se développais des nouvelles attitudes de vie avec comme seul impératif : la survie. Ce n’est pas surprenant qu’il y ait des plus en plus de neurasthéniques, ou que le taux de suicidés augmente. Le progrès est la première cause de mortalité. On exclue vite le facteur humain. Les architectes ont conçu un décor irrespirable ou eux mêmes n’habitent jamais. Un labyrinthe terrible ou on cherche sa route entre le centre commercial et le vidéo shop. Rue après rue, le même décor d’immeubles obstruant l’horizon, de ridicule parterre de fleurs ou de ronds points improbables. Pour ceux qui ont de l’humour, je recommande les noms de rues souvent si imagées :rue des Jonquilles, des bleuets, des Hautes Tiges.. Ou les incontournables Brossolette et Barbusse..Quand le pouvoir n’a plus d’imagination, c’est le désespoir qui règne. Un choix s’impose : le suicide, la drogue ou buter son voisin. Heureusement que tout est prévue pour oublier. Perdus dans un lot d’occupation imbécile allant du travail aux loisirs imposés. On se piétine pour gagner du temps. Se dépenser en vain, toujours courir pour cette survie répétitive. Le temps lui, nous échappe et est dicté par les impératifs de la société de consommation. Le cycle : réveil/travail/repos.. Se répète, jour après jour, mois après mois, années après années pour arriver au droit de crever à la retraite pauvre et malade. Mais avant ça il faut bouffer jusqu’au trognon ce fruit indésirable qu’est la vie. On peut faire cet amusant calcul : Réveil à 7h + ½ heure de toilette & déjeuner + 1h de transport + 8h de présence au boulot + 1h de transport retour.. Il reste donc 2 à 3h pour les courses, les gamins(si par malheur il y en a) le repas, les préparatifs pour le lendemain ou redémarre un journée tristement identique. Le temps libre pour les moins vaillant est donc de 3h de liberté par jour contre 13 heures d’asservissement. Le reste est consacré au sommeil réparateur. Un schéma sans failles qui limite les sorties et condamne à l’obligatoire abrutissement télévisuel. C’est la lobotomie volontaire, devant cet écran qui est le reflet de l’horreur et de l’absurdité du monde. Chacun chez soi, écran pour tous. La liberté se gagne emmuré. Les supermarchés qui ont poussés partout font que la nourriture est devenue aussi triste que nauséabonde. Courses faite rapidement, comme une corvée. On stocke, on congèle ces nouvelles merveilles allant de la charcuterie sous vide, des pizzas surgelés, potage déshydraté, poulet aux hormones.. qui en plus de leur teneur nutritive nous apportent des nouvelles maladies. Et pourtant on gaspille en abondance, les caddies sont pleins tandis que les gens s’endettent. Les supermarché font mieux que les baïonnettes pour enchainer les gens à la vie moderne. Nous nous acheminons vers l’uniformité du cadre de vie et des gens.. Culture unique, bouffe unique, mêmes chaines d’habillement.. Paris, Tokyo, Le Cap ou Moscou sont autant de répétition des mêmes schéma de vie. La science fiction n’existe plus devant la banalité de l’existence. Ainsi, ni heureux, ni malheureux dans un monde d’automate dont rien ne perturbera la banalité.. Il ne restera qu’a attendre une tranquille mort aseptisé.

 16 juin 2008 : Chambre 406 
Chambre 406. Je sors tout juste de l’hôpital. A présent j’ai un avant goût de ce que c’est que d’être vieux et impotent. Avoir mal en continu, être dépendant. Souffrir pour la sacro sainte santé. Et franchement cela ne donne pas envie. Les hôpitaux sont des mausolées immenses et modernes où l’on reste cloîtré dans des cercueils numérotés. Tout est fait pour y accueillir et recevoir la mort. Dans cet univers effrayant, les blouses blanches règnent sans partage sur l’esprit et les organes. Rendre fonctionnel et docile une chair appauvrie jusqu’à l’extrême onction. On ne peut qu’avoir peur devant cette puissante débauche d’appareils technologiques auxquels on ne comprend rien mais auxquels on est relié par des perfusions ou des électrodes. On apprivoise les sentiments et la souffrance pour faire du patient un mort acceptable. Acceptable pour sa famille et pour la société. Pour le malade une seule chose est permise : l’entière collaboration. Les hôpitaux suppléent comme autrefois l’église à la dictature de l’état. Autrefois le bien le plus précieux était l’âme, aujourd’hui en ce siècle bassement matérialiste, le vrai trésor est bel et bien la santé. Nous voici donc, sujet consentant pour toutes les camisoles chimiques, à la merci des pilules multicolores. Pour la santé nous nous débarrassons de l’encombrant poids de la conscience. L’abrutissement artificiel fait oublier la fadeur de la vie. On vient au monde à l’hôpital et on meurt à l’hôpital. Durant sa vie on est un cas intéressant ou un corps : palpé, ausculté, trituré, analysé, sondé, ouvert puis recousu. Un corps livré en pâture à la science d’un siècle malade qui voudrait tout expliquer, mais qui ne comprend même pas qu’il est déjà mort.

 9 juin 2008 : TOUS DERRIERE LES BOEUFS 

Oui c’est repartis pour un tour… Le foot à outrance.. Gueules barbouillés de drapeaux. Vulgarité et violence gratuite. Les crétins vont encore pouvoir brailler et klaxonner à tout va. Plus besoin de lobotomie : abrutissement obligatoire pour tous. Le ballon rond est pratique en tout cas. Il arrange le pouvoir en place, il éclipse les problèmes sociaux, les véritables enjeux se retrouvent masqués. Insignifiant et remplis de prétentions.. les fans de foot : une erreur qui se multiplie et qui pourrie tout. Le monde deviens aussi laid que la surpopulation qui l’habite. Et dire qu’on va en bouffer pendant 3 semaines.. De quoi crever d’indigestion…



 27 mai 2008 : LA CITATION DU JOUR 
"La mort lave tout.. et ne nettoie rien" - ALFRED CAPUS

 16 mai 2008 : DU STRASS ET DU VENT 
C’est reparti pour un tour ! il faut bien amuser la galerie. Le festival de Cannes bat son plein. Les « élus » défilent sur le tapis rouge acclamé et enluminé par les flashes photographique, les pétasses s’exhibent dans une courses à la vulgarité, et les exclus s’agglutinent derrière les barrières pour essayer de voir ces visages qu’ils reconnaissent à force les avoir déjà contemplé toute l’année sur le petit écran. Participer au mythe. Le merveilleux machin accompagné par la sublime machine en robe de chez…. Même scène / Même plan. Le plus bel acte artistique serait de balancer une bombe la dedans ! Chaque jours que dure cette pantomime écœurante faite pour les lois du marché et qui n’apporte rien si ce n’est au petit monde fermé qui s’y auto congratule.. Débauche de luxe, d’argent et gaspillage incontrôlé. Clou du spectacle on attend Indiana Jones pour un volet de plus de cet inutile saga qui n’aurai d’ailleurs même pas du commencer. Avec les hommes ont est jamais déçus, mais toujours dégouté. Que dire de mieux. Le cinéma est mort depuis bien longtemps. Avec les effets spéciaux venus remplacer la misère des scénarii, les dialogues inexistants et ses films dont on mesure le succès par l’argent qu’ils rapportent et non plus par la qualité des images. Comme à dit quelqu’un : « le cinéma c’est 24 conneries par secondes » Même les feuilletons sont de meilleures qualités que les navets hors de prix qui sont le fond de commerce de toutes ces stars qui ne font plus rêver que ceux qui n’ont pas de désirs. Cette parodie d’ancien régime revient comme une maladie chaque année, saluée comme un événement majeur de notre culture tandis qu’a quelques kilomètres certains se battent pour récupérer les invendus des supermarchés. Ceux qui ont faim, qui connaissent la misère dans un monde civilisé ! Ceux dont on ne parle que trop peu, qui ne sont que des chiffres dans des statistiques et qui ne sont pas assez glamour pour les caméras. Notre société aime les contrastes et nous devenons voutés à force de baisser la tête.

 9 mai 2008 : CITATION DU JOUR 
L’argent est innocent quant on le dépense, humiliant quand on le gagne. - YVAN AUDOUARD

 9 mai 2008 : NOTRE PAIN QUOTIDIEN 

Il faut avoir les nerfs solides ou franchement haïr ses congénères pour suivre sans sourciller le court métrage de Nikolaus Geyrhalter : Notre pain quotidien. Ici ce sont les images qui parlent, aucune fioriture, pas de voix off ou de commentaires. Des images bien filmées et d’une couleur remarquables. Ce que l’on voit suffit. Beau comme un docu de Jean Rough et militant comme ceux de JP Thorn il s’intéressé à ce qui remplis les assiettes et les frigos dans notre belle civilisation d’auto suffisance et de gâchis. De l’épandage des cultures à l’esthétique radioactive on ne s’y retrouve plus. Mais c’est sur les abattoirs et l’élevage en batterie que l’on arrive à retrouver l’abjecttitude et la vraie mesure de l’homme. Tant de machine et d’innovation pour le but de faciliter la mort à la chaine. L’ombre d’Auschwitz n’est pas loin. Une dénonciation sans faille de l’industrie alimentaire sans citer de noms ou de pays car le mal est le même sur l’ensemble de la planète. Il y a 2 types de personnages dans le film : ce sont des « blouses blanches » froids scientifique des laboratoires, triturant des appareils effrayant, ou des prolos qui triment sur ces chaînes alimentaires. En tout cas l’effet à été radicale… Quant on sait que bientôt on ne pourra plus nourrir la planète, on ne peut que s’attendre au pire concernant les innovations dans les années à venir.



 6 mai 2008 : LE JOUR LE PLUS CON. 

Un despote arriviste à été élu en mai dernier et pourtant cela n’empêche pas le battage médiatique de nous inviter à célébrer les quarante ans de mai 68. C’est l’un des paradoxes de la France. Capable d’élire un président dont les idées n’ont rien à envier au front national et garder la nostalgie de la révolte. Encore plus amusant d’ailleurs, le gouvernement se vante de supprimer cet héritage. Ainsi donc des prisons aux usines nous perdons nos acquis sociaux et nos droits mais on nous sert en pâture cet anniversaire d’une révolution manquée. Que devons nous célébrer au juste ? Le fait que la société n’a pas été changée, que le vieux monde à su se métamorphoser pour devenir plus opprimant ? Cette commémoration n’est qu’un hommage de plus à l’autel de la consommation. Les livres, les émissions fleurissent plus vite que les pavés. Même mon oncle Qui avait 20 ans à l’époque devrait écrire ses mémoires sur le quartier latin. Les unes des journaux, émissions spéciale TV… Chacun peut y aller de son couplet nostalgique. Pensons au passé pour éviter de changer l’avenir. On avance toujours plus droit avec des œillères. Tv-Câble-Hebdo à même élue les personnalités qui représentent le mieux mai 68 : T.Ardisson, P.Sebastien, P.Gildas et L.Ruquier ??? Faut-il vraiment en rire ? Ou se réjouir de ne plus avoir de passions. Laisser les choses de la vie se dérouler sans y prendre part et se contenter d’accepter cette fin programmée à laquelle le système nous condamne. Retour à la normale depuis 40 ans et jusqu’à une retraite de plus en plus lointaine et incertaine.. Mai 2008 sonne le glas de nos illusions.



 28 avril 2008 : LE BONHEUR C’EST SIMPLE COMME UN COUP DE FIL 
Il y a des modes qui ne passent pas, des traditions inoxydables encrées dans la plus profonde pourriture de la nature humaine. Lorsque la peur domine c’est la porte ouverte à toutes les dérives sécuritaires ou autoritaires. Le peuple se vends et réclame plus de flics pour protéger ses voitures et ses écrans plasmas. Tant que fleurissent les supermarchés il n’y a pas de révolte. Notre pays n’est pas en reste et grâce à la détermination aveugle du gouvernement actuel tous les vœux vont être comblés. Nous allons renouer avec la grandeur de l’histoire. Celle avec un grands H et qui à fait couler tant d’encre. Depuis l’antiquité ou il était de bon ton dénoncer les chrétiens, au moyen âge la mode était de dénicher les hérétiques, puis ce fut la chasse aux sorcières. A la révolution on se devait de dénoncer les aristocrates, Sous Napoléon il était de bon ton de balancer les royalistes puis à la restauration les Bonapartistes… Les rôles tournent mais la bêtise reste. Puis ensuite ce furent les communards. Pendant la grande guerre les déserteurs. Durant la seconde guerre mondiale on avait le choix : juifs, résistants, homosexuels, tziganes. Et puis à la libération bien sur, la chasse aux collabos, la roue tourne. Depuis nous ne sommes pas en reste notre siècle trouve toujours ses victimes au fil de l’actualité. Généralement il suffit de tomber sur les minorités ou les plus faibles et tout est pour le mieux dans le pire des mondes. Il ne nous manquait plus que la sacralisation de la dénonciation. Ce cauchemar est à présent une réalité. Plus besoins de se cacher ou de faire des lettres anonymes, au contraire on nous facilite la tâche. L’état est la pour encourager et légitimer les dénonciateurs. Les citoyens volontaires auront leur part du gâteau. Les flics sont au pouvoir. C’est la porte ouverte à toutes les dérives. Les fonctionnaires iront faire des stages avec la police, des numéros gratuits sont mis en place. Bientôt des formulaires sur internet.. Et pourquoi pas un reality show ou le but serait de débusquer le plus de parias pour aider nos belles forces de l’ordre dans leur travail. Il ne reste plus qu’un dilemme Qui choisir ? Les SDF ?, les sans papiers ?, les jeunes trop vivants ?, les révoltés ? Les télés chargeurs ?Les alter mondialistes ? Les grévistes ? Les voisins bruyants ? Les chômeurs ?, les fumeurs ? Les prostitués ?... et je suis sur que j’en oublie. Tant de choix ne va pas pouvoir laisser les mauvaises consciences au repos…

 17 avril 2008 : CITATION DU JOUR 
Une lutte désespérée s’engage aujourd’hui sur le sol des villes mondiales où l’argent pénètre en vainqueur. Mais comme il est une forme de pensée, il s’éteint dès qu’il a pensé jusqu’au bout le monde économique, et il invente Auschwitz et Hiroshima. Alors le dernier combat commence : le combat de l’argent et du sang. JEAN-LUC GODARD

 14 avril 2008 : FIDELE AU POSTE... 
Il fallait être solidement formaté pour ne pas avoir envie de rendre en écoutant les propos faisandés de madame Parisot qui nous expliquait calmement que l’âge de la retraite serait bientôt 61 ans. Il faut aider les « sénior » à travailler … Au cas où ils n’aient pas eu leur dose. Le pouvoir suis sa logique, bientôt on repassera aux 45 heures par semaines, puis peut être pourrions nous aussi ne garder qu’une semaine de congé par an ? Le fameux pouvoir d’achat devient l’excuse de toutes les régressions sociales. Une à une les luttes sociales ont été sacrifiées sur l’autel du progrès. Cela ne sert à rien de comparer avec les précédentes décennies, la vie augmente d’année en année et nous sommes déjà bien trop nombreux sur ce globe. Il y a un minimum du misérablement correct et il devient plus facile de devenir SDF que propriétaire. Mais pourtant en esclaves consentant et conditionnés la rage d’acheter emporte les gens des ados jusqu’à ces séniors que l’on veut valoriser par le travail. Mais ce besoin d’acheter s’exprime au détriment de la vie. A chacun ses faux besoins et les industriels sont plus inventifs ne cette matière que dans celle d’épargner la planète. Si l’on consomme par désir alors le besoin devient insatiable. Les magasins sont pleins de gadgets inutiles mais on ne trouve plus ce qui est essentiel pour vivre. Le désir de consommation à pris le pas sur celui d’exister. Que sera l’avenir si le système capitaliste ne s’écroule pas d’ici la ? Le règne du consommateur/voyeur qui vie et rêve par ce qu’il possède et que reste envers et contre tout : fidèle au poste… de télévision.

 9 avril 2008 : L’ATTRAIT DU VIDE 
(Vu et entendus dans le métro) Hier soir y’avait rien à la télé… comme toujours, oui, on se demande pourquoi on paie.. T’as vu Carla elle s’est assagie niveau look.. J’ai été faire les courses tout est cher.. c’est plus possible.. Tout augmente sauf les salaires.. On s’est bien fait avoir avec l’euro.. Un f2 c’est bien pour commencer mais ca fait vite petit dès qu’on a un gamin.. Ca va ?... Ben comme un lundi.. Quel temps ! on serait mieux dehors.. Et dire qu’il a plus tout le week end.. On s’demande ce qui font au gouvernement.. c’est que des promesses et rien derrière.. Ce week end on a rien fait.. On était trop crevé de la semaine. Cette année encore on a réservé au même endroit, on retourne sur la côte. J’ai pris le 20 minutes.. Rien à lire à part l’horoscope. Moralité : Vivre en occident c’est s’empoisonner la vie pour des préoccupations mesquines..

 3 avril 2008 : LACITATION DU JOUR 
Il n’y a que les gens normaux, médiocres, pour jouir de la vie, car ils sont les seuls à en pressurer les fruits. Les autres sont ailleurs, en dehors. On ne peux rien devenir en ce monde si l’on n’a pas un pied hors de la vie. EMIL CIORAN

 28 mars 2008 : a bas les J.O 
Il faut boycotter les jeux olympiques.. Ceux de 2008 en Chine mais aussi tous les autres à venir. Car le sport est depuis l’antiquité la maladie la plus dégradante que l’homme se soit inventé. De nos jours nous sommes en droit d’exiger que cesse cette pollution d’hommes et de femmes suant en tenue ridicule pour gagner les lauriers dérisoires d’un effort physique inutile. Et plus généralement il faut supprimer le sport car : 1) sport = mépris des autres : En effet à quoi bon courir plus vite que son voisin ? Pourquoi mépriser les ‘rouges’ parce que je suis en ‘bleu’ ? Les sportifs ne sont mus que par leur haine réciproque qui les pousse à se surpasser pour mieux écraser l’autre. Les matchs ou les fins de rencontres se terminent souvent par des pugilats.. Le sportif est un être bassement animal qui a oublié d’avoir un cerveau. Le sport ne calme pas, c’est un excitant permanant, un appel à la haine. Il faut arrêter de nous donner en pâture les images chevaleresques de poignées de mains ou d’échange de maillots. Car c’est une mise en scène dictée pour les besoins du spectacle. Le sportif n’a qu’un mot d’ordre c’est mépriser et détruire tout ce qui est sur le même stade que lui. 2) sport = violence : Un exercice né du mépris ne peut engendrer que la violence gratuite. Il y a plus de violence dans un stade que dans une rave ou dans un concert hardcore. Les factions avinées ne vivant que pour leurs signes de reconnaissance, ils ne savent parler qu’avec leurs poings. Les débordements sont autorisés et si le lynchage était autorisé il n’y aurai pas assez de place pour y mettre toutes les potences. Règlements de compte à 20 contre 1, jets de canettes.. Pas la peine de développer le catalogue de la bêtise humaine. On peut se souvenir du Hesel, ou des matchs au parc des princes ou il y a plus de flics que pour une manif de la CGT… 3) sport = danger : Faire du sport c’est mettre sa vie en danger. Outre les sports mécaniques ou les spectateurs ont le privilège de mourir avec leurs idoles. Le sportif solitaire qui cherche toujours à améliorer son record devrait se raviser à la première pointe au cœur ou au premier claquage. Car médicalement le sport détruit davantage qu’il ne fait du bien. 4) Sport = bêtise : Commençons déjà par les chants que brament les meutes dans les stades et à côté desquels même J.J Goldman fait figure de poète. Dommage que le ridicule ne tue pas. Brailler des conneries la tronche barbouillée de peinture doit être valorisant puisqu’ils y a des pléthores exaltées. Puis les sportifs eux même il faut les écouter… Dans le meilleur des cas ils parlent par transposition : « mon entraineur m’avait dit que.. » « avec l’équipe on croyait que.. » On ne leur demande pas de penser mais de courir, sauter, nager.. Les éminences en short excellent dans l’art de balbutier des propos sans saveurs sur un ton monocorde avec un vocabulaire limité. L’époque adore donner la parole à des gens qui n’ont rien à dire.. Avec le sportif on fait mouche à chaque fois. 5) Sport = nationalisme : Le sport à toujours fait l’objet d’une récupération par les régimes extrémistes de tout bords. On présente de grandes parades pour mettre en scène une jeunesse saine, valorisant l’idée de nation. De Berlin à Pékin en passant par Moscou on s’est servi du sport pour exalter le sentiment national et inciter les jeunes à accepter l’idée d’être de la chair à canon. Les minables se réfugient derrière le drapeau « on à gagnés ».. Derrière ce « on » se dessine un appel à toutes les ségrégations. Quant aux hommes politique ils aiment flatter la viande sportive, on les voit davantage dans un stade que dans une galerie d’art. 6) Sport = drogue : Il fallait bien que le scandale éclate ;; ; Ben oui, les performances ne pouvaient pas être uniquement dues à l’entrainement.. Plus haut, plus vite, plus fort et plus défoncé. Mais ils ont de bons avocats et de grandes excuses : « je ne savais pas que c’était un produit dopant »..Autant croire qu’on ne va pas être saoul après une bouteille de Calva. Et puis il y a aussi ces monstres qui furent jadis des femmes et qui maintenait trouveraient leurs places dans un campement de bucherons. Piqué de tous les côtés et avec des trucs qu’on ne trouve pas sur le pavé… 7) Sport = fric : Pour blanchir l’argent, le sport est le meilleur laboratoire. Tous s’achète, tout se vends de l’arbitre la billetterie. Et surtout la pub, les sportifs sont des placards publicitaires pour les groupes industriels. Avec les droits de diffusion du foot on pourrait nourrir la population d’un pays sous développé. Quelle honte. Et vu l’enjeu commercial c’est toute la planète qui est complice. En résumé boycottons tous les jeux olympiques, comme toutes les épreuves sportives. En tout cas…mourir dans un stade doit être un privilège car il n’y a rien que l’on puisse regretter.

 25 mars 2008 : DE JOURNEES FASTES EN JOURS NEFASTES 
Pour une fois parlons un peu du groupe..Ca fait une paie qu’on en avait pas parlé. D’abord. L’album est fini et mixé. Maintenant il ne reste plus qu’a attendre les interminables délais de fabrication et de distribution.. quant on entends des mots comme ca, on a l’impression de vendre une lessive ou un surgelé.. Beurk ! En tout cas Patrice du BoW Studio à fait vraiment un super taf.. On peut dire que ça sonne bien. Il reste encore à attendre la sortie, ca c’est insupportable l’attente c’est d’ailleurs une des principale occupation de l’existence.. On attend de savoir marcher, on attend d’être indépendant, l’ouverture du Nicolas, de la pharmacie, de dormir, de manger, de mourir.. Bref on attend toujours quelque chose. Et puis ce week-end on a joué à Caen au BBC.. Avec PKRK en plus. A les entendre j’avais l’impression de retrouver la fraicheur de mes jeunes années, même si nous ne boirons plus jamais jeune l’illusion fait du bien. C’était une excellente surprise. L’organisation, nous avait réservé un accueil 5 étoiles, qui nous a fait oublier la misère de certains catering. De temps en temps c’est bon de nager dans le luxe. Même si la salle n’était pas pleine l’ambiance était bonne. C’est ce qui compte. On est repartis le lendemain triste et comme toujours sous la pluie vers Paris.. Gazrdons nos sourires, gardons nos larmes... L’avenir ne nous sourie pas. Mais nous reviendrons à Caen aussi vite que possible….

 12 mars 2008 : CITATION DU JOUR 
Comme chaque soir à la télé,surgit le masque hystérique de Sarkozy. On le reverra aux infos de minuit et demain à midi. Car mister Karcher passe en boucle. Il occupe le terrain cathodique en flatant la peste brune. Serviles, les journaleux lui servent la soupe et le populo avale tout, hypnotisé comme des lapins de Garenne par les phares des autos. C’est la canicule de l’audimat réactionnaire. Plus facile de taper sur les sans papiers, les roms, les taulards que de sauver des millions d’emplois délocalisés. Alors ca crie au loup, exige plus de flics, de matons et de juges. Dans les officines étatiques, on nous prépare des lois d’enfer, directement importées du pays du grand Satan. Les béni-oui-oui appélent de tous leurs voeux le retour de la relègue pour les récidivistes, la fin des conditionnelles et des perpettes pour de vrai. L’air vibre d’un orage sécuritaire. L’air manque. La pourriture empuantit les cervelles. Dans les cellotes, la côte d’alerte est atteinte. Sarko lave bleu marine et l’UMP nous joue l’amour d’été avec le FN. Dans le noir les taulards zappent sur un film de cul. Pornographie pour pornographie, autant qu’elle soit bandante. JEAN- MARC ROUILLAN

 28 février 2008 : 1 JOURNEE C’EST 24H DE VIE GACHEE 
OUPS.... février touche a sa fin.. Ce pauvre petit mois qui une fois de temps en temps fait un effort pour devenir grand. Une lutte courageuse contre 11 adversaires parvenus et prétentieux. Un peu comme nous.. Les héros du quotidiens, ceux qui ne croient plus ni aux promesses ni en dieu. Orphelin de toutes addiction. Pauvres cellules opprimées qui faisons notre possible pour arriver à un semblant de vie potable sur ce stupide cailloux perdus dans le noir de l’univers.. ah ! Février je te salue come un frère

 27 février 2008 : CITATION DU JOUR 
Soupé des faiseurs de système, des économistes distingués des faiseurs de lois qui battent la flemme. Toute loi étrangle une liberté. Soupé des rois, des maitres,des parlements,des papes des prètres. Et comme j’ai pas d’autre bien que ma peau.. il est tout choisi mon drapeau.
- JEHAN RICTUS


 18 février 2008 : MEMENTO MORI 
Comme je me plait à le répéter.. Rien ne doit venir troubler la banalité du siècle. L’aventure est censée être au coin de la rue.. dommage que nous ne la rencontrions jamais.. Eh oui ! L’époque ne pouvant pas nous offrir de destin héroïque elle nous condamne au fait divers. Nous avançons mollement vers le cataclysme final munis des œillères de la modernité et la détermination de tout accepter. Ainsi équipé nous ne voyons rien.. Ou plutôt nous ne voulons rien voir.. Nous avons trop peur.. Peur d’avoir peur.. Ou plus le courage d’avoir peur. Celui qui veut vivre heureux doit savoir fuir ses démons… S’adapter à ne plus penser pour être dans le ton de l’époque. La société renie sa folie tout en acceptant sa propre critique par les humoristes ou autres spécialistes du divertissement. Autrefois le sexe était un sujet tabou.. Autre temps autre mœurs, c’est aujourd’hui la principale usine à fric. Il se décline à toutes les sauces. Le grand sujet que l’on passe sous silence parce qu’il dérange dans ce siècle matérialiste est la mort. La mort ou ce qui en découle, le deuil, le macabre…. Jusqu’au siècle dernier la mort restait quelque chose d’admis, on avait vécu et il était logique de trépasser. L’homme sentant sa fin se préparait à son sort. Entouré des siens et répétant une cérémonie que les siècles n’avait presque pas altérée. Des « artes moriendi » jusqu’au « belle mort » du XIXème la mort n’était qu’une étape dans l’existence. A présent le processus est inversé. Nous avons régressé dans notre attitude face à la mort. Au programme : une vie insignifiante et une mort discrète. Nous sommes prêts à vendre notre âme à n’importe quelle science de la survie. Nous voulons bien des morts les plus ignobles mais uniquement dans les films ou le sang coule à gros bouillon, ca fait de l’audimat… Dans la réalité c’est très différent. On ne veut rien voir ni savoir. On ne parle plus de mourant mais de malade, les guerres modernes se veulent propres et sans victimes. Quand Pascal affirmait « on meurt toujours seul » il ne croyait pas si bien dire. L’agonie se fait en coulisse, dans l’isolement le plus total. On ne meurt plus chez soi, mais dans ce grand mouroir que sont devenus les hôpitaux. Petit à petit une équipe médicale prend en charge le patient réduisant chaque jour davantage sa conscience, tout en apaisant la famille par des propos bienveillant. On en veut choquer personne. C’est les vivants que l’on préserve. Chacun se doit de coopérer avec les médecins, sans heurts, sans bruits ?. Une calme acceptation de tout. Un pion docile dans les mains des médecins, jusqu’à ce que l’on décide que tout est fini. La longueur du séjour doit soulager la famille. L’important est de ne pas montrer la souffrance. Une mort aseptisé avec une sortie par la petite porte. On nous a imposé une vie que nous ne contrôlons pas.. à présent on nous dépossède également de notre mort. Que va-t-il nous rester… le suicide ??

 8 février 2008 : CITATION DU JOUR 
On tue un homme, on est un assassin. On tue des milliers d’homme on est un conquérant. On les tue tous, on est dieu. - Jean ROSTAND

 7 février 2008 : LE CREPUSCULE DES VIEUX 
Je croyais qu’on avait atteint les sommets du ridicule avec cette médiatisation spectaculaire à outrance de la politique. Erreur ! Car une nouvelle surprise vient de tomber ce matin. On promet 200€ de prime après les prochaines élections municipale aux braves petits vieux qui touchent une faible retraite. Jamais carotte n’avait été aussi belle et voyante. Au moins cette fois, on ne nous prend même plus pour des cons, on nous méprise ouvertement. En tout cas cette mesure touche 600.000 personnes dont le revenu mensuel est d’environs 650 €… Qu’il doit être doux d’être retraité avec autant de pognon ! On comprend mieux que les télés soient allumées 24h sur 24.Dans le même temps les droits d’exclusivité pour la diffusion du foot sont partis à 668 millions d’euros. Un beau paradoxe. Le ballon vaut plus que la vie. Alors à quoi bon s’user au travail. Travailler ou apprendre à perdre son temps en croyant être utile. Une vie d’esclavage et de compromissions pour en arriver là. Quelle vie peut-on espérer avec si peu ? Voici donc la récompense pour avoir accepté de vendre sa vie contre un salaire. Léon Bloy avait raison de dire que « L’argent des riches c’est le sang des pauvres ». La seule chose qui n’a pas été définie clairement c’est la provenance de cet argent providentiel ? Une nouvelle journée de solidarité ? Une nouvelle taxe ? Quand l’économie gouverne c’est l’individu qui est écrasé. Et bien sûr on tape toujours en bas de l’échelle sociale. La fatigue l’emporte sur la volonté. Pourquoi se poser encore des questions ? Ces pauvres vieux qui n’ont pas pu vivre. Qu’on leur laisse au moins la force de mourir dignement.

 29 janvier 2008 : DE L’ERREUR A L’HORREUR 
Une semaine à la Poudrière..Déconnecté de tout avec juste la musique comme préoccupation. On se serait cru au ‘château’ avec l’envie de poursuivre l’aventure. En tout cas on n’avait jamais bossé comme ça avant. Son, lumière, set. La totale. Et pour conclure un concert mémorable avec nos collègues de Juge Fulton. Et puis d’un coup pff ! terminé.. Retour à la réalité. On a donc retrouvé le monde et l’actualité dans l’état ou on l’avait oublié. Rien n’avait bougé. Et rien ne nous avait manqué. Rien de plus logique puisque l’Europe n’as plus d’histoire. On a jeté nos idéaux et nos dieux pour être orphelins de tout, avec juste des jouets ou des godes comme consolation. Nous sommes devenus ces êtres monstrueux qui restent en couveuse dans la léthargie et la tranquillité. Aucune passion ne vient troubler le confort du conformisme. Les chocs de l’histoire meurent dans la consommation et le progrès. La science et la technique nous ont ôtés la faculté de douter. Infantilisation du monde et de la fameuse civilisation qu’on nous vante en ces jours sombres. Un peuple d’assisté qui ne pense qu’à travers sa télé. Une vaste garderie avec des caméras partout et du prêt à vomir à toute heure. L’aventure devrait être au coin de la rue. C’est ce qu’on dit. A part les maladies et les vulgaires intrigues des gens célèbres c’est l’impasse. Une nouvelle génération gâtifiée que l’on promène d’un coin à l’autre du globe pour ne voir que l’uniformité des cultures et des goûts. C’est rassurant de savoir que rien n’est plus universel que la bêtise de l’homme. Alors vivons insouciant, surtout ne pas déstabiliser l’équilibre de cette société basée sur l’économie et la mort. Ce système est prégnant de notre apocalypse. L’horreur et l’erreur se propage aussi vite qu’un virus dans un ordinateur : ce nouveau dieu. Alors.. Reste à attendre un nouveau 11 septembre. Pour que l’histoire frappe à notre porte.

 14 janvier 2008 : CITATION DU JOUR 
La domination spectaculaire a pu élever une génération pliée à ses lois. Les conditions extraordinairement neuves dans lesquelles cette génération, a effectivement vécu, constituent un résumé exact et suffisant de tout ce que désormais le spectacle empêche ; et aussi de tout ce qu’il permet. GUY DEBORD

 11 janvier 2008 : QUELQUES NOUVELLES DU GROUPE 
Bon déja première chose : On a pas splitté...Par contre comme toujours les choses s’accélèrent.. On a le temps de rien. Chimère après chimère les évènements se pressent et nous n’avons que du vide. On court après les morceaux pour tenter de former un puzzle cohérent. Mais bon. Ce qui doit durer une éternité doit être une éternité à faire Est-ce le cas ?? . Bof !.. ou en sommes nous ? Il y a eu le weekend end dernier le concert à Rouen, au fameux Bateau Ivre. Ivre d’ailleurs certains l’étaient, à commencer par la sono qui nous distillait un son aléatoire. Et puis toujours l’album. Lisa à terminer son chant. Nous faisons donc une pause salutaire avant de conclure. Ouf, ça c’est fait ! Ce dernier verra le jour en 2008. Ce sera j’espère un pavé lancé dans la gueule du conformisme. Et puis aussi on continue d’avancer sur des nouveaux morceaux.. Et les concerts reprennent et j’espère se multiplieront comme nos frères les lapins. Pff ! En fait rien de bien original pour un groupe. Il faut bien prouver que l’on existe. Savoir vivre est aujourd’hui le vrai savoir.

 7 janvier 2008 : LES 20cm QU’IL TE MANQUE ! 
Il faut être bien candide pour croire que les Français ont envie de travailler plus. Ou bien alors il ne faut jamais avoir travaillé soi même, ni mis un pied dans le RER. Il n’y a qu’à les regarder chaque matin ‘ces fameux français’. Les visages graves, tristes, maquillés aux néons et portant les stigmates de la vie comme autant de cicatrices indélébiles. Dans l’entassement des transports, chaque bruit, chaque bousculade, sont autant d’agressions qui font que l’existence devient insupportable. Et si ce monsieur qui aime à donner des leçons voulait ouvrir ses oreilles pourtant si décollées, il entendrait les sempiternels : « c’est reparti pour une semaine, On serait mieux sous la couette, vivement vendredi » répétés inlassablement à longueur d’année par la masse de ceux qui sont exploités et qui savent qu’ils n’accèderont jamais à rien de beaucoup mieux. Ce n’est pas vendre quelques pauvres RTT, imposables d’ailleurs, qui amélioreront la condition des martyres du quotidien. Le pouvoir d’achats n’est qu’un mirage, il ne suffit pas de posséder plus pour vivre mieux. On nous a assez donnés des gadgets et de godes pour nous soulager. Mais quant on s’augmente soi même de 172%, on doit avoir du mal à comprendre les soucis d’un smicard qui fait ses courses au supermarché en contrôlant les prix sur les étiquettes ? La différence entre le superflue et le nécessaire. Alors, comment peut-il croire qu’on va le prendre en sympathie l’homoncule ? Celui qui affiche sa vie mondaine aux grands régals des vendeurs de ragots. Au moins sous l‘ancien régime les parades avaient du faste, de la pompe. Ce n’est pas la visite papale avec un comique pompier, ou la déclaration d’amour chez Mickey qui vont nous faire rêver… Les limites du ridicule ont été franchies comme une rivière asséchée. Plutôt que de travailler pour ce système, je préfère travailler à détruire ce système.

 3 janvier 2008 : CITATION DU JOUR 
Tu n’as pas aujourd’hui de pouvoir sur demain. L’anxiété du lendemain est inutile. Si ton coeur n’est pas insensé, ne te soucie même pas du présent. Sais-tu ce que vaudront les jours qu’il te reste à vivre ? - Omar Khayyàm

 2 janvier 2008 : LE CREPUSCULE DES VOEUX 
Eh bien oui on est en 2008.. Je ne vous ferai pas l’affront de vous souhaiter une bonne année puisque d’expérience on sait que ce sera la même en pire.. et qu’il n’y a qu’une assurance : Celle de s’ennuyer uniformément du 1er janvier jusqu’a la Saint Sylvestre.....

 26 décembre 2007 : ALLES IST ZUM KOTZEN ! 
L’année 2007 meurt enfin. Quel dommage qu’elle ne puisse pas emporter avec elle les fastes du régime ploutocratique et dictatoriale qui se sont mis en place depuis mai dernier. On se croirait revenu dans la démesure de l’ancien régime, le ponte et sa cour de jet setter qu’on exhibe sur tous les médias pour faire rêver le petit peuple qui meurt lentement dans la lassitude. Le bal des célébrités en représentation perpétuelle pour la propagande du régime. Cela aurait fait rêver le Dr Goebbels d’avoir autant de vedettes qui veuillent bien se compromettre aussi facilement. Chaque évènement aussi mesquin soit-il, est porté au pinacle, on croirait que les journalistes ont une prime à chaque fois qu’ils prononcent le nom du président. Il faut bien bercer les auditeurs dans l’illusion qu’il se passe quelque chose. Et pourtant rien ne trouble le confort de l’ennui. Comme cette soudaine idylle à Disneyland qui vient à point pour faire oublier le désastre de la visite Libyenne. Dommage que cela n’ai pas eu lieu à la « France miniature » ça aurait donné la véritable mesure à cette farce. Notre époque se noie dans la vulgarité et la compromission, le voyeurisme le plus bas, l’argent comme unique valeur et la gloire comme postulat.. Inutile d’en remettre une couche, nous savons bien qu’historiquement les médias ne sont que des sirènes vendues au pouvoir, et que comme des girouettes ils prennent la direction du vent même si celui-ci les conduit vers l’annihilation qui nous guette. « La politique du pire nous mène au crime collectif » Adieu donc 2007…. Aucuns regrets ni espoirs… 2008 ne sera que ta continuation en plus abominable. Il ne nous reste qu’à trinquer à la futilité, pour mettre fin à toutes nos vanités. A la bonne votre !

 24 décembre 2007 : CITATION DU JOUR. 
"En France on laisse en repos ceux qui mettent le feu aux maisons, et on pesécutte ceux qui sonnent le tocsin" Nicolas DE CHAMFORT

 24 décembre 2007 : STUDIO 3 - La MISSION 
Tandis que meurent les dindes et que les huitres se vomissent.. Le studio avance.. Les synthés sont terminés Lisa à fait 5 chansons.. Le visuel est en route avec entre autre la complicité de Chester.. C’est la dernière ligne droite ... avant un grand virage à gauche.

 20 décembre 2007 : MORT AU CHAMPS D’HORREUR. 
Ca y est on arrive aux fêtes de fin d’années… La folie règne en maitre. Sans partage. Tandis qu’à côté de chez soi des gens souffrent dans la rue de froid et de faim. La voix officielle nous informe qu’il faut ‘cesser la polémique’ sur ce sujet. On est au siècle de l’indifférence et ce discours lénifiant est de circonstance, il saura apaiser la bonne conscience d’une majorité qui veut bien aider son prochain en le plaignant à travers le petit écran. Ils sont donc des légions à arpenter le pavé, se bousculer, se piétiner, s’engueuler pour arracher les huitres ou le foie gras au meilleur prix… Aucun plaisir, la bousculade et le mugissement du troupeau. Il faut résoudre le casse tête pour la composition hétéroclite d’un menu destiné à « faire bien », l’étalage vulgaire du savoir recevoir. Pour les plus fragiles au niveau de l’estomac la soirée terminera invariablement dans les sanitaires. Il faut bien faire la fête nous dit-on ?? Le sapin clignote et les guirlandes scintillent, ce n’est pas pour rien. Quelle est le prétexte ? La naissance d’un chiard dans une étable il y a 2000 ans d’un artisan et d’une mère incertaine ? Ou simplement cette tradition tellement établie qui fait que chaque année 80% des gens se forcent à se retrouver et à se composer un visage de circonstance. Sourire de rigueur et tenu de sortie, si les esprits ne brillent pas, les tenues scintillent. Du strass pour recouvrir la grisaille de notre misère. Les jeunes s’emmerdent, les adultes se perdent dans des babillages nourris par leur taux d’ébriété, les gamins sont excités.. En définitive tous n’attendent que le cadeau qui est le point d’orgue de cette soirée. Et quelle surprise ! c’set exactement ce à quoi on s’attendait.. Tout va donc bien dans le meilleur des mondes, rien ne doit troubler le confort de l’ennui. Ivre dans ce monde ou un évènement absurde n’attends pas la fin de l’autre pour se déclencher. L’argent se gaspille au nom du sacro saint pouvoir d’achat. On brule ses dernières cartouches sur l’autel de la consommation, car Noël est avant tout une affaire de profit. Ben oui, le 13ème mois pour ceux qui ont ce privilège, est dépensé et déposé au pied du sapin. Alors il faut en bouffer du cérémonial, autant que pour l’argent foutus en l’air quant on ouvre sa boiboite. Bon courage à ceux qui ne peuvent pas éviter cette contrainte désolante..

 18 décembre 2007 : concert du 13/12 au glazart 
Comme on dit parfois.. une bonne photo vaut mieux qu’un long discours n’hésittez pas à jetter un oeil. puis le reprtendre (Les photos sont sur l’album du my.space)

 14 décembre 2007 : EN STUDIO 2 (le retour) 
Heure par heure le compte rendue comme si vous y étiez... 12h15 : arrivé en retard de Yann et Vérole - 12h40 : reprise de l’enregistrement de la boite tchic boum tchic) - 12h50 ; Déchiffrage de la page 79 du manuel de la boite - 12h54 : Rhytme suivant - 12h57 : Problème d’enregistrement avec les infos midi - 13h20 :Yann s’attaque à la guitare (la pauvre) - 13h25 : première fausse note - 13h49 : Vérole part chercher une collation, avec la souplesse d’un coursier intérimaire - 14h18 :un patern de réserve ! - 14h30 : Pause déjeuner salutaire.. miaaaaaaaam - 15h27 : Reprise l’estomac plein.Comme dit le proverbe ’qui veut aller loin, vole un boeuf’ - 15h29 :Patrice n’as pas notté les pistes. - 15h31 : Le mode d’emploi de la boite tombe à terre dans un éparpillement incroyable. - 15h37 :Pause toilette de Yann, c’est au moins la troisième. Il faudrait interdire la bièrre en enregistrement. - 16h15 : Une oreille du casque ne marche plus..comme dans Tintin c’est l’oreille cassée. - 16h30 : Réglage pour un son plus aggressif. - 16h40 : Grand retour du métronome dans le mix.. On croirait une leçon de piano. - 16h43 : Départ du métronome. oh temps qui fuit... 16h50 : Un solo pas facile.. - 17h01 : Un solo vraiment pas facile. - 17h12 : Un chorus délicat diront certains. - 18h00 : A force d’çetre passif, Vérole s’endort. - 18h40 : Ca y est. C’est la dernière chanson à mettre en boite - 18h50 : Les arguments me manquent. - 19h10 : Départ du studio sous la pluie.. Incroyable il pleut tout le temps dès qu’on sort. Nous devons être ascendant crapaud. Prochain studi.. le synthé.... A SUIVRE

 14 décembre 2007 : LA CITATION DU JOUR 
Les hommes sont comme des pommes, quand on les entasse, ils pourrissent. ... Pierre Augustin Caron De Beaumarchais

 11 décembre 2007 : GLÜCKLICH ANGEKOMMEN 
CONCERT DE LORIENT La tradition ça a du bon !! - Retard rituel de Yann, une pluie abondande. Bref tout pour commencer normalement. A nouveau route vers la Bretagne, de moins en moins dépaysé.. Même les commercants du quartier sont habitués à nous souhaiter bonne route tellement ça les amuses de nous voir charger la puissante Opel. Hardi !.. le ruban gris défille, la rué vers l’ouest. La route avec le brouillard c’est juste pénible et ennuyeux : Rien à voir / une direction unique : on croirait un programme sur TF1. Musique à fond et babillage de circonstance. Halte station : C’est encore pire que les supermarché. Tout est vomitif et hors de prix. AAAh.. le pouvoir d’acaht va en prendre un coup ! c’est pas en revandant les piteux RTT que vous ferez des agappes au restau-route. Pourtant les gens se plaisent à rôder entre les rayons ou il n’y a rien d’autre à choisir que le pire. Chaque temple de la consommation aussi modeste soit-il est un autel qui aide à oublier la misère de son existence. Bref. Quelques centaines de bornes plus tard : Lorient. Ville reconstruite hativement après guerre et qui du coup ressemble à une gigantesque banlieue. Le Manège : Acceuil chaleureux, belle salle et une fois encore une programmation aussi agréable que variée. De ce cçoté on à de la chance. OBJECT d’abord.., une excellente surprise un son neuf et des mélodies puissantes. SEXTICIDE ; du punk indus au mix déstabislisant et avec des projections enivrantes. Puis nous.. toujours en jaune et noir et électro-punk, ou synth- punk ou techno-punk.. En fait on s’en fout on vous laisse choisir.. Une fois encore une liste rodée.. DE l’énergie et de la sueur. UNe bonne soirée.. dommage qu’il n’y ait pas eu un poil plus de monde.. Mais comment lutter contre le foot, la météo et la télé ??

 7 décembre 2007 : SUR LE FIL DU RAZOIR 
EN STUDIO. Ca y est c’est c’est partis. On a démmaré l’album. Direction le BOW STUDIO.. BOW ?? - Bag Of Wine sans doute. Avec Patrice, l’homme qui parle à l’oreille des sonos. Celui qui a enregistré les pépites véloces de Guérilla Poubelle, la Raïa, Dolores Riposte, La Bonne la Brute et le Truand, Défenestrors.. Bref.. une bonne partie de la scène actuelle. DIMANCHE : Eva se lance, dans ses rhytmes, les boutons clignotent.. les lampes chauffent. Tchac boum..tchac Boum le tout avec un optimisme incroyable. Avec souplesse la boite réussi toutes ses prises du premier coup. Comme quoi.. par rapport à un batteur qui boit, se plaint, casse des baguettes, c’est le velour du tempo. 13 chansons en une après midi.. Eva est une grande dame. LUNDI : Cette fois c’est Yann qui s’y colle. Ca démmare plus timidement mais il prouve qu’on peut rester actif même après pleins de bonnes bièrres. Les prises se suivent et ne se ressemblent pas. Presque pas de pause. véritable Stakhanoviste des accords.. Résultat : 9 chansons en boite en fin de journée. Pour un début c’est déja pas si mal. On va continuer d’aller au charbon jusque pendant les fêtes. Ce sera toujours plus drôle que de participer à la beuglerie colective et les vomissement d’huitres et de champagne. A SUIVRE

 5 décembre 2007 : CITATION DU JOUR 
Faisons confiance à l’eternel esprit qui détruit et qui annihile, simplement parce qu’il est l’insondable et éternellement créative source de toute vie. Mikhail BAKOUNINE

 30 novembre 2007 : L’HUMEUR DU JOUR 
On vous l’avait pourtant dit : LE POUVOIR D’ACHAT, C’EST CHOISIR SES CHAINES.... La voix de l’état nous le confirme...On pourrais même préciser que tant que les gens se fatiguent à achèter des écrans plasma ou des Ipod en croyant être libre, rien ne changera sous le ciel de l’ennui et de la résignation. Car la consommation ne fait que créer davantage de frustration. L’argent est un bien hypothétique que l’on ne possède jamais mais qui lui nous domine. On crée chaque jour de nouveaux faux besoins. On nous abime pour mieux nous vendre des médicaments. Quelle consolation que de posseder des gadgets ou des godes.. Cloitré dans un monde d’objet avec comme carotte la soif du travail. Le bonheur est comme une échelle sans fin ou l’on crois toujours que l’on va atteindre le bout, et ou l’on se rends compte arrivé en haut qu’il y a toujours plus de barreaux et que cela ne finira pas..

 26 novembre 2007 : PASSE 40 ANS.. 
Au début tout va bien.. On se dit qu’on a le temps.. Que rien n’a d’importance puisque de toute façons on mourra jeune. Comme chantait les ADVERTS, no time to be 21.. Puis petit à petit on s’acceroche à cette ignominie qu’est la vie.. On souffre, on suffoque et pourtant on espère. On se rend malade mais on s’entête et on continue. L’existence est le plus long des supplices, c’est aussi le plus douloureux. Et un matin on se rend compte qu’il est trop tard.. On se réveille et on est vieux. 40 ans, le plus gros morceaux est déja fait. Mais dépassé le passé on peut toujours continuer .. sans but, sans rien esperer, pas même laisser de traces ou de descendance. Mais ou est le bonheur ? Nous vivon sdes passions mortes dans une existence incomplète. Qu’attendre d’un monde masochiste qui n’offre que la jouissance dans les larmes et le sang. Ou est l’avenir dans cette farce ? Devenir un futur retraité, miséreux et abandonne qui économise pour payer son caveau ? Un futur suicidé qui préfère quitter en route le chemin de l’ennui ? Ou se contenbter comme la majorité de vivre en fuyant lachement sa conscience et les problèmes. Triste perspective et douloureuse réflection. La réalité est un spectacle pitoyable auquel les médias tentent de donner du relief. Chaque instant est éphémère et cella ne suffit même pas à embellir ce que nous vivons. Nous ne faisons qu’obeir à des automatismes imposés, tout est truqué dès la naissance. Nous sommes des corps vides ballotés par les impératifs de la survie collective. Suvie collective menée par la dictature de l’économie et qui nous entraine à notre destruction. La spirale vers le bas. Ainsi chaque étape est une nouvelle déception, du premier biberon jusqu’au dernier râle une long chemin inutile ou ne faisons qu’être humainb. Stupide bipède fait de cellules et d’eau et qui est prégnant de la mort de la planète. Finalement on sors heureux d’être débarassé de la jeunesse et de ses illusions stériles. C’est aussi ça vieillir.. On se rends compte qu’il y a des jeunes et qu’on les hait, comme avant on haïssais les vieux. Tout n’est qu’une histoire de haine ??

 22 novembre 2007 : CITATION DU JOUR 
Puisqu’il parait que la France est prise en otage.... Supprimons les otages Christophe Marchando

 20 novembre 2007 : RETOUR DE BRETAGNE 

VENDREDI 16/11 RENNES Rencard 12h... comme d’hab’, Yann reste fidèle à sa légende d’homme en retard avec cette fois 20 minutes.. Il n’aurait pas érté une bonne recrue pour la cavalerie. près 2 week end à partir vers l’est, cette fois c’est la rue vers l’ouest.. Il parait qu’à l’ouest il n’y a rien de nouveau.. nous verrons bien. Grande première, il ne pleut pas.. C’en est même étonnant d’avoir à ressortir des lunettes noires.. Mais bon le noir va si bien avec la situation actuelle... Direction donc le "jardin moderne".. Une bien belle affiche:Bionik Dread, €urOshima, Rosa Park et les immanquables Ethnopiare.. Niveau cohésion de la musique difficile de faire mieux. La soirée démmara sur un rhytme de boite et mouru sur un riff de gratte.. Les thèmes abordés étaient aussi à l’unisson : révolte, vivisection,refus de l’autorité.. Oui.. comment croire aux béatitudes de ce monde et appeler un médecin quant on a peur de mourir ?? Pour ce soir on teste une nouvelle liste : plus court et plus rapide.. Subversion et bruit.. Un raccourcis pour aller au but. Notre siècle à voulu tout nous imposer, c’est pourquoi nous n’y avons rien trouver. Après le concert il ne restais plus qu’a nous perdre quelque heures dans le rennes by night.. Pour trouver l’hébergement un peu tard..

SAMEDI17/11 GURUNHUEL Réveil en fanfare.. pas beaucoup de route à faire.. La journée est à nous. Ce soir c’est un festival dans une grange.. Ca tombe bien car un froid sibérien viens nous rappeler notre fragilité. Couche après couche, nous voicis transformé en bibendums.. A force d’avoir le temps on se met en route en retard.. c’était prévisible. Le plaisir est toujours au prix de telles peines que nous finissons par vivre sans plaisir. Arrivé à la grange.. le sonorisateur à disparu.. Par chance Bastien notre ingé-son est avec nous et du coup se lance à cabler, tirer, brancher.. bref faire en sorte que la scène en soit une.. Le public arrive, d’abord autour du poele.. Puis l’alcool et le nombre aidant la grange se remplis.. Finalement au coeur de la nuit le concert débute. Même liste d’hier.. simple et éfficace avec une Lisa bien en forme.. Juste après nous à nouveau Ethnopiare.. toujours en forme.. Puis 3 autres groupes que nous ne pourons pas voir car il nous faut être sur Paris pour le lendemain. Dommage la soirée partait si bien.. Touours le temps de rien.. Une lutte perpetuelle contre l’ennui, mais c’est dans l’urgence qu’on se sent vivre... C’est vrai à quoi bon parler d’apocalypse à tous les abrutis qui se contente de la télé et ne veulent rien savoir de leur fin prochaine. Puis la route.. dans le noir apaisant de lanuit. Loin de tout. Une vie imposible dirons certains.. et alors ! ils sont si nombreux à se contenter du possible.



 15 novembre 2007 : CITATION DU JOUR 

Les grèves générales de protestation n’émeuvent plus personne : ni ceux qui les font, ni ceux contre qui elles sont faites. Si la police avait seulement l’intelligence de ne pas faire de provocations, elles se passeraient comme n’importe quel autre jour férié.

Errico MALATESTA



 12 novembre 2007 : DAS LIEBEN IST BITTER 
Ce week end donc : voyage à l’honneur.. On jouait à Aachen.. "ah.. Aachen, c’est à côté d’Aix la Chapelle" comme nous avait indiqué brillament une sommité en matière de géographie. Bref heureusement qu’ils nous restait les bonnes vieilles cartes routières. Le voyage fut plutot court et agréable, et comme de coutume la pluie nous accompagnait pour ne pas nous perturber... Oui on ne change pas une équipe qui perd. A noter tout de même qu’il n’y a qu’en France qu’on a du payer une dîme pour le réseau autoroutier.. Qu’on ne s’étonne pas qu’à force de nous traire on ne récolte qu’un lait appauvri... Enfin Aachen.. d’abord une grande rue aux grandes maisons couleurs moutarde qui auraient pu figurer comme décors pour une des palpitantes aventures de l’inspecteur Derrick.. Arrivé sur place on pouvait être sur de la fiabilitée de la salle.. Un ancien blockhaus aux murs de 3 mètres d’épaisseurs, que même notre son radioactif ne percerait pas. Le ciel pouvait bien nous tomber sur la tête .. L’acceuil fut éppatant.. Et l’ambiance de la nuit d’exception.. Je ne devait retrouver mon duvet qu’a 7h du mat... Pour un concert en Allemagne le programme était surprenant.. Anteenagers MC / Frustration et Nous qui venions de Paris.. Il n’y avait que The Shocks qui venait de Berlin.. Comme quoi ! niveau langage nous n’étions pas pertubés. Le concert se passa dans une ambiance survoltée.. J’avais préparé quelques phrases dans la langue de Goethe pour être sur d’être compris du public. Visiblement ce devait être encore pire que mon anglais approximatif. Comme la fois dernière ou l’on avait joué avec eux à Paris, the shocks font vraiment grosse impression.. Un punk rock fin et énérgique à la sauce 77.. C’était donc notre première date en Allemagne et j’ose espérer pas la dernière.. En tout cas le plaisir était au rendez vous.. ach..Die vergangenheit ist mir gleichgültig die gegenwart zerstört mich, und die zukunft macht mir angst..

 8 novembre 2007 : UNE BIEN BELLE HISTOIRE 
Le président du Burundi a démissionné.. Ils en ont de la chance eux au moins !!

 7 novembre 2007 : LE TRAVAIL C’EST LA LIBERTE 
Puisqu’on doit nous remmettre au travail.. autant en parler..car ce n’est déja pas assez de consacrer environs 70% de sa vie à la perdre dans une occupation aussi peu interressante que valorisante, il a fallu qu’on se récolte un gouvernement motivé à nous enchainer davantage.. On a même maintenant avec le chomage créer pire : la soif du travail. Même plus besoins des prècheurs fanatiques pour nous vanter les mérites de l’au dela après une vie à courber l’échine. Comment peut-on encore s’impliquer dans une fonction ? Certes l’argent semble être le seul moteur.. Eh oui , il faut bien vivre.. même si cela n’est pas suffisant. Rien de plus facile et de plus alliénant que de se réaliser par son travail. Suivre une voie, sans pouvoir choisir les aiguillages.. Esclavage volontaire de sa résignation. Avec l’entreprise pas de surprises !, on est pris en charge entièrement dès l’instant ou l’on sait meugler avec le troupeau. "y’a qu’un homme heureux sur terre, c’est le salarié" comme dirait le camarade Durtol.. Avec le travail, on à l’assurance que chaque journée ne sera que la répétition de la veille. Un rhytme de vie factice imposé par des horaires. Esclave du temps, pour que puisse s’enrichir les actionnaires et les banquiers qui ne redistribuent jamais l’argent. Après des heures interminables à apprendre à perdre son temps en croyant être utile, même les soirées deviennent aussi monotone qu’un roman de balzac. Comment effacer 8 heures de contraintes humiliante en une courte soirée, tout en sachant que dès le lendemain le réveil sonnera le retour à cette réalité qu’on voudrait fuir. Comme je hais ce ramassis de cons fiers de leur job, de leur statut, de leur nouvelle voiture avec GPS et tout ces jeunes branleurs qui se piétinent pour réussir. Ils sont vieillis et ranci avant l’âge. Mûrit à point pour perpetrer ces tristes parodie d’hommes qui ne savent rien faire sans recevoir d’ordres. Je vomis ces grosses vaches en caleçon moulant et au chemisier improbable, qui dévorent Gala ou Voici pour échapper au néant de leurs existences absurdes, bardés de gamins et de turpitudes matérielles. Je hais ces insipides crétins au costumes mal coupés, qui n’attendent que le week end pour retrouver leurs jogging.. Et qui parlent... qui parlent de tout sans rien connaitre, et qui se pensent les dépositaires du bon goût. Et dire que tout ceci forme la majorité, la force qui choisit les dirigeants.. car en France on se plaint beaucoup mais on pense peu. Avoir un taf m’aura au moins appris une chose : Travailler est ce que l’homme à trouver de mieux pour ne rien faire de sa vie.

 5 novembre 2007 : RETOUR DE VOSGIE 
Nous voicis donc partis vers l’est.. ah ! ça me rapelle une bien belle époque.. Mais pas de nostalgie inutile.. le passé est le passé et si l’avenir semble compromis, alors revennons au présent.. Direction Sainte Hélène en Vosgie libre comme on dit là-bas. Un concert au milieu de la nature, ou en bon Parisiens on se dit toujours que c’est imposible qu’il y ait du public. Pourtant.. la salle se remplissait aussi vite que les bierres se vidaient au bar.. C’est dire ! Pendant le concert un stand anti nucléaire informais sur les actions menée dans la région.. Notre drap de scène pour une fois ne faisiat pas tâche d’huile ! Nous partagions l’affiche avec Tura Sanana FC, K-Rash et les excellents Mesrines.. On a joué tard, un set efficace et on a même passé 2 tout nouveaux morceaux "la ballade des vendus" et "des soucis et des hommes".. Bref.. La soirée était plutot réussie, et nos organisateurs exceptionnels.. aaah ! si j’avais pu boire comme j’aurais aimé me perdre dans le vin de noix et la mirabelle fruit de l’artisanat local.. Quelle tristesse le lendemain quand les pancartes ’Paris’ se suivent et nous indique qu’il faut rentrer...Rentrer vers ce qu’on cherche toujours à fuir..

 29 octobre 2007 : D’UN CHATEAU L’AUTRE 
C’est en constatant au détour d’une conversation ce weekend end..que nous en étions déjà à star-machin chose 7, qu’une fois de plus j’ai maudit la médiocrité de notre époque. Aujourd’hui au moins, le temps (pluie) est au diapason de mon humeur. Comme ça je me sens un peu dans l’air du temps, une fois n’est pas coutume. Soyons confiant… tout est fait et programmé pour s’assurer que rien ne changera. Rien de nouveau, aucun renouveau. Sans vocation ni vacation, l’époque se complait dans sa boue. Un seul mot d’ordre : ne pas perturber les joies du tiède. Sur ce sujet nous pouvons avoir une confiance immodérée sur les forces politiques qui nous gouvernent. La politique est le plus vaste réceptacle d’idée reçue et de banalité de base. Aussi plat que ces jeunes morveux aux prétentions artistiques. Des promesses, puis des mensonges, des restrictions puis une compensation. Après nous avoir estropiés, il faut bien savoir nous vendre des béquilles. Tout ceci mis en scène par les abjects médias à la solde de l’état Ump. Même si un ministère en chasse un autre, les têtes voltigent autant qu’à la Star Truc ! Mais se ressemblent toujours puisqu’elles ont sempiternellement le même discours formaté. Quelle dommage que l’absentéisme ne renvoie pas tous ces poltrons dans le néant de leurs illusions. La passion a quitté l’arène au profit de l’argent et de la reconnaissance. On nous endort à grand coup de mélodie insipide, ou en vantant les bienfaits de la démocratie. Qu’importe le discours puisque c’est pour nous donner ensuite le bâton ou une guerre en pâture. D’ailleurs une guerre ne distrait pas moins qu’un match de foot ou que les babillages des crétins chantant de star prout. Doit-on se contenter du moindre pour ne pas songer au pire ? Comment vivre dans ce monde permissif et insignifiant ou chaque médiocre est présenté comme un génie. Les politiciens sont comme les cons du château : interchangeables et nuisibles. Comme tout produit on ne choisit que l’emballage puisque le contenu est désespérément vide. Fausse liberté / Médiocrité / Inégalité.. Telle est la devise de cette république de dupes. Elle est l’égale de sa politique de spectacle, qui malgré la multiplication des chaines ne donne qu’une distraction stérile uniquement bonne à maintenir l’esprit dans le formol. Quoi qu’il en soit les spectateurs/électeurs ne veulent surtout pas penser, ils réclament un divertissement lourd pour que leur divine routine ne soit pas troublée. On a l’air toujours plus intelligent quant on pense comme tout le monde. Choisis tes chaines : la télé commande.

 25 octobre 2007 : CITATION DU JOUR 
L’avenir est dans les mains des esclaves, et on voit bien que le vieux monde sera changeé par l’alliance que bâtiront un jour entre eux ceux dont le nombre et la misère sont infinis. H.BARBUSSE

 24 octobre 2007 : UNE ACTUALITE FORMIDABLE 
Depuis que le troupeau vulgaire et désespéré à répondu au plébiscite des urnes pour que nous passions en dictature démocratique ... Nous vivons un moment formidable. D’ailleurs les médias ne s’y trompe pas.. ils ne savent plus ou gaspiller leurs papier et leur encre. Petit à petit on voit nos libertés se restraindre plus rapidement qu’on ne les a gagnés, avec l’assentiment général, orchestré par l’abrutissement des stades ou des écrans plasmas. Qu’aurons nous encore le "droit" de faire en 2008 ? Prêt pour le traitement chlorophyle : passer à l’état légume ! Puisque la tendance est à l’interdiction de tout et à l’encadrement policier, soyons heureux.. On est filmé, fichés, estampillé, expulsé... Un seul mot d’ordre :vivons enférmé chez soi avec Internet comme moyen d’évasion au forfait. Plus besoin de couvre feu.. la nuit est sombre et solitaire. Celon les sondages 1/4 de la population est favorable aux mesures qui nous étouffent.. Gare aux autres comme dit le proverbe " qui sort des rangs , récolte la tempête".. Le règne des délateurs revient comme aux meilleurs heures de Vichy.. La tradition ne s’oublie décidément pas facilement en France. Peut être ce nouveau gouvernement trouvera un moyen simplifié et adapté aux plus lâches pour motiver toutes les bonnes volontés.. Quoi qu’il advienne.. On a choisis notre camp..

 23 octobre 2007 : D’un sîte à l’autre.. pas de palabres. 
Ouf... ca y est le sîte est opérationel. Chaque semaine, des infos ainsi que des chroniques seront mises en lignes : actualité / musique / coup de gueule.. Bref tout ce qui nous nous plait ou nous déplait Tout ce qui fait nos nuits blanches et nos journée noire... De plus il sera enfin possible de commander tee-shirt, patches , badges ou autres sans courir après nous en concert..

 5 juillet 2007 : Nouvelle brève 
gradowickz musovar mousq dach brinietz